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#Confinement : 8 films pour apprendre à vivre seul avec soi-même… ou pas

Soyons honnêtes, y en a qui vivent mieux le confinement que d’autres. Soit parce qu’ils sont en famille (coloc, couple…) et qu’ils ont toujours quelqu’un à qui parler ; soit parce qu’ils sont d’un tempérament casanier et du coup, l’hibernation est leur passe-temps favori.
Pourtant, être seul, au cinéma, ce n’est pas toujours de tout repos : parcours initiatique, survie (ou pas), débrouillardise et avec une pointe de folie parfois… La solitude, la vraie, c’est parfois compliqué.

Voici 8 films de héros solitaires :

Seul au monde, Robert Zemeckis (2001)
Avec Tom Hanks, Helen Hunt, Nick Searcy
Le pitch : Chuck Noland, un cadre de Fedex, sillonne le monde pour améliorer les performances de son entreprise et la productivité de ses équipes. Il ne trouve la tranquillité qu’auprès de sa compagne Kelly. Mais à la veille de Noël, il reçoit un appel lui annonçant qu’il doit contrôler la livraison d’un colis urgent pour la Malaisie. Il n’en a que pour quatre jours et reviendra pour fêter le Nouvel An avec sa dulcinée. Chuck quitte Los Angeles à bord d’un petit avion. Mais au-dessus de l’Océan Pacifique, un orage éclate et prend par surprise l’équipage. Le crash est inévitable. Agrippé à un radeau de sauvetage, Chuck s’échoue sur une île déserte. Les jours passent et aucun secours en vue. Pendant quatre ans, le naufragé va tenter de s’adapter à cet environnement sauvage en surmontant l’épreuve terrible de la solitude.
Niveau de solitude : 95 % – Le mec finit par papoter avec un ballon et pleure quand celui-ci disparaît au large quand même…

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Gravity, de Alfonso Cuarón
Avec Sandra Bullock, George Clooney, Ed Harris
Le pitch : Pour sa première expédition à bord d’une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l’astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu’il s’agit apparemment d’une banale sortie dans l’espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l’univers. Le silence assourdissant autour d’eux leur indique qu’ils ont perdu tout contact avec la Terre – et la moindre chance d’être sauvés. Peu à peu, ils cèdent à la panique, d’autant plus qu’à chaque respiration, ils consomment un peu plus les quelques réserves d’oxygène qu’il leur reste. Mais c’est peut-être en s’enfonçant plus loin encore dans l’immensité terrifiante de l’espace qu’ils trouveront le moyen de rentrer sur Terre…
Niveau de solitude : 85 %Gravity dissèque la solitude et l’abandon à travers une aventure aussi fantastique visuellement et symboliquement fantastique. De l’abandon à la renaissance, il n’y a qu’un petit pas pour la Femme, un grand pas pour l’Humanité (hahaha).

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L’Odyssée de Pi, de De Ang Lee
Avec Suraj Sharma, Irrfan Khan, Adil Hussain
Le pitch : famille pour le Canada où l’attend une nouvelle vie. Mais son destin est bouleversé par le naufrage spectaculaire du cargo en pleine mer. Il se retrouve seul survivant à bord d’un canot de sauvetage. Seul, ou presque… Richard Parker, splendide et féroce tigre du Bengale est aussi du voyage. L’instinct de survie des deux naufragés leur fera vivre une odyssée hors du commun au cours de laquelle Pi devra développer son ingéniosité et faire preuve d’un courage insoupçonné pour survivre à cette aventure incroyable.
Niveau de solitude : 70% – Si un tigre sauvage tient compagnie au héros (ou pas), L’Odyssée de Pi est une aventure humaine où la mort frôle à chaque instant. Tout comme Gravity, Ang Lee livre une claque visuelle et un conte aux allures de parcours initiatique tout simplement ahurissant.

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Seul Sur Mars, de Ridley Scott (2015)
Avec Matt Damon, Jessica Chastain, Kristen Wiig
Le pitch : Lors d’une expédition sur Mars, l’astronaute Mark Watney (Matt Damon) est laissé pour mort par ses coéquipiers, une tempête les ayant obligés à décoller en urgence. Mais Mark a survécu et il est désormais seul, sans moyen de repartir, sur une planète hostile. Il va devoir faire appel à son intelligence et son ingéniosité pour tenter de survivre et trouver un moyen de contacter la Terre. A 225 millions de kilomètres, la NASA et des scientifiques du monde entier travaillent sans relâche pour le sauver, pendant que ses coéquipiers tentent d’organiser une mission pour le récupérer au péril de leurs vies.
Niveau de solitude : 95% – Être tout seul, c’est déjà pas drôle, mais alors sur une planète inhabitable où le moindre trou dans la combi peut-être fatal, c’est l’angoisse… sauf quand on est aussi intelligent et calme que le héros de ce film. Haletant, prenant mais aussi touché par un pointe d’humour et d’impossible, Seul Sur Mars donne une nouvelle dimension à l’isolation. Avec des patates au caca.

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127 Heures, de Danny Boyle (2011)
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara
Le pitch : Le 26 avril 2003, Aron Ralston, jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l’Utah. Il est seul et n’a prévenu personne de son excursion. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fin fond d’un canyon reculé, l’impensable survient : au-dessus de lui un rocher se détache et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d’hypothermie, en proie à des hallucinations… Cinq jours plus tard, comprenant que les secours n’arriveront pas, il va devoir prendre la plus grave décision de son existence.
Niveau de solitude : 110% – Décidément, Danny Boyle avait prévu tous les cas de figure ! Alors si 127 Heures n’est pas exactement une histoire de confinement, le héros se retrouve tout de même dans des conditions extrêmes où il va non seulement sombrer dans l’introspection mais également prendre une décision douleureuse. Rien que pour ça, on dépasse les 100%.

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Instinct de Survie, de Jaume Collet-Serra (2016)
Avec Blake Lively, Angelo Lozano Corzo, Jose Manuel Trujillo Salas
Le pitch : Nancy surfe en solitaire sur une plage isolée lorsqu’elle est attaquée par un grand requin blanc. Elle se réfugie sur un rocher, hors de portée du squale. Elle a moins de 200 mètres à parcourir à la nage pour être sauvée, mais regagner la terre ferme sera le plus mortel des combats…
Niveau de solitude : 99% – Une jolie blonde, un requin affamé et une mouette s’affrontent dans un survival sans merci. Non je plaisante… presque. Moins 1% pour la moyenneté de l’ensemble, Instinct de Survie ne m’a pas vraiment convaincue.

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Into The Wild, de Sean Penn (2008)
Avec Emile Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt
Le pitch : Tout juste diplômé de l’université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l’existence confortable et sans surprise qui l’attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres. Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s’aventurant seul dans les étendues sauvages de l’Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.
Niveau de solitude : 103% – A l’heure où on se demande si le confinement va nous permettre de nous élever spirituellement et de se recentrer vers l’essentiel, Into The Wild raconte l’histoire vraie d’un jeune homme qui a préféré tourner le dos à un avenir bourgeois pour ne faire qu’un avec la nature. Cela a failli être une belle histoire.

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Wall-E, de Andrew Stanton (2008)
Avec Ben Burtt, Elissa Knight, Jeff Garlin
Le pitch : Faites la connaissance de WALL•E (prononcez « Woaaaaaalli ») : WALL•E est le dernier être sur Terre et s’avère être un… petit robot ! 700 ans plus tôt, l’humanité a déserté notre planète laissant à cette incroyable petite machine le soin de nettoyer la Terre. Mais au bout de ces longues années, WALL•E a développé un petit défaut technique : une forte personnalité. Extrêmement curieux, très indiscret, il est surtout un peu trop seul… Cependant, sa vie s’apprête à être bouleversée avec l’arrivée d’une petite « robote », bien carénée et prénommée EVE. Tombant instantanément et éperdument amoureux d’elle, WALL•E va tout mettre en oeuvre pour la séduire. Et lorsqu’EVE est rappelée dans l’espace pour y terminer sa mission, WALL•E n’hésite pas un seul instant : il se lance à sa poursuite… Hors de question pour lui de laisser passer le seul amour de sa vie… Pour être à ses côtés, il est prêt à aller au bout de l’univers et vivre la plus fantastique des aventures !
Niveau de solitude : 50% – Ok le film parle des aventures solitaires d’un robot sur une Terre abandonnée… mais rappelez-vous de l’état dans lequel on découvre les humains dans le film. C’est ce qui nous attend à la fin du confinement !

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Et vous, quel(s) film(s) de solitaire vous tente ?

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