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[SÉRIE TV] 13 Reasons Why : Nécessaire, brillante et juste mais dangereuse

Le pitch : Inspirée des best-sellers de Jay Asher, 13 Reasons Why suit Clay Jensen, un adolescent qui découvre sous son porche au retour du lycée une mystérieuse boîte portant son nom. À l’intérieur, des cassettes enregistrées par Hannah Baker, une camarade de classe qui s’est tragiquement suicidée deux semaines auparavant. Les enregistrements révèlent que la jeune fille, dont il était amoureux, a décidé de mettre fin à ses jours pour treize raisons. Clay est-il l’une de ces raisons ?

Créée par Brian Yorkey

Avec Dylan Minnette, Katherine Langford, Christian Navarro, Alisha Boe, Justin Prentice, Miles Heizer, Kate Walsh…

Disponible sur Netflix

*** ATTENTION : cet article contient des spoilers ***

Mise en garde nécessaire et juste…

Il y a quelques semaines débarquait sur Netflix la série 13 Reasons Why avec un fil rouge assez particulier : 13 épisodes, 13 cassettes, 1 suicide et une attente un poil morbide pour découvrir ce qui est arrivé à cette adolescente pour qu’elle décide mettre fin à ses jours.

Le grand point fort de 13 Reasons Why c’est avant tout sa narration à la fois juste et accessible de façon assez troublante. Adaptée des livres Treize raisons de Jay Asher, l’histoire aborde son sujet en évitant de prime abord les sentiers battus. Si vous vous attendiez à une adolescente marginale, type emo ou gothique ou simplement déjà dépressive, délaissée dans un recoin de son lycée et ballottée par des parents absents ou démissionnaires, vous auriez eu tord. Au contraire, la jeune Hannah Baker est, au début de la série, une adolescente moyenne, plutôt jolie, avec au moins une meilleure amie et des parents présents. À travers ce cadre commun, la série vise juste tordant le coup aux clichés : la dépression n’a pas qu’un seul visage ou contexte social.

D’épisodes en épisodes, 13 Reasons Why détaille la lente descente aux enfers et l’isolement de plus en plus oppressant de la jeune Hannah, de façon très subtile durant la première partie de la saison, avant d’assembler un puzzle effrayant lors de la seconde. Du déménagement de sa meilleure amie à une soirée dramatique, la série approfondit à chaque épisode et avec chaque personnage le malaise grandissant de l’adolescente qui débute comme en rien, avant de prendre des proportions dévastatrices.

Bercée par la voix d’une morte et portée par le regard d’un adolescent déboussolé par son décès, 13 Reasons Why se découvre à travers des cassettes audios adressées à différents adolescents, chacun responsable à leur manière, du suicide de Hannah. Là encore, la série réussit à semer le doute. À l’image de « l’héroïne », les adolescents racontés dans le film proposent tous un profil et une approche différents, qui se découvrent par couche. Les histoires s’entremêlent et c’est à travers eux que la série aborde des problèmes adolescents plus dramatiques, du simple manque de confiance en soi aux problèmes familiaux graves. On pourrait même s’indigner en découvrant des personnages aux parcours bien plus sombres que celui de Hannah et souvent, la jeune fille semble tendre la perche avec un discours finalement égoïste. Mais finalement, qu’est-ce que l’adolescence sinon le nombril de l’existence ? Avec tous ces personnages égocentrés autour de leurs propres vies, le vécu de Hannah semble se noyer dans la masse et, durant les premiers épisodes, il m’est souvent arrivé de m’énerver contre elle.

Et pourtant, bien avant les deux derniers épisodes (les plus difficiles à regarder), le problème finit par prendre forme. Entre un secret trop lourd, le sentiment d’abandon grandissant, 13 Reasons Why parvient à nous mettre à la place de Hannah et à nous faire comprendre à quel point la jeune femme a fini par se sentir rejetée et isolée. Avec un regard adulte et en tant que spectateur, il est facile de trouver mille et une portes de sortie potentielles qui aurait pu la sauver, mais la série s’attache à garder un pied ancré dans l’adolescence, période où, soyons honnête, le moindre drame (être privé de sortie, d’argent de poche ou autre drama du même registre…) devient une montagne insurmontable et insupportable – alors imaginez un vrai traumatisme ? Surtout à un âge où on a rarement la maturité ou le recul d’expérience nécessaire pour trouver une solution ou relativiser, un âge où les adultes semblent vivre dans une dimension parallèle. C’est ce sentiment que 13 Reasons Why parvient le mieux à cristalliser au fur et à mesure que les cassettes tissent le parcours fatidique de Hannah, faisant soudainement basculer son existence. À partir de l’épisode 7 (environ), 13 Reasons Why devient nettement plus sombre. Les premières épreuves que vit Hannah ont fini par bâtir un rempart de solitude autour d’elle, si bien que lorsque la série entame la véritable descente aux enfers, il n’y a plus (ou presque) de repère possible pour l’adolescente qui finit par sombrer.

Les adultes dans tout ça ? Un autre point de justesse de la série, les adultes évoluent dans un monde bien adulte et surtout dans le présent (contrairement aux ados qui ressassent leur souvenirs) : un procès est en cours, engageant la mère de Clay qui représente les intérêts du lycée face aux parents de Hannah qui se débattent avec leurs deuils et leur business qui dépérit. Ils sont peu inclus et maintenu à distance, les raisons sont évidentes : qui racontaient vraiment sa vie dans les moindres détails à ses parents à l’adolescence ? (voire même maintenant :D). Si on les voit s’interroger, s’inquiéter et se remettre parfois en cause tout au long de la série, c’est finalement dans le dernier épisode que 13 Reasons Why expose un va-tout effroyable. Lorsque Hannah va voir le psychologue du lycée (ironie du sort, incarné par Derek Luke qui était Antwone Fisher dans le film du même nom de Denzel Washington !), elle espère trouver une oreille attentive, un dernier recours salvateur. Seulement voilà, le psychologue est pétri dans ses préjugés et des inquiétudes personnelles qui vont au-delà du bien-être des élèves (oui, il cherche à sauver sa place, donc…) qu’il ignore totalement son appel au secours.

Alors que la série m’a agacée durant les premiers épisodes, j’ai fini par me rallier à la cause de la jeune Hannah (enfin, pas tout à fait, quand même). 13 Reasons Why dépeint avec une exactitude époustouflante le cercle vicieux qui mène au suicide, surtout chez les adolescents : le sentiment d’être invisible, rejeté ou, au contraire, montré du doigt, raillé et insulté. Harcèlement scolaire, physique et sexuel, la série égraine tous ces sujets tabous et difficiles à cerner à cet âge où le besoin de se fondre dans la masse peut-être la solution, et qui sont pourtant répandus et malheureusement trop accessibles par tous. Dans la série, au début, un fait presque anodin s’inscrit dans l’une des raisons, un truc qui aurait pu faire sourire même : Hannah a été élue « Plus beau fessier du lycée » : un joli pied de nez aux teen-movies qui pullulent de pitchs fantaisistes où une adolescente considérée comme moche devient un joli papillon aimé par tous (Elle est trop bien, The DUFF…). Là où on pourrait penser que l’adolescente aurait dû être flattée, 13 Reasons Why entame le nerf de la guerre en exposant un des nombreux problèmes de la société actuelle et de son exposition sans filtre aux jeunes générations : la sexualité et l’objectification des femmes dès le plus jeune âge. La série met le doigt sur un vrai problème beaucoup trop édulcoré dans les médias, contrairement à ce qu’on rabâche dans les films ou séries accessibles aux plus jeunes où tous les personnages ados (souvent incarnés par des adultes d’ailleurs) ont des vies qui reflètent une normalité imposée, un moule conforme et unique souvent éloigné d’une réalité bien plus complexe. À travers la réaction de Hannah, la série repositionne ce contexte et ce « compliment » devient une attaque justifiée, un dénigrement de sa personne puisqu’elle est d’un seul coup réduite à sa paire de fesses – pour le bon plaisir d’adolescents en rut. Et ce n’est que le début…

C’est toujours grâce à ce genre de point de départ a-priori insignifiant que la série escalade jusqu’au point de non-retour. D’une liste de noms griffonnés à l’arrache sur une feuille de papier s’ensuit des attouchements, un baiser forcé… jusqu’au pire. D’une nouvelle amitié s’ensuit une rencontre avec un garçon, une attirance, de la jalousie… jusqu’à la dispute… et ainsi de suite. Entre conventions sociales forcées et besoins maladifs d’acceptation, tous les fils conducteurs s’imbriquent les uns après les autres, emprisonnant Hannah seule face à elle-même et les limites de sa compréhension adolescente. Quand l’inévitable se produit, 13 Reasons Why nous a déjà porté au bord du précipice et, à défaut d’excuser son geste, il devient malheureusement compréhensible.

Ou apologie romanesque et dangereuse du suicide ?

Malgré tous bons points, il y a quelques petites choses qui me chiffonnent.
Tout d’abord le principe suggéré par la série : d’abord on découvre que l’adolescente s’est suicidée et ensuite son histoire est narrée et expliquée à travers les cassettes, dans une version unique où l’adolescente amplifie parfois son statut de victime innocente (quitte à glisser quelques mensonges). Je trouve cette approche peu rassurante, voire très dangereuse selon le public, comme si on lui disait : vas-y, tu peux y aller… à partir du moment où tu laisses une explication derrière !
Si à la fin de la série, on peut se consoler en se disant que ses parents – dévastés tout du long de la série – pourront enfin savoir ce qui est arrivé à leur fille (ce qui ne risque pas de les consoler eux, finalement), je trouve qu’il y a une ambition un peu romanesque dans le concept. Ça me dérange, un peu comme Twilight à l’époque et son héroïne qui passait son temps à dire qu’elle voulait mourir pour rejoindre celui qu’elle aimait… (sic)

D’ailleurs, certaines écoles au Canada (un pays pourtant plutôt ouvert) interdisent aux élèves de parler de 13 Reasons Why d’une part parce que certains épisodes sont sujet à des avertissements et sont presque insoutenables (les deux derniers épisodes m’ont bouleversé). Mais je pense aussi que si les moins impressionnables sauront faire la différence entre la fiction et la réalité, la série risque de faire un appel du pied à ceux qui sont déjà fragiles en leur offrant une porte de sortie.

Ensuite, le concept de la série cherche à responsabiliser les adolescents sur leurs actes, mais aussi envers les autres. Dans le fond, c’est une bonne chose, sauf que dans les faits – et ça, la série le montre très bien – c’est que tous les ados du film sont déjà aux prises avec leurs propres soucis et leurs propres vies. Déjà qu’à tout âge, j’ai l’impression, il semble compliqué de faire attention aux signaux d’alarme d’un autre, alors à l’adolescence… c’est potentiellement surhumain. Entre les problèmes à la maison, les violences, la drogue, le manque de confiance en soi bercé par le regard ou l’absence de regard des autres, la sexualité, l’avenir et la vie adulte qui ressemblent à deux monstres flottant à l’horizon d’un vaste inconnu terrifiant… il y a tellement de critères qui expliquent, justifient pourquoi chaque destinataire de la cassette n’a pas agi correctement qu’il est presque difficile de leur en vouloir. 13 Reasons Why finit par avoir un accent moralisateur en pointant du doigt ses personnages, alors que finalement, ils étaient déjà bien tous trop préoccupés par leur monde pour réaliser la gravité de leurs actions. Pour moi, le seul vrai responsable, le seul qui aurait pu être capable de la sauver, c’est le psychologue.

Enfin, quand je dis que les ados sont excusables : bien évidemment pas tous. Et c’est là un de mes derniers points noirs. Il y a un secret atroce qui bout en filigrane tout au long de la série et qui relie les personnages autour de la mort de Hannah. Je m’interroge : en dehors des amis proches et/ou redevables de Bryce (l’enflure de la série, n’est-ce pas), pourquoi les autres ont-il accepté de garder le secret ou même de nier que ce crime aurait pu être commis. Je parle du [SPOILER : viol de Jessica /]. Justin se sent redevable et le couvre, Jessica a trop bu et continue de boire pour entretenir le flou, Alex fait l’autruche, Zach joue les mâles Alpha et refuse de s’appesantir sur le sujet… pourquoi pas. Mais pourquoi les autres s’accordent à garder le secret ? Je pense surtout aux quelques autres filles du groupe, comme Courtney ou Sheri, qui ont écouté les cassettes avant Clay, mais aussi à Tyler, l’exclu de la bande, ou encore Jeff, qui évolue dans une sphère à part également… Là-dessus, je trouve que le mystère ne tient pas vraiment debout. Si les ados avaient découvert les cassettes ensemble et en même temps, alors pourquoi pas, mais là, ça ne fonctionne pas vraiment.

« One last try I am giving life one last try »

Dans l’épisode 13, l’épisode où Hannah tente de parler de son histoire à une adulte, enfin, elle dit cette phrase : « Une dernière chance, je vais donner à la vie une dernière chance ».

Si la série saisit incroyablement bien la réflexion adolescente et même si cette phrase est symptomatique de l’égocentrisme et de l’immaturité de cet âge, j’ai envie de laisser cette trace, totalement minime, quelque part sur internet : ce n’est pas à la vie de nous donner une nouvelle chance, mais bien à nous de donner une nouvelle chance… à nous-même aka la vie. Nous sommes la vie, nous sommes notre vie. Quelques soient les embûches, grave, moins graves, horribles – même si tout semble horrible quand on a le nez dans notre caca – il ne faut pas rester dans son coin et attendre qu’un ange vienne nous tendre la main et nous sauver, comme dans une bonne vieille série américaine avec Michael Landon. Ça n’arrive pas ou alors rarement. C’est à nous de nous battre, de nous relever et d’avancer, avec tous les ressorts qui peuvent être à notre portée : le peu de force qu’il nous reste, un optimisme indécrottable, ou une foi – peu importe laquelle.
Et là-dessus, Hannah, je lui en veux, malgré tout ce qu’elle a subi, car jusqu’à la dernière minute, elle continue de culpabiliser les autres. Si la série nous place de son coté, tout compte fait : l’adolescente s’est-elle remise en question à un moment donné ou a-t-elle laissé les choses s’accumuler par une certaine lâcheté (en dehors de ce qui s’est passé dans le jacuzzi, bien sûr) ? 13 Reasons Why compte beaucoup sur l’empathie des spectateurs mais évite tout de même les questions gênantes qui rendent finalement Hannah tout aussi responsable de son suicide que les autres.

En conclusion, 13 Reasons Why mérite clairement d’être vue : la série de Brian Yorkey est brillamment écrite, très souvent juste et poignante. Quand j’en ai débattu avec d’autres personnes, quelqu’un m’a dit « c’est un sujet qu’il faut avoir connu pour comprendre la série », en parlant du suicide. Pour ma part, je pense juste qu’il faut avoir été adolescent pour comprendre 13 Reasons Why et surtout réussir à se mettre à la place de Hannah, quelque soit sa propre force de caractère. À voir donc, avec une mise en garde pour les plus jeunes.

5 réflexions au sujet de “[SÉRIE TV] 13 Reasons Why : Nécessaire, brillante et juste mais dangereuse”

  1. Je ne suis pas d’accord sur le point qui fait polémique décidément. Je ne trouve pas que Hannah ait tant que ça ce statut de gentille victime innocente, même si on a de la sympathie pour elle, vu son statut. Au contraire, elle a aussi sa part de responsabilité (elle ne voit pas par exemple les personnes capables de la « sauver » et ferme sa gueule sur le drame concernant Jessica). Je ne crois pas non plus que les K7 aient un rôle de bourreau à l’origine : je crois plus qu’elles le deviennent sous le poids de la culpabilité. Mais pour moi ce n’est pas forcément son rôle premier.

    1. c’est la force et la faiblesse de la série, c’est qu’elle se met à la place de Hannah, du coup je comprends son point de vue. Mais comme dans toutes histoires, il y a deux versions (voire plus selon le nombre d’interlocuteur).
      Je sais pas si tu connais la série My Mad Fat Diary : l’histoire se passe du point de vue de l’héroïne qui raconte sa vie et a un moment donné, les choses font qu’on trouve sa meilleure amie égoïste et insupportable. Dans un épisode de la saison 2, l’héroïne trouve le journal intime de sa meilleure amie et l’épisode retrace la relation de cet autre point de vue, permettant ainsi de réaliser qu’on était baladé à travers les oeillères de la narratrice, influencée par son propre ressenti qui ne collait pas toujours avec ce que percevait sa meilleure amie.
      Ceci étant dit, dans 13 reasons, dans l’épisode avec Zach, Hannah ne raconte pas toute la vérité et Clay découvre qu’elle a menti en disant que Zach avait jeté la lettre par-terre et s’en fichait, puisque ce dernier l’a finalement gardé. C’est un détail, mais on ne peut, du coup, pas croire tout ce que raconte Hannah finalement.

      1. Non toujours pas vu cette série, j’en entends beaucoup de bien ! Je comprends en tout cas (sur le papier) ta comparaison.
        Peut-être que la saison 2 va justement montrer ce qui s’est vraiment passé de manière objective. Mais déjà dans la saison 1, même si on est d’accord que c’est le point de vue d’Hannah qui prime, il y a une tentative de montrer qu’il y en a possiblement d’autres (et l’exemple avec Zach est très juste). Après peut-être que ça ne me choque pas dans le sens où je suis une adulte, je sais prendre du recul et me dire que le point de vue d’Hannah… ne reste qu’un point de vue justement.

      2. Nous sommes d’accord là-dessus, c’est son point de vue. Mais justement, vu que je suis une adulte également, je pense toujours à des plus jeunes qui découvrent la série avec beaucoup moins de recul. C’est pour ça que la série fait autant de polémique, mais finalement c’est toujours intéressant de débattre sur le sujet – et c’était le but recherché, je pense.
        En ce qui concerne la suite, il semblerait que le créateur de la série envisage de raconter une nouvelle histoire à chaque saison (comme Skins par exemple). Perso, je rêverai d’un épisode bilan qui reprendrait la saison mais du point de vue des parents, par exemple.

      3. C’est très sain de penser au bien de nos ados, je suis souvent sur ce terrain. Bien sûr qu’il ne faut pas mettre cette série entre n’importe quelles mains, qu’il faut discuter avec eux etc… Mais quand je vois toutes les conneries néfastes qu’ils regardent, tout ce qui se passe même de base dans un lycée, je ne suis pas sûre que cette série soit plus dangereuse que tous ces trucs dans lesquels ils sont et qu’ils vivent au quotidien (après c’est mon point de vue sur la question). Dans tous les cas, je crois qu’elle a réussi à être le sujet de beaucoup de conversations et c’est déjà une belle victoire effectivement 🙂
        Je n’ai pas vu Skins, je ne pourrais pas dire. Mais d’après ce que j’ai compris, il y aurait donc l’histoire d’Alex, du photographe, de Jessica/Bryce et du procès (les parents ont maintenant entendu le fichier MP3). Et je sais aussi que Hannah devrait « réapparaître » dans des flashbacks.

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