[SPOILERS] Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 : Retour sur le film

ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ
QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM.

Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps.
Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez. Pour ma critique sans spoiler du film, c’est par ici.

Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?

Comme d’habitude, on se retrouve pour échanger tout en spoilers sur le dernier film du MCU. Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, le deuxième film de la Phase 5, est sorti cette semaine avec – comme souvent – deux jours d’avance pour la France. Avec des avis relativement unanimes, le film de James Gunn est à la fois une sorte de réconciliation avec le MCU, mais également le dernier baroud d’honneur du réalisateur avant qu’il ne se tourne vers la concurrence. Avec un premier week-end pour l’instant estimé à 114 millions, le film reste en dessous de Thor : Love and Thunder (144 millions), Black Panther : Wakanda Forever (179 millions) ou encore Doctor Strange in the Multiverse of Madness (187 millions). Un résultat qui s’explique facilement par les résultats mitigés du film Ant-Man et la Guêpe : Quantumania, aussi bien en terme de box office que d’avis du public, mais également par cette fameuse « super héros fatigue » qui s’est installée depuis quelques temps. 

Cependant, tout n’est pas perdu, vu les retours des gens en salle et la force du bouche à oreille, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 pourrait s’en sortir avec les honneurs avant d’être concurrencer par la période des blockbusters durant mai-juin, comptant notamment Fast X, Spider-Man : Accross the Spider-verse, The Flash et Transformers : Rise of the Beasts.  

James Gunn signe une conclusion épique, entre actions et émotions autour de nos super-héros cosmiques favoris. Alors que Rocket Raccoon est entre la vie et la mort, les Gardiens vont s’unir une dernière fois pour le sauver – ce qui est un beau parallèle à Rocket qui s’était allié aux Avengers pour retrouver sa famille. À travers des flashbacks, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 permet de découvrir comment Rocket est devenu ce qu’il est aujourd’hui et surtout pourquoi il a autant de problèmes de confiance. Les enjeux sont simples, mais la dynamique du film est démultipliée grâce à notre attachement envers les personnages, des scènes d’actions rythmées et surtout une mise en scène géniale – dont un plan séquence absolument fabuleux à la fin du film. Bref, James Gunn fait ses adieux à Marvel et aux Gardiens avec brio. Retour sur le film…

Première scène bonus 

Résumé : Dans un décor désertique d’une planète, on découvre la nouvelle équipe des Gardiens de la galaxie en tenue, en train de chiller et de discuter de leurs chansons préférées. Quand c’est autour de Rocket, il met la chanson « Come and Get Your Love » des Redbone. Au loin, des créatures extraterrestres commence à les charger et c’est parti, les Gardiens se mettent position de combat, leadés par Rocket qui explique à la petite fille Phylla (joop joop) qu’ils n’ont pas le choix et doivent protéger les villageois, car ils ne peuvent pas se protéger eux-mêmes. 

À la fin du film, l’équipe des Gardiens s’est séparée : Peter est retourné sur Terre, Mantis est partie en quête d’introspection, Drax semble vouloir arrêter de se battre pour s’occuper de l’armada de gamins qui viennent de débarquer sur Knowhere (Nulle-part), aux cotés de Nebula, à présent dirigeante du lieu. Gamora, elle, préfère retourner du coté des Ravagers, notamment l’équipe menée par Stakar Ogord (Sylvester Stallone). Les nouveaux Gardiens sont donc composés par Rocket Raccoon, Groot dans sa version King Groot (bien qu’encore juvénile), Adam Warlock, Kraglin, Cosmo et l’espèce de bestiole poilue Blurp, ainsi que la petite fille qu’on découvre être Phyla-Vell. 

Qui est donc Phyla-Vell ? Incarnée ici par la jeune Kai Zen, c’est la version enfantine d’un personnage connue des comics. Sur papier, il s’agit de l’enfant génétiquement modifié de Mar-Vell (la version d’origine et non celle du film Captain Marvel jouée par Annette Benning) et d’Elysius, une Titane. Elle a été connue en tant que Captain Marvel, puis a rejoint les Gardiens de la Galaxie sous le nom de Quasar (deuxième version) à la fin de l’arc Annihilation. C’est une également guerrière Kree, ce qui pourrait avoir son importance dans le futur…
Que penser de cette nouvelle équipe ? Coté gros bras, pour l’instant c’est du 50/50 car on pourra compter sur les armes de Rocket, la force de Groot et celle d’Adam Warlock, tandis que Kraglin, pour l’instant, ne maîtrise pas vraiment son arme et Cosmo n’a pas encore montré l’étendue de ses pouvoirs. De plus, Phyla étant encore enfant, il faudra du temps avant de la voir évoluer vers son rôle de Quasar.

D’ailleurs, notons que cela fait un enfant de plus qui rejoint le MCU. 

Deuxième scène bonus

Résumé : on retrouve Peter, sur Terre, aux cotés de son grand-père en train de manger son petit-déjeuner. Une scène du quotidien anodine où l’ex-rebelle de la galaxie accepte de tondre la pelouse du voisin, mais un détail attire le regard. Sur le journal que lit son grand père, on découvre un article intitulé « Alien Abduction : Kevin Bacon Shares All » (Enlèvement extra-terrestre : Kevin Bacon raconte tout). La scène laisse place à un écran blanc où le texte « The Legendary Star-Lord Will Return (Le Légendaire Star-Lord reviendra) » est affiché en grand. 

Petit rappel : initialement, Peter devait retourner sur Terre à la fin des Gardiens de la Galaxie Vol. 2, mais la scène a été coupée (Nathan Fillion y apparaissait).
Retour à nos jambons : évidemment, cette scène est une référence au téléfilm des Gardiens de la Galaxie spécial Noël, disponible sur Disney+, dans lequel Kevin Bacon jouait son propre rôle.
Notons également que le texte concernant Star-Lord est écrit en noir sur blanc, avec une police originale, alors que d’habitude ce genre de message est écrit en noir sur blanc avec une police banale.  De plus, The Legendary Star-Lord fait référence à la série de comics solo du héros, publiée entre 2014 et 2015. Est-il possible que Peter Quill ait un film solo à l’avenir ? J’en doute.

Par contre, le fait que son retour soit assuré et pas celui des Gardiens laisse planer un doute inconfortable, parce qu’aussi satisfaisante que soit cette trilogie, j’aimerais bien les revoir tout de même !
Les films autour des Gardiens de la Galaxie sont les bébés de James Gunn, il a même supervisé leurs apparitions et leurs dialogues dans Avengers – Infinity War et, quand il a été viré par Disney, les acteurs se sont tous ralliés à sa cause, menaçant presque de ne pas revenir pour ce film s’il n’était pas réalisé par James Gunn. Aujourd’hui, nous savons que le réalisateur va se tourner vers DC Comics et ce dernier ne cache pas son intention d’embarquer des acteurs Marvel avec lui (probablement avec Dave Bautista en tête de peloton). 

Reverrons nous les Gardiens au cinéma ? Si oui, quand et y aura-t-il les mêmes acteurs ? Croiseront-ils la routes des Éternels ? Est-ce que Adam Warlock finira par rencontrer Pip (son allié dans les comics, vu dans Les Éternels) ? Affaire à suivre…

Origines, daddy issues et survivre de ses traumas (again)

On le savait depuis le début, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 serait centré sur Rocket Raccoon et je pense qu’on était nombreux à craindre sa mort – ou a minima la mort d’un des Gardiens. Surprise : personne ne meurt dans ce film, qui va pourtant mettre nos nerfs à rudes épreuves. Même si Rocket vous laissait de marbre, difficile de ne pas flanchir devant son origin story où on découvre enfin son histoire. 

Entre en scène le Maître de l’Évolution (High Evolutionary), incarné par Chukwudi Iwuji, un scientifique brillant, qui est devenu un expert dans la manipulation génétique. Dans les comics, il est humain et s’inspire des travaux de Nathaniel Essex (aka Mr Sinister), avant d’être approché par Phaeder, le créateur des Inhumains. Des comics, le film retient son implication dans la création d’Adam Warlock à travers le retour du peuple Souverains (Sovereign) qu’il semble dominer (et potentiellement avoir engendré). On comprend donc qu’après les événements des Gardiens de la Galaxie Vol. 2, le Maître de l’Évolution a retrouvé la trace de Rocket qu’il recherchait depuis des années, alors que ce dernier lui avait échappé (non sans l’avoir défiguré au passage). 

Durant sa jeunesse, le petit raton laveur est une première fois capturé par le Maître de l’Évolution puis torturé au cours d’expériences horribles qui seront révélés plus tard dans le film. Rocket fait rapidement preuve d’une grande intelligence et d’un esprit vif qui va impressionner son maître, arrivant même à solutionner des problèmes que ce dernier ne parvenait pas à faire. C’est là que leur relation aux apparences père-fils bascule pour remettre en place le fait que Rocket n’est qu’une expérience aux yeux de son maître, qui voudra froidement le découper vivant pour comprendre son cerveau. 

Au cour de sa captivité, Rocket fait également la connaissance d’autres animaux ayant subi des expériences visiblement tout aussi cruelles, mais qui les a tous doté de la parole : Lylla la loutre, Teefs le morse et Floor (Sol) la lapine. Ils deviennent amis, forment même une sorte de famille, alors qu’ils se soutiennent tous moralement en attendant d’être envoyés sur la Contre-Terre pour y vivre en liberté, comme promis par le Maître de l’Évolution. Evidemment, on se doute que c’est une douille, et c’est en voulant les protéger que Rocket voit ses seuls amis se faire abattre sous ses yeux, par la personne qu’il a longtemps considéré comme son père ou figure paternelle. 

Ce qui est intéressant, c’est de découvrir cette histoire en parallèle de l’action. Depuis le premier film, Rocket est le personnage le plus sarcastique de la bande, refusant de s’ouvrir aux autres et ne semblant que tolérer Groot. Son écriture évolue au cours du deuxième film, notamment quand il se rend compte que ses actions (le vol de batterie aux Souverains) a failli coûter les vies des Gardiens et il s’adoucit en comprenant la valeur de la nouvelle famille qu’il s’est trouvé en chemin… Jusqu’à ce qu’ils soient tous éliminés par le snap de Thanos dans Infinity War. On le retrouve donc seul avec Nebula dans Endgame, à savoir les deux personnages des Gardiens qui ont le plus de mal à faire face à leur émotions, tout deux ayant été torturé physiquement et mentalement par leurs figures paternelles respectives (coïncidence, je ne pense pas).

Entre le téléfilm de Noël et la courte introduction du film Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, on découvre un Rocket légèrement vieillissant, plus adouci et plus soucieux de ses camarades… Mais plus tard, quand il devra affronter le Maître de l’Évolution, tous ses traumas referont surface et, en tant que spectacteur, on comprend finalement que Rocket ne faisait que fuir son passé et ses peurs pendant tout ce temps. Comme il le dit au moment de faire face à son tortionnaire « I’m done running (J’arrête de fuir/courir) ». C’est finalement en réussissant à le vaincre, aux cotés des autres Gardiens, que Rocket parvient à se sauver et à surmonter son histoire, en libérant au passage toutes les autres créatures captives (y compris tout un tas de bébés ratons-laveurs trop cutes). 

Il devient donc le nouveau leader des Gardiens, maintenant suffisamment capable de s’attacher et de faire preuve d’empathie pour protéger le cosmos. 

C’est réellement un superbe arc que James Gunn a écrit pour Rocket, qui devient pleinement un « freakin’ » Gardiens de la Galaxie. C’est aussi l’une des forces au cours de la trilogie, puisque tous les personnages ont évolués plus ou moins implicitement, toujours avec un fil conducteur lié au père : 

• adulescent conquérant, Peter est présenté comme un trublion de l’espace avant de devenir le leader des Gardiens. Cependant, c’est un rôle qu’il parviendra à mieux tenir après avoir affronter Ego et découvert ses origines. Au passage, il comprendra mieux sa relation avec Yondu, avant que ce dernier ne meurt. Ce n’est donc pas étonnant qu’il retourne sur Terre pour en savoir un peu plus sur ses origines terriennes et renouer avec la famille biologique qui lui reste. 
• Gamora et Nebula représentent le mal que peu faire la parentalité toxique : Thanos encensait l’une et détruisait l’autre, avant de les monter l’une contre l’autre. Si Gamora a toujours su voir clair dans le jeu de son père d’adoptif, Nebula a longtemps été empêtrée dans son besoin d’être vue par lui. Réconciliées dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2, Nebula perdra ensuite sa sœur et réalisera finalement le mal que Thanos lui a fait en tuant sa propre version venue du passé dans Endgame. A la fin des Gardiens de la Galaxie Vol. 3, Nebula choisit de guider le peuple de Knowhere, espérant ainsi avoir la famille qu’elle aurait voulu avoir. Gamora, étant la version du passé n’ayant jamais vécu avec les Gardiens, reste pour l’instant une guerrière de l’espace, un poil adoucie au contact des Gardiens… et ayant clairement un lien particulier avec Stakar Ogord (un nouveau père de substitution, donc).
• Drax était un heureux père de famille avant que Ronan ne détruise sa planète. Sa présence dans le MCU était jusqu’à présent justifiée par son envie de venger la mort de sa famille en tuant Thanos, mais après Endgame, forcément, ce désir de vengeance n’existe plus. Si on ne doute pas que Drax répondra toujours présent pour aider les Gardiens, c’était émouvant dans le voir retrouver le rôle de père qui lui manquait tant. 
• Si on ne connait pas l’origine de Groot, ce dernier a toujours vu Rocket comme étant son père, comme l’a prouvé son ultime « I am Groot » dans Avengers – Infinity War 
• autre victime d’Ego, Mantis, fille d’Ego mais surtout sa servante dévouée tout au long de sa vie, elle décide finalement de vivre ses propres aventures et part accompagné de deux Abilisks (les créatures dévoreuses de batterie – dont une combat les gardiens dans la scène d’ouverture des Gardiens de la Galaxie Vol. 2, d’ailleurs). Anéantissant aussi au passage le faible espoir de voir un rapprochement entre elle et Drax…

Nous sommes Groot

Pendant tout le film, Gamora a du mal à comprendre Groot et sa façon particulière de s’exprimer uniquement en disant « I am Groot ». Au départ, seul Rocket le comprenait. Dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2, on découvre que tous les autres Gardiens le comprennent, sauf Nebula… ce qui évoluera par la suite. Dans Avengers – Infinity War, Thor comprend Groot et explique que c’était une langue facultative sur Asgard.

Dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, Gamora ne comprend pas Groot, et pour cause : il ne s’agit plus de la même Gamora. Celle-ci n’a pas vécu les mêmes aventures que son alter-ego sacrifiée par Thanos et n’a donc pas la relation nécessaire avec Groot pour le comprendre… jusqu’au dernier tiers du film où elle finit par venir en aide aux Gardiens. C’est donc en faisant partie de l’équipe que les personnages réussissent à comprendre Groot. À la toute fin du film, on entend clairement Groot dire « I love you, guys (je vous aime, les gars) », tout simplement parce que nous, les spectacteurs ayant suivi les aventures de nos héros, faisons enfin partie des « freakin’ » Gardiens de la Galaxie. Hell yeah !

Bon après, même si James Gunn le confirme, ça reste un peu contradictoire avec une scène mémorable des Gardiens de la Galaxie Vol. 2 quand Groot dit « I am Groot » à Yondu qui choisit de se sacrifier pour sauver Peter, Rocket doit tout de même lui traduire ce qu’il a dit : « Welcome to the freakin’ Guardians of the Galaxy. Only he didn’t say « freakin’ » ! ». 

Question cependant : si Groot revient dans d’autres films, Vin Diesel aura-t-il enfin l’occasion d’enregistrer de vrais dialogues ?

Bébé Warlock

Il se sera fait attendre ce Adam Warlock. Après un cocon à la fin de Thor 2 (qui ne comptait pas), il est enfin question de créer le super-héros doré dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2. Sauf que les années passent, Thanos trépasse et… toujours rien.

Interprété par Will Poulter, on découvre dans le film une version jeune d’Adam Warlock, ou plutôt mentalement jeune. En effet, apprenant son existence et cherchant à capturer Rocket, le Maître de l’Évolution force Ayesha (Elizabeth Debicki), la prêtresse des Souverains, à mettre fin à la gestation d’Adam Warlock. Sauf que si Adam Warlock se montre assez puissant, dans sa tête c’est encore un enfant.

C’est également une référence aux comics qui soulignaient ses premières apparitions comme étant « child-like » : aussi for qu’une bombe atomique mais à l’immaturité capable de commettre des actes irréfléchis et catastrophique (comme tuer accidentellement des innocents en faisant exploser la Ruche dans laquelle il a été conçu). Soldat obéissant à Ayesha, la personnalité d’Adam Warlock est toujours en croissance et il finira par changer de camp lorsqu’il entendra Peter dire que tout le monde à le droit à une seconde chance. 

Je pense aussi que les studios ont voulu éviter le trop plein de super-pouvoirs, en diminuant un chouilla le personnage. S’il avait été le vrai Adam Warlock, déjà mature et super fort, ils auraient écraser les Gardiens en un clin d’oeil et aurait été beaucoup trop fort. C’est finalement mieux de le faire évoluer pour le réutiliser plus tard et éviter que, comme Captain Marvel, il soit évincé des affrontements pendant les 3/4 d’un film important 😛  

Gamora : alter ego du passé ou revenante ?

Chose étrange dans le film, c’est la façon dont les personnages expliquent cette nouvelle Gamora. Ici, c’est une version du passé qui a voyagé dans le temps dans Avengers – Endgame, aux cotés de Thanos et Nebula. La Gamora que nous avons connu (celle de Peter) a été sacrifiée par Thanos sur Vormir et sa mort a déclenché la création de la Pierre de l’Âme. Cette mort est irréversible. Cette Gamora bis, coincée dans le présent, n’a aucun souvenir de sa vie avec les Gardiens, ni de sa relation avec Peter… Et c’est bien normal.
Pourtant, quand les Gardiens parlent d’elle, c’est comme si c’était une Gamora qui avait ressuscitée et qui était revenue sans souvenir… Alors qu’il s’agit bien de deux versions différentes. Déni ou tentative de confusion ?

Easter eggs et autres références en vrac : 

• Au début du film, le logo Marvel Studios est incrusté d’images uniquement issues des films des Gardiens de la Galaxie. Dès le départ, le film montre ses intentions à part… mais j’ai trouvé cela étrange, puisque la dernière fois que le logo a changé, c’était pour rendre hommage à Chadwick Boseman. C’est un peu dommage de dénaturer cette singularité. 
• Nouveaux costumes pour une nouvelle vie : déjà repérés dans les bandes-annonces, les Gardiens ont la classe avec leurs costumes tout droit tirés des comics !
• La scène où ils ont des combinaisons des toutes les couleurs est une référence au film 2001, l’Odyssée de l’Espace (malgré son coté Teletubbies) et non au jeu vidéo Among Us (confirmé par James Gunn)

• Première F-Bomb du MCU : quand Peter essaie d’expliquer à Nebula comment ouvrir une voiture sur la Contre-Terre, il se met à crier, exaspéré : « Open the fucking door (ouvre la putain de porte) ! ». Selon la règle du PG-13 aux États-Unis, un unique fuck est autorisé sans avoir à changer de catégorie. Personne jusque là n’avait osé : à chaque fois qu’un personnage s’apprêtait à le dire, la scène était coupée. Pour son dernier film Marvel, James Gunn s’est fait plaisir !
• À un moment, Peter fait référence à son pétage de plomb (qui a énervé beaucoup de monde) dans Avengers – Infinity War et sa confrontation avec Thanos qui a fait capoter le plan de lui retirer le Gant (ce qui aurait évité toute la suite)
• Le sacrifice dans l’espace : dans le premier film, Peter manque de mourir en allant sauver Gamora qui flotte inconsciente dans l’espace ; dans le second film, Yondu meurt en sauvant Peter de la planète Ego qui explose. Dans ce troisième film, Peter manque encore une fois de mourir dans l’espace en voulant récupérer son Zune. C’est Adam Warlock qui vient le sauver, dans une scène qui rappelle la pose du doigt tendu de la Chapelle Sixtine de Michel-Ange. Cette partie de la peinture, appelée La Création montre Dieu faire le don de la vie à Adam. Un clin d’œil intéressant à cette peinture et à la création d’Adam Warlock.
• Peter ne porte jamais son masque de Star-Lord dans le film (d’après le réalisateur : il n’a pas eu le temps de le récupérer dans la précipitation. Moui, admettons… Ou alors il fallait bien donner une raison d’être à Adam Warlock) !
• Après le Milano (en référence à Alyssa Milano), le vaisseau des Gardiens s’appelle le Bowie, en référence au regretté David Bowie.

Le plein de caméos

• Cosmo est voicé par l’actrice Maria Bakalova.
• Howard The Duck fait également un caméo, toujours avec le voix de Seth Green. On le voit faire une partie de poker aux cotés du Courtier, incarné par Christopher Fairbank. 
• Nathan Fillion fait un nouveau caméo pour son pote James Gunn en incarnant un personnage qui veut arrêter les Gardiens. Il avait déjà fait un caméo dans le premier film à travers un personnage fait en CGI, il est également présent dans une scène coupée des Gardiens de la Galaxie Vol. 2 où Peter devait à l’origine retrouver son grand-père… avec un référence à Wonder-man. Notons également que Nathan Fillion a joué dans The Suicide Squad. 
• Lylla est incarnée en VO et en capture de mouvement par Linda Cardellini (aka Laura Burton dans le MCU) : au passage, dans les comics, Lylla est bien plus qu’une amie pour Rocket, il s’agit même de son âme sœur. C’est une loutre, héritière d’un empire de jouets, venue de la planète Halfworld.

• Mikaela Hoover est la voix et la capture de Floor, Asim Chaudhry est Teefs et Miriam Shor est Vim. 
• Sylvester Stallone a repris du service dans le rôle de Stakar Ogord. Est également présent Michael Rosenbaum en Martinex T’Naga. Cependant, c’est l’actrice Tara Strong remplace Miley Cyrus pour faire la voix de Mainframe.
• Jennifer Holland, la femme de James Gunn, est également présente dans le film. Il s’agit de Kwol, la nana qui averti le perso de Nathan Fillion de l’intrusion des Gardiens dans l’Orgoscope. Décidément, elle est partout !
• Daniela Melchior joue Ura, une employée de l’Orgoscope. C’est la femme orange que Gunn parvient à amadouer. Elle a joué Ratcatcher 2 dans The Suicide Squad.
• Michael Rooker fait une apparition dans le rôle de Yondu.
• Pas vraiment un caméo, mais c’est Sean Gunn qui fait la voix de Rocket enfant.

Et voilà, c’est tout pour le moment.
Comme d’habitude, la zone de commentaires est ouverte pour échanger sur le film ou cet article (correction, avis, complément, ce que vous voulez !) et vous connaissez mes sites favoris pour vous tenir au courant de l’actualité super-héroïque de façon plus concentrée =)

>>> Prochain film super-héroïque : Spider-Man : Across the Spiderverse
>>> Le calendrier des films Marvel