Tops & Flops

Flop 2025 : Le pire de l’année

Parce qu’une année ciné, ce n’est pas que des claques monumentales et des coups de cœur à encadrer. C’est aussi des rendez-vous ratés, des espoirs déçus, des retours qu’on n’aurait jamais dû invoquer et des films qui donnent envie de vérifier de remonter le temps pour récupérer celui qu’on vient de perdre.

Entre revivals opportunistes, suites inutiles et projets en pilotage automatique qui confondent audace et flemme créative, 2025 m’a aussi offert son lot de gros déceptions.

Voici mes bonnets d’ânes de 2025 :

Souviens-Toi L’Été Dernier, de Jennifer Kaytin Robinson

J’y ai cru au retour de la franchise Souviens-Toi, à la manière des Scream… Mais c’était oublié que la trilogie originale était déjà bancale, plus portée par l’ambiance slasher et son casting so années 2000, que par une histoire solide. Mais à l’arrivée, Jennifer Kaytin Robinson livre un revival creux, sans tension ni personnalité, qui ne sait pas à qui s’adresser : aux ados d’aujourd’hui ou à ceux d’hier ? Résultat, le film se contente d’agiter les fantômes du passé sous un crochet aux artifices rouillés et une bonne dose de fan service. La seule bonne idée du film, c’est d’avoir osé assumer le dénouement logique qu’aurait dû être celui le premier film. [SPOILER]Le personnage de Ray (Freddie Prinze Jr.) avait tout pour être le tueur déjà à l’époque ![/SPOILER]
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L’ombre d’Emily 2, de Paul Feig

J’avoue j’ai regardé ce film en étant poussé par mon incurable curiosité malsaine et un vague souvenir sympathique du premier film. L’Ombre d’Emily 2 s’égare dans la garde robe interminable de Blake Lively et livre une suite superficielle, bâclée et ratée.
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Jurassic World – Renaissance, de Gareth Edwards

Après Jurassic World – Le Monde d’Après, j’en attendais le strict minimum, et pourtant Jurassic World : Renaissance n’a même pas réussi à l’atteindre tant on dirait un mockbuster de luxe. Et ce nouveau dinosaure… j’en ai presque fait des cauchemars tellement il est laid !
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The Monkey, de Osgood Perkins

L’elevated horror est tendance, mais c’est aussi la parfaite planque pour faire semblant de proposer un truc inspiré, nébuleux et inutilement sanglant, alors qu’au final The Monkey ne fait que cocher des cases basiques, pour faire frissonner les plus impressionnables.
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Drop Game, de Christopher Landon

Il suffisait de désactiver le AirDrop dès le premier message douteux. Peut-être que la vraie épouvante c’était de voir à quel point l’humain est accroché à son téléphone, même pendant un date ?
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Alpha, de Julie Ducournau

Aïe. J’avais adoré Titane, mais je sentais bien que je m’étais emballée en donnant une nouvelle chance à cette réalisatrice. Alpha est un film confus, qui se perd dans ses obsessions et ses métaphores, au lieu de les transcender. Le “tout ça pour ça” de l’année.
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Presence, de Steven Soderbergh

Et si on filmait le paranormal autrement ? Coté top, il y a eu Good Boy, la présence maléfique vue par le point de vue (POV) d’un chien. Coté flop, c’est Presence qui s’évapore dans du contemplatif à peine digne d’un projet d’étudiant en cinéma, vaguement inspiré, mais ultra plat.
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Babygirl, de Halina Reijn

Et si on s’engouffrait dans la mode de la dark romance / films mouillés pour ménagère pour parler de la sexualité féminine ? L’idée est bonne sur le papier, alléchante même avec Nicole Kidman à l’affiche, mais à l’arrivée… C’est un plat tiède, alourdit par des performances navrantes.
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La Femme de Ménage, de Paul Feig

Et dire qu’il s’agit du meilleur livre des trois ! Paul Feig s’illustre à nouveau avec un wannabe thriller sulfureux qui repose sur des bases déjà bien trop bancales pour réellement fonctionner. Forcément, c’est médiocre.
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Dangerous Animals, de Sean Byrne

Oh un film de requin, australien qui plus est. Mais cette fois, ce n’est pas le squale le véritable danger mais bien une héroïne trop insouciante qui se jette bêtement dans la gueule du loup. Certains y verront un nanar, pour moi c’est un navet.

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Bonus : War of the Worlds de Rich Lee

Le problème des plateformes de streaming, c’est qu’elles ont bien trop d’argent. Du coup, ça finance tout et n’importe quoi. Et c’est là que Prime Video, du groupe Amazon, règne en maître : dans le financement de navets éhontés. 1h30 de tête à tête avec un Ice Cube aux mimiques indéfinissables, qui réagit à un scénario tout simplement stupide, écrit avec des moufles, dans le noir et par un analphabète. Pour la curiosité, ça vaut le coup d’être vu à la manière d’un Sharknado… mais celui avec les requins dans l’espace, malheureusement.

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Et vous, quelles sont vos déceptions de l’année ?

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