Épouvante-horreur

[RATTRAPAGE 2023] Infinity Pool, La Maison du Mal, Inside et Mystère à Venise : de l’horreur à toutes les sauces

Parmi les films estampillés « horreur » que j’ai pu voir en 2023, voici un petit récap express de certains :

Infinity Pool, de Brandon Cronenberg

Le pitch : Les vacances d’un jeune couple riche et amoureux, James et Em. Le complexe tout compris, véritable petit paradis, dans lequel ils vont résider propose des visites de l’île et des plages étincelantes. Mais à l’extérieur des portes de l’hôtel, quelque chose de beaucoup plus dangereux et séduisant les attends…

Avec Alexander Skarsgård, Mia Goth, Cleopatra Coleman, Jalil Lespert…

Avis express : Perturbant et entêtant, Infinity Pool n’a pas trouvé de chemin vers les salles obscures et c’est bien dommage ! Brandon Cronenberg, après Antiviral et Possessor, continue de marcher sur les traces de son père, alors qu’il mèle l’horreur et l’organique, dans une forme de voyeurisme extrême aux portes de la morale. Jusqu’où iriez-vous si vous pouviez échapper à toutes conséquences ? C’est la question que semble se poser Infinity Pool en observant ses personnages débridés commettre le pire avant que le piège ne se referme. Fascinant, glauque et horrifiant, Brandon Cronenberg livre un thriller horrifique et psychologique réussi.

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La Maison du Mal, de Samuel Bodin

Le pitch : Peter, âgé de huit ans, est tourmenté par un bruit mystérieux et incessant de tapotement provenant du mur de sa chambre – mais ses parents affirment que ce n’est que le fruit de son imagination. À mesure que sa peur s’intensifie, Peter se persuade que ses parents lui cachent un terrible secret et perd toute confiance en eux, ce qui ne fait qu’accroître son angoisse et ses terreurs…

Avec Lizzy Caplan, Antony Starr, Cleopatra Coleman…

Avis express : si la forme globale ne surprendra pas les plus avertis, La Maison du Mal parvient néanmoins à attiser la curiosité avec un non-dit grossissant et inquiétant. Entre secrets de familles et présence flippant, le film de Samuel Bodin gagne en suspens là où il pèche parfois en originalité. Sympathique.

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Inside, de Bishal Dutta

Le pitch : Sam, une adolescente sans histoire, assiste à un phénomène surnaturel terrifiant dans son école. Sa meilleure amie en est la première victime. Elle sera la suivante, si ce qui est enfermé parvient à s’échapper…

Avec Megan Suri, Neeru Bajwa, Mohana Krishnan…

Avis express : porté par ses origines indiennes, Inside jour avec son personnage piégée par un mystérieux objet qu’elle ne peut pas quitter des yeux. Si le parallèle entre l’héritage et le choc des cultures est évident, le film a surtout des faux airs d’un certains I Wish (les vœux en moins). L’ensemble se regarde un dimanche après-midi mais reste un poil trop américanisé pour réellement fonctionné.

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Mystère à Venise, de Kenneth Branagh

Le pitch : Venise, veille de la Toussaint, quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est là que vit désormais le célèbre détective Hercule Poirot, aujourd’hui retraité. Après avoir consacré sa vie à élucider des crimes et avoir été témoin de ce qu’il y a de pire chez l’être humain, il a renoncé à sa vocation d’enquêteur. Et s’il fait tout pour éviter d’être confronté à des affaires criminelles, ce sont souvent elles qui le rattrapent…

Avec Kenneth Branagh, Tina Fey, Camille Cottin, Jamie Dornan…

Avis express : Le fait que Kenneth Brannagh en soit à sa troisième incarnation de Hercule Poirot, dans un film, qu’il réalise me dépasse. Pourtant, j’espérais que ce dernier soit un peu plus réussi, vu qu’il optait pour une histoire plus sombre entre fantômes et whodunnit. Malheureusement, une fois l’effet spooky retiré, Mystère à Venise est aussi pénible que Mort sur le Nil et Le Crime de l’Orient-Express. La performance, selon moi, c’est la façon dont Kenneth Brannagh persiste à faire croire à son personnage français – devant des acteurs français – avec un accent aussi horrible !

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