Même si les cinémas français n’ont eu que 6 mois d’activité sur douze, Covid-19 oblige, 2020 est tout de même venu avec son lot d’absurdités et de déceptions annuelles. Comme d’habitude, les films d’horreur à la manque trônent en tête des ratages sur grand écran MAIS ce serait leur faire trop d’honneur de les prendre en considération, car – soyons honnêtes – ces films n’offraient rien d’affriolant sur le papier.
Anyhoo, voici mon top 5 (et non 10) des flops de l’année :
Antebellum, de Gerard Bush et Christopher Renz
Souffrance. Le premier mot qui m’ait venu à l’esprit quand je suis sortie de la salle, l’exemple parfait du « je n’attendais rien et je suis quand même déçue ». Le film cumule les lieux communs, les discours simili « black power » qui sonne creux, des twists fumeux, une chapitrage inutile et des personnages absolument détestables, le tout dans une réalisation pénible, ultra lourde et vulgairement pompeuse.
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Brutus vs César, de Kheiron
Malgré deux premiers films réussis, Kheiron se vautre méchamment dans une comédie pataude et poussive, qui au lieu d’arriver en salles, finira ses vieux jours dans le fourre-tout de Prime Video. Tant mieux ?
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Terrible jungle, de Hugo Benamozig et David Caviglioli
La sensation paralysante d’être pris au piège devant un film foutraque et franchement mal branlé, voilà ce que vous imposera le navrant Terrible Jungle. Entre actes manqués et brouillon abandonné, ce film est heureusement facile à oublier.
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Les Nouveaux Mutants, de Josh Boone
Après des années de report, on peut dire que ce film à lutter pour maintenir sa place en salles. Du coup j’y ai cru. Et j’aurai pas dû. Josh Boone livre une origin story scolaire, lisse et attendue qui balade le spectateur dans du vite avant de mettre toutes ses billes dans le quart d’heure final. 20 ans de retard, donc…
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Les Traducteurs, de Régis Roinsard
Voilà un film que j’attendais et qui s’annonçait comme un whodunnit prometteur. A l’arrivée, le fillm choral européen s’essoufle trop rapidement, Lambert Wilson cabotine et le reveal n’étonne plus personne. Beaucoup trop d’effort pour si peu, c’est vraiment dommge.
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Mentions spéciales aux films d’horreur particulièrement épouvantables de l’année :
- The Boy : La Malédiction de Brahms, de William Brent Bell : Non seulement le film n’est pas terrible, mais en plus l’histoire modifie totalement l’intrigue du premier opus dont il est la suite, pour tenter de rattraper tardivement la mode des poupées hantées… Pourquoi ?
- Nightmare Island, de Jeff Wadlow : Trop de storylines dans un film qui n’a ni queue ni tête, on frôle le nanar mais ce sera juste un navet.
- The Grudge, de Nicolas Pesce : soft reboot régurgité par le ventre mou d’Hollywood, en plus d’être incompréhensible, The Grudge est une foirade totale.
- The Rental, de Dave Franco : Totalement soporifique, le film tente de faire passer la crise de la trentaine pour de l’ambiance. Inabouti et amorphe, The Rental réussira peut-être à nous rendre plus méfiant la prochaine fois qu’on louera un airbnb… (par exemple, s’il n’y a aucun avis sur l’annonce, il faut peut-être éviter).
Et vous, quels films regrettez-vous d’avoir vu cette année ?