Animation

[CRITIQUE] Comme Des Bêtes, de Chris Renaud et Yarrow Cheney

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Drôle et mignon comme tout, Comme Des Bêtes est une aventure colorée et dynamique qui amusera facilement les enfants, sans pour autant perdre les plus grands. Chris Renaud et Yarrow Cheney imagine la vie trépidante des animaux domestiques, tout en offrant une bonne morale sur l’amitié, la fratrie et la bienveillance. Court et attrayant, Comme Des Bêtes est un petit trésor d’animation adorable dont on ressort avec le sourire (et l’envie d’adopter plein d’animaux, même les plus tarés).

Le pitch : La vie secrète que mènent nos animaux domestiques une fois que nous les laissons seuls à la maison pour partir au travail ou à l’école.

Les créateurs de Moi, Moche et Méchant 1 et 2 (et bientôt 3) s’associent pour un nouveau film d’animation plus enfantin mais nettement plus enjoué. Comme Des Bêtes narre une histoire très simple et accessible aux plus jeunes, en imaginant la vie secrète des animaux domestiques (The Secret Life of Pets est le titre en anglais) lorsque leurs propriétaires sont absents. Situé dans un quartier citadin, le film introduit chats, chiens et oiseaux voisins dans leurs petites habitudes quotidiens, du héros et sa relation fusionnelle avec sa maîtresse au chien de race métalleux, en passant par le chat gourmand et le petit oiseau qui se prend pour un rapace, avec humour et espièglerie mignonnette qui se découvre avec plaisir.

commedesbêtes4La routine bienheureuse du héros bascule soudain lorsque sa maîtresse adopte un nouveau compagnon, faisant exploser leur petite bulle idyllique et exclusive. Sa jalousie va alors entraîner les personnages dans une aventure rocambolesque où ils seront confrontés à la dure loi de la rue et aux animaux rebelles qui vivent sans maître et refusent la domestication, tout en devant échapper aux agents de la fourrière.
Chris Renaud et Yarrow Cheney livre une histoire rythmée par des rebondissements enthousiasmants et colorés, adaptée aux enfants mais également soignée par une seconde lecture qui ne laissera pas les plus grands sur le carreau. Comme Des Bêtes est un divertissement agréable, suffisamment court pour maintenir l’attention de son public à tout âge et dont la direction linéaire n’enlève rien au charme ambiant. En effet, le film évite les écueils qui alourdissent parfois les films d’animation : la morale se fait discrète mais reste nettement perceptible, tandis que les moments d’émotions ne s’attardent jamais trop longtemps tout en allant droit au but.

Au casting vocal, dans la version française : Philippe Lacheau (Paris À Tout Prix, Babysitting 1 et 2...) prête sa voix au héros Max, tandis que Duke est interprêté par François Damiens (La Famille Bélier, Le Tout Nouveau Testament…). Face à eux, l’humoriste Willy Rovelli s’égosille pour doubler Pompom, le lapin psychopathe, Florence Foresti (Astérix : Le Domaine Des Dieux 3D, Le Petit Prince…) ronronne et la voix reconnaissable de Dorothée Pousséo accompagne un ensemble survolté.

En conclusion, alors qu’en général les films d’animation ne sont pas vraiment ma tasse de thé, j’ai passé un bon moment devant Comme Des Bêtes : mignon, drôle et surtout court, le film de Chris Renaud et Yarrow Cheney propose une histoire simple et linéaire, mis en valeur par des personnages attachants et un visuel coloré et farfelu. À voir, à tout âge, pour passer un moment tout doux.

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