Razzie

Razzie Awards 2016 : Le palmarès

C'est le rituel : juste avant les Oscars, on se marre avec les Razzies qui récompensent ce que le cinéma (américain) a fait de pire l'année dernière. Sans surprise, 50 nuances de Grey et Les 4 Fantastiques se livrent un sacré duel pour remporter la palme du pire. Autant le premier est un accident de parcours, le second, lui, semble prêt à prendre la relève de la saga Twoilet avec ses vampires qui scintillent au soleil. L'avenir nous le dira, en attendant... voici le palmarès

Comédie

[CRITIQUE] Pixels, de Chris Colombus

Bien tenté et sympatoche, Pixels remet les jeux d'arcade au goût du jour à travers une comédie estivale qui fleure bon la nostalgie. Chris Colombus propose un film divertissant, parfois drôle, qui aurait pu être bien plus réussi s'il avait eu un tantinet plus d'ambition. Le coté flemmard de Pixels et son casting plus participatif qu'enthousiaste donnent lieu à un film amusant mais qui s'oubliera avant même la fin de l'été.

Drame

Men, Women & Children : Une fable moralisatrice et déconnectée

Pour son nouveau film, Jason Reitman explore les relations humaines à travers la communication 2.0. En cherchant à illustrer la façon dont les êtres humains s'éloignent en étant trop connectés, Men, Women & Children botte en touche avec un film à la fois moralisateur et bourré de clichés adolescents. Déprimant, longuet et plutôt caricatural, le film s'étire péniblement entre bavardages inconsistants et fausse introspection, transformant Men, Women & Children en portrait superficiel de parents obsédés par leurs gamins et/ou leurs propres vies sexuelles. Non merci.