Drame

[CRITIQUE] Pas de Vagues, de Teddy Lussi-Modeste

Julien est professeur au collège. Jeune et volontaire, il essaie de créer du lien avec sa classe en prenant sous son aile quelques élèves, dont la timide Leslie. Ce traitement de faveur est mal perçu par certains camarades qui prêtent au professeur d'autres intentions. Julien est accusé de harcèlement. La rumeur se propage. Le professeur et son élève se retrouvent pris chacun dans un engrenage. Mais devant un collège qui risque de s'embraser, un seul mot d'ordre : pas de vagues...

Drame

[CRITIQUE] Arthur Rambo, de Laurent Cantet

Qui est Karim D. ? Ce jeune écrivain engagé au succès annoncé ou son alias Arthur Rambo qui poste des messages haineux que l’on exhume un jour des réseaux sociaux...

Comédie

[CRITIQUE] La Vie Scolaire, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

Une année au cœur de l'école de la république, de la vie... et de la démerde ! Samia, jeune CPE novice, débarque de son Ardèche natale dans un collège réputé difficile de la ville de Saint-Denis. Elle y découvre les problèmes récurrents de discipline, la réalité sociale pesant sur le quartier, mais aussi l'incroyable vitalité et l'humour, tant des élèves que de son équipe de surveillants. Parmi eux, il y a Moussa, le Grand du quartier et Dylan le chambreur. Samia s'adapte et prend bientôt plaisir à canaliser la fougue des plus perturbateurs. Sa situation personnelle compliquée la rapproche naturellement de Yanis, ado vif et intelligent, dont elle a flairé le potentiel. Même si Yanis semble renoncer à toute ambition en se cachant derrière son insolence, Samia va investir toute son énergie à le détourner d'un échec scolaire annoncé et tenter de l'amener à se projeter dans un avenir meilleur...

Drame

Les Héritiers : Comme un air de déjà-vu (Écrire Pour Exister à la française ?)

Rares sont les films qui réussissent à dresser un portrait sur des jeunes de banlieue sans servir des clichés agaçants, tout en alliant une histoire convaincante et émouvante. Les Héritiers réussit presque à relever le défi haut la main, malgré une première partie un peu bancale. Le problème ? C'est simple : Richard LaGravenese a fait exactement le même film (à quelques détails près) il y a quelques années, Écrire Pour Exister. Ça et le fait que Marie-Castille Mention-Schaar puise dans les bons sentiments larmoyants pour toucher son public alors que son film est déjà bien chargé émotionnellement. Dommage.

Drame

Foxfire – Confessions d’un gang de filles : D’abord le feu, puis les cendres…

A la fois tumultueux et fascinant, le nouveau film de Laurent Cantet (Entre les murs, 2008) observe le parcours vertigineux d’un gang de filles féministes, qui franchissent la limite entre la justice et la criminalité. Alourdi par une réalisation éparpillée, Foxfire - Confessions d’un gang de filles, la deuxième adaptation du livre de Joyce Carole Oates, souffre de longueurs et de nombreux passages à vide… Le résultat n’en est pas moins intéressant mais aurait mérité quelques coupes salvatrices, afin de retranscrire et maintenir la vivacité et la fougue des Foxfire de bout en bout.