News, Tops & Flops

#OnIraTousAuCinema Les films à (re)voir dès la réouverture des cinémas le 22 juin

Enfin, on y est : après le déconfinement, la vie semble retrouver son chemin vers les salles de cinéma qui rouvriront dès le 22 juin. A l'occasion, de nombreux films qui ont vu leurs exploitations mis en pause ou leurs sorties mises en stand-by se bousculeront sur nos écrans. Que choisir ? Voici mes préférences et il y en a pour tous les goûts (ou presque).

Comédie

[CRITIQUE] Play d’Anthony Marciano

En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.

Comédie

[CRITIQUE] Rosalie Blum, de Julien Rappeneau

Mignon et sans prétention, Rosalie Blum est une histoire de rencontres et d'actes manqués, un chassé-croisé entre des personnages à la bonhomie attachante. Julien Rappeneau narre des tranches de vie aux apparences banales, livrant un film accessible et frais, qui donne le sourire et permet de passer un bon moment. Néanmoins, à cause d'un manque de piquant et d'un traitement sans risque, Rosalie Blum frôle de peu le téléfilm.

News

La Belle Saison : Table ronde avec Catherine Corsini

Il y a quelque jours, j'ai été conviée à une table ronde pour échanger avec Catherine Corsini au sujet de son nouveau film La Belle Saison. Le moment de revenir sur les nombreux combats présents dans son film, entre féminisme, amours cachées et sexualité, tout en parlant de son choix d'actrices et du message que la réalisatrice souhaitait faire passer avec son film.

Drame, Romance

[CRITIQUE] La Belle Saison, de Catherine Corsini

Naturel et solaire, le film de Catherine Corsini séduit par sa simplicité et son authenticité à la fois déconcertante et touchante. La Belle Saison raconte un amour ordinaire et brûlante, entravé par les mœurs d'une époque marquée par le début d'un féminisme historique. À travers l'engagement visible de ses actrices, Catherine Corsini signe un film beau et sauvage, oscillant entre son contexte assez fort et ses personnages sensibles et sans fioriture. Formidable.

Concours

[CONCOURS] La Belle saison : Gagnez des places de cinéma pour voir le film !

À l’occasion de la sortie du film La Belle Saison de Catherine Corsini, le 19 août 2015, tentez votre chance pour gagner des lots de 2 places de cinéma (5×2) pour aller voir le film près de chez vous ! Pour participer...

Comédie

Jacky au royaume des filles : Vide et consternant

Parodie creuse, Jacky au royaume des filles se contente d'inverser les rôles sans jamais aller plus loin. Malgré quelques rares bonnes idées et un casting étonnant, Riad Sattouf se complaît dans la bouffonnerie et comble le vide abyssal de son scénario éculé avec des gags benêts et sous la ceinture.

Césars

Césars 2013 : Amour râfle tout et Camille Redouble rentre bredouille

Alors que la 38e cérémonie des Césars 2013 vient de se terminer et que les claviers d'ordinateur en prennent pour leurs grades, retour sur la soirée évènement du cinéma français. Après son discours d'ouverture, Jamel Debbouze a laissé la place à Antoine De Caunes, le maître de cérémonie. Comme toujours, c'était une soirée assez guindée, qui se caractérise surtout par des introductions perchées faites par ceux qui remettent un César, comme un exercice de récitation dont le manque de sincérité ne joue pas en leur faveur (Isabelle Carré, Céline Salette, si vous me lisez... ça, c'est pour vous). De temps à autre, des humoristes et/ou acteurs plus ou moins drôles venaient tenter de relever le niveau, mais rien à faire... Entre Audrey Lamy qui pousse, encore une fois, la chansonnette, Manu Payet ou encore Marina Fois, la légèreté n'était pas vraiment au rendez-vous. Bon après tout, on est pas là pour ça. Heureusement, on a tout de même eu le droit à quelques moments mémorables...

Cérémonies, Césars

Césars 2013 – Nominations

Vendredi matin sont tombées les nominations aux Césars 2013. Encore une fois, les déceptions et les surprises sont aux rendez-vous, et on n’hésite pas à récompenser la suffisance et le sur-jeu Apparemment, il n’y a pas assez de films qui valent le coup en 2012 et on retrouve les mêmes dans toutes les catégories ou presque… En effet, c’est (pour moi) un énorme choc que de voir le film Camille Redouble nommé 13 fois (!!!), face aux monstres De Rouille et d’Os, Holy Motors et Amour. C’est assez surprenant, surtout pour un film aussi fade et sans véritable performance aussi bien technique qu’artistique. On notera aussi le fait que Florent Emilio-Siri a tout simplement été oublié dans la catégorie “Meilleur réalisateur” pour le superbe film Cloclo, (alors que Benoît Magimel a été nommé !). Pour finir le tableau : apprenez que Jamel Debbouze sera le président de la cérémonie. Si aux Oscars on mise plutôt sur le show (off) à tendance mélo, aux Césars, clairement, on penche plutôt vers la condescendance et les nominations entendues et prétentieuses. Quel monde imparfait !

Comédie

Camille Redouble – Intéressant mais pas suffisant

Depuis sa sortie, je n’entends que du bien au sujet de Camille Redouble : « rafraichissant, léger, “un plaisir de revoir les années 80” », etc, etc… Donc je me suis naturellement dit : je ne peux pas passer à coté. L’histoire avait l’air sympa et j’aime bien Noémie Lvovski. Après avoir vu le film, à vrai dire je ne sais pas trop quoi en penser. Tout démarre comme une banale tranche de vie où on découvre Camille adulte, alcoolique, plaquée par son mari et peu de temps après, elle se réveille dans le passé et elle a 16 ans. Une chance pour elle de ne pas répéter les mêmes erreurs…