Quand Quentin Tarantino sort un nouveau film, c’est toujours un jour de fête (en tout cas pour moi). Attendu comme un cadeau de Noël commandé depuis des mois, Django Unchained débarque enfin sur nos écrans et nous délivre enfin d’une attente qui commençait à nous ronger depuis mi-2011. Tarantino, c’est un peu l’enfant instable et insatiable d’Hollywood qui apparaît toujours là où on ne l’attend pas et qui ne peut se contenter d’une seule histoire, tant il déborde d’idées et de références. Ses films sont un peu comme des matriochki : d’abord il y a l’intrigue que tout le monde connait, mais une fois que le film commence, d’autres histoires se révèlent, toujours liées à la première, mais qui se développent parfois dans le désordre (Pulp Fiction, Kill Bill), d’autres fois en parallèle (Inglourious Basterds). Si Django Unchained fait partie de la deuxième catégorie, la patte Tarantinesque est toujours aussi vive, théâtrale et fracassante. Une fois le film lancé, Django Unchained ne s’arrête plus, allant toujours plus haut, ne cessant jamais d’étonner ni d’amuser son spectateur. Déjanté, drôle, hallucinant, surprenant, violent, sanglant… Autant d’adjectifs qui siéent à Django Unchained, le western-spaghetti remis au goût du jour par un Tarantino qui, une fois de plus, nous émerveille…
