Drame

[CRITIQUE] Climax, de Gaspar Noé

Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif. En 1996, à l’appel d’une chorégraphe de renom, un groupe de danseurs urbains se retrouvent dans un local de répétition isolé en bordure d'une forêt, par un temps enneigé. Dans un monde sans téléphone portable ni Internet, ils répètent une dernière fois avant de s'envoler pour les États-Unis. À l'issue de la répétition, les danseurs se lancent dans une fête pour décompresser. Mais très vite, il apparaît que quelqu'un a versé une substance illicite dans la sangria qu'ils buvaient. Quand certains s’entraînent dans une transe dansante sans fin, d'autres plongent dans la démence et l'horreur.

Comédie, Drame, Policier

[CRITIQUE] Inherent Vice, de Paul Thomas Anderson

Compliqué, fade, laborieux… le dernier film de Paul Thomas Anderson réussit si bien à retranscrire la vision enfumées des années hippies qu'il n'en reste qu'un amas de dialogues insipides, à la frontière d'élucubrations incompréhensibles et d'inspirations psychédéliques. Coincés quelque part entre le trip planant et les essais un peu arty, Inherent Vice, c'est presque deux heures et demie perdues dans un océan de vide où des acteurs talentueux s'agitent sous la houlette d'un cinéaste d'ordinaire... extraordinaire mais qui, pour la première fois, se plante violemment.