ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ
QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM.
Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps. Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez.
Pour ma critique sans spoiler du film, c’est par ici.
Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?
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La saga Spider-Man, c’est un peu le même combat que la saga X-Men. Le premier film de Sam Raimi est arrivé en 2002, à l’heure où le grand public et Hollywood découvrait tout juste le potentiel (en dollars) des films de super-héros (et autres produits dérivés), bien avant la notion d’univers partagés, parallèles, multiples ou autres. On le sait tous, la trilogie Raimi n’était peut-être pas la plus fidèle mais elle était portée par la nouveauté du genre – à l’époque – et le caractère fédérateur d’un des super-héros les plus plus populaires (DC Comics, Marvel et autres confondus). En effet, aux cotés de milliardaires qui se construisent des gadgets pour combattre le mal, d’aliens ou de dieux/déesses surpuissants et autres mutations génétiques involontaires, se trouve ce bon vieux Peter Parker, un adolescent maladroit, orphelin et un peu loser qui – merci madame Pasdebol – se fait mordre par une araignée cracra et se réveille du jour au lendemain avec des supers pouvoirs et l’envie de défendre la veuve et l’orphelin. Marvel Comics a su, à l’époque, créer un personnage accessible qui a rapidement su conquérir les lecteurs de comics qui, rappelons-le, jusqu’aux années 2000-2010 étaient encore considérés comme des geeks associables et bizarres (merci Hollywood pour cette petite revanche).
Oui mais voilà, après l’explosion des films de super-héros qui ont fini par comprendre que ce serait finalement bien de coller un peu plus aux aventures papier, la version Spider-Man par Raimi a vu ses défauts prendre de l’ampleur (le casting, de manière générale, Spider-Man 3 en particulier – même si, personnellement, je l’aime bien). En 2012, Sony lance un reboot – bien trop tôt – mu par la volonté de faire face à la concurrence qui avait pris pas mal d’avance, entre le MCU florissant chez Marvel Studios, le succès de la trilogie The Dark Knight et l’approche de Man of Steel chez Warner Bros, tandis que la 20th Century Fox relançait déjà sa franchise phare avec X-Men First Class. De façon logique, Sony a souhaité calibrer son nouveau Spider-Man pour également plaire aux adolescents, mais entre la tragédie Twilight qui faisait fureur au même moment et une origin story beaucoup trop réchauffée, The Amazing Spider-Man a moyennement convaincu les foules en proposant un film tricoté autour de la romance trop niaise entre Peter Parker et Gwen Stacy, tandis que Le Destin D’un Héros, sa suite en 2014, s’est royalement crashé en plein vol.
Alors qu’un rassemblement de super-vilains pour doper la franchise (Sinister Six) et des suites pour The Amazing Spider-Man avaient été annoncées, Sony a fait marche arrière et accepte finalement un arrangement avec Marvel Studios en 2015 pour une garde partagée. Welcome home, Spidey ? Oh que oui ! Ce reboot relance un super-héros léger et divertissant, comme Marvel Studios sait bien le faire. Et, malgré le manque d’enjeux et une fin qui possèdent pas mal de bémols discutables (le combat final moyen et la révélation MJ), j’adhère complètement à Spider-Man… 3.0 ?
Enfin bon, la review est déjà faite… Passons aux spoilers !
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Première scène bonus : un teasing « Sinistre » ?
Description : Vaincu, Adrian Toomes aka Le Vautour se retrouve en prison. Dans un couloir, il croise un homme avec un tatouage dans le coup qui représente un scorpion (et qu’on voit plus tôt dans le film). Ce dernier dit au Vautour qu’il connait des gens à l’extérieur qui pourrait tuer Spider-Man, cependant il lui faut l’identité du super-héros. Le Vautour répond que s’il le savait, Spider-Man serait déjà mort. Scorpion semble le croire et la scène se termine avec Le Vautour qui part rejoindre sa famille au parloir.
Cette scène dit deux choses. La première est claire : Le Vautour est reconnaissant envers Spidey car il a sauvé la vie de sa fille et décide donc de protéger son identité. C’est un petit pied-de-nez aux autres méchants Marvel qui, même enfermés, continuent de ruminer leurs défaites. Ici, le film choisit de dépeindre un méchant plus humain et moins caricatural (moi, méchant ; moi tuer gentil héros), ce qui rend le personnage appréciable et moins clownesque que – par exemple – le Bouffon Vert qui, version Sam Raimi, poussait la vengeance un peu trop loin (et était carrément naze version Webb).
L’autre « chose » reste une supposition qu’on devine assez facilement. Le Scorpion (de son vrai nom MacDonald « Mac » Gargan) est un méchant connu du Spider-Verse. Suite à des expériences génétiques, Scorpion possède un force et des réflexes super-développés, il se balade dans une armure doté d’une queue cybernétique se terminant par un dard, qu’il peut commander mentalement afin de s’en servir comme arme : acide, gaz, lame et autres joyeusetés.
Mais le plus intéressant, c’est que Scorpion a fait équipe avec des super-vilains dont les Sinister Six… aux cotés du Vautour. Ce dernier va-t-il retourner sa veste ou Scorpion constituera-t-il sa propre équipe pour la suite ? En tout cas, se serait intéressant de découvrir ENFIN les Sinister Six au cinéma.
À noter également, même si Kevin Feige reste perplexe quand la productrice de Sony, Amy Pascal, parle d’une alliance entre leur Spiderverse (vu que Sony garde la main dessus) et le MCU, il y a tout de même le film Venom qui a été annoncé, avec Tom Hardy en tête d’affiche, mais – info intéressante – MacDonald « Mac » Gargan a également fusionné avec Venom dans un arc où il découvre l’identité secrète de Spider-Man (Marvel Knights Spider-Man).
A priori, la piste Sinister Six est la plus plausible, mais bon… à garder en tête.
Deuxième scène bonus : la leçon de Captain America
Description : Après plusieurs caméos dans le film, Captain America est de retour pour une petite leçon de morale sur… la patience ! À la fin de son speech, il demande à quelqu’un hors-champ s’il y a encore d’autres vidéos à faire.
C’est bien connu, un vrai fan reste jusqu’à la tooouuute fin du générique dans l’espoir d’avoir des bribes d’infos sur la suite. Dans le film, qui se passe dans l’univers lycéen de Peter Parker, Captain America intervient souvent dans des petites vidéos de motivation pour donner quelques bons conseils aux étudiants. Le film réutilise ce gimmick dans la dernière scène bonus, faisant référence évidemment à la patience des fans qui devront attendre… avant de découvrir la suite (concernant un Spider-Man : Homecoming 2 ou le MCU).
A noter que Deadpool nous avait déjà fait le coup l’année dernière.
Oh et puis, vous avez vu ? Captain America porte le costume qu’il avait dans Avengers. Ca ne date pas d’hier, donc…
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Timeline : en quelle année se déroule le film ?
Dès le début du film, Spider-Man : Homecoming place un cadre précis : l’intro montre Adrian Toomes travaillant sur le chantier d’une New York en ruine après la bataille post-Avengers (la présence du cadavre du Leviathan Chitauri ne laisse place à aucun doute), signifiant donc que le début du film se passe en 2012 (date du film). Le film enchaîne avec une titraille annonçant « 8 ans plus tard »… ce qui nous envoie donc en 2020. Wait. What?
Ayant vu le film aux cotés de M. Les Toiles Héroïques, je me dois de vous dire que c’est lui qui m’a parlé de ce problème en premier. Après un petit échange par messageries interposées, il était clair qu’on avait un problème de timeline : Spider-Man : Homecoming décale-t-il Avengers en 2009 (réduisant la phase 1 à un an) ou le film se passe-t-il réellement en 2020 ? Sauf que la Phase 1 en un an, ce n’est pas possible : comme le souligne LTH, Vision dit bien dans Captain America – Civil War que Tony Stark a révélé qu’il était Iron Man huit ans auparavant (Iron Man 1 est sorti en 2008), situant bien Civil War en 2016. Donc on peut bien placer le film Avengers en 2012.
Donc Spider-Man : Homecoming se place bien en 2020… ou en tout cas, approchant 2020… Mais alors, pourquoi laisser passer 4 ans entre Civil War et Spider-Man : Homecoming dans ce cas ?
Ma théorie pour expliquer ce couac : Peter-Parker est un lycéen en seconde, il est jeune et nous ne verrons pas la suite de ses aventures avant Avengers 3 et potentiellement Avengers 4. Sauf que, si on place Spider-Man : Homecoming en 2017 et qu’on le retrouve APRÈS Infinity War, Peter Parker sera sorti du lycée et sa chronologie narrative ne tiendra plus (surtout maintenant qu’on sait que MJ est dans les parages et que le Scorpion en veut à sa peau). C’est un peu tiré par les cheveux, mais si 4 ans ne se voient pas vraiment sur un visage adulte, sur un visage plus jeune et un personnage adolescent, cela peut se voir rapidement. Et personne n’a envie de revoir un trentenaire jouer un personnage de 18 ans, n’est-ce pas ? De plus, ce serait dommage de rebooter Spider-Man avec un Peter Parker jeune et trublion pour finalement le découvrir dans des suites où il sera déjà devenu un jeune adulte.
Autres problèmes, dans le film, Donald Glover incarne Aaron Davis (on y reviendra plus tard) qui est sensé être né en 84 puisqu’il dit avoir 33 ans ET, sur le tournage, il y avait des affiches annonçant une expo « Stark World Expo 2018 ». Tout cela laisse à penser que le film se déroule bien en septembre 2017 (le bal Homecoming ayant généralement lieu à la rentrée aux US).
Mouais… Alors, personnellement, je dirais que l’âge de Steve Rogers avait déjà fait débat à l’époque d’Avengers ; que les affiches dans la rue ne sont pas toujours enlevées dès qu’un événement est fini (ça peut être une vieille affiche) OU alors cela pourrait aussi être une affiche mise en avance pour un événement futur. De plus, rappelez-vous : Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 se passe en 2014, ce qui renvoie bien Infinity War en 2018.
Dans sa précipitation, Marvel Studios crée un problème de timeline supplémentaire, déjà créé avec un gap conséquent coté Gardiens de la Galaxie. L’introduction de Spider-Man : Homecoming laisse peu de place au doute, la phase 1 (et 2 avec Iron Man 3 indiqué en 2012 lors de sa première rencontre avec Aldrich Killian à l’an 2000, Les Gardiens de la Galaxie indiqué en 2014 après l’enlèvement de Peter…) étant bien verrouillée dans le temps. Sans cette indication (« 8 ans plus tard ») on ne se poserait peut-être pas la question et le film pourrait très bien se passer à la rentrée 2017, quitte à placer Spider-Man 2 AVANT Infinity War même si le film sortira après. Personnellement, ça me va très bien si on oublie cette indication de temps (comme on « oublie » le Gant de l’Infini dans Thor).
Bref, en admettant que le film se déroule bien en 2017, la notion de temps est donc fausse. Marvel Studios, aka Kevin Feige, a des explications à donner à ce sujet, puisque Spider-Man : Homecoming ne peut décemment pas se dérouler après Infinity War.
>>> Rendez-vous sur les Toiles Héroïques, le Boss y explique bien mieux les théories de timeline
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Univers croisés et double Spidey ?
Officiellement, Spider-Man : Homecoming avait un but précis : rebooter la saga (en montrant à Sony who’s the boss) et proposer une version plus jeune histoire de rafraîchir le MCU (à l’instar de la concurrence qui vise la noirceur chez leurs héros). C’est un parti pris que Marvel Studios assume et continue d’affirmer quand on leur demande (à Kevin Feige, notamment) si des films Rated R à la Deadpool ou Logan sont à venir : la réponse est non, en tout cas pas pour les 4 ans à venir.
Cependant, même si le film de Jon Watts reste léger et solaire, il plante tout de même des indices sur les directions possibles du futur de Spider-Man dans le giron Marvel Studios. À l’annonce du retour de Spidey, la question était surtout les lèvres : un autre Peter Parker ou… ? Les studios ont finalement fait le choix de conserver Peter Parker dans le personnage, avec logique car c’est le Spider-Man d’origine et surtout le plus connu. Pourtant, dans Spider-Man : Homecoming, le film nous épargne les intrigues classiques (comment Peter devient Spidey, la mort de l’oncle Ben) et cristallise LA phrase culte du film « De grands pouvoirs impliques de grandes responsabilités » dans la trame générale. Tout cela pour enfin proposer autre chose, en invitant d’autres personnages connus du spiderverse, notamment à travers ses camarades d’écoles. Pas (encore) de Harry ou Norman Osborn, ni de J. Jonah Jameson… place à Ned Leeds, Liz Allen ou encore Flash Thompson (personnage déjà aperçu dans les films de Sam Raimi et Marc Webb).
À noter d’ailleurs que le film joue avec nos nerfs : dès la première apparition de Betty Brant (Angourie Rice), difficile de ne pas penser à Gwen Stacy à cause de son look similaire ; tandis l’acteur de Ned (Jacob Batalon) ressemble beaucoup à Ganke Lee, soit le meilleur ami d’un autre Spider-Man. Et d’ailleurs…
Le vrai spoiler dans tout ça vient de façon un peu inattendue à travers le personnage incarné par Donald Glover, voyou pas très convaincu dans Spider-Man : Homecoming, il passe presque inaperçu. Pourtant, c’est un super-méchant également, le Rôdeur, dans une Terre alternative du Marvelverse. Et puis surtout, en une phrase, il parvient à exciter tous les fans en une seconde : « j’ai un neveu qui vit dans le quartier ». Et oui, pas n’importe lequel, d’ailleurs. Aaron Davis est l’oncle de Miles Morales, le Spider-Man de la version Ultimate !!! Ding ding ding ! Deux Spider-Man pour le prix d’un ? Pas tout à fait : si Miles Morales existera dans le MCU, ce n’est pas sûr qu’il endosse le costume… Affaire à suivre.
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Zendaya : La nouvelle MJ
Dès le casting de Zendaya, les internets (et pas toujours les meilleurs) se sont enflammés : serait-elle MJ ? (et je vous épargne les réflexions racistes qui ont suivi). Rapidement, Marvel Studios a noyé le poisson : il n’y a pas de Mary-Jane Watson dans le film. OK. Je vous avoue un truc : quand Zendaya a été castée, j’avais espérée qu’elle soit Tigre Blanc (hihi).
Sauf que le personnage de Zendaya est introduit dans le film en tant que Michelle et présenté comme une ado atypique et un poil cynique, avant de révéler à la fin que ses amis l’appelle… MJ.
Outre la question « quels amis ? » (vu qu’elle n’a pas l’air hyper sociable dans le film et elle dit elle-même qu’elle n’a pas d’ami au début du film), une autre, plus indignée, subsiste : QUEL EST CE FUCK ? Elle ne ressemble pas du tout à MJ Watson. Au-delà de la couleur de peau, y a des petits fondamentaux tout de même : MJ Watson est rousse. Rousse, rousse, rousse. Et populaire. Et un peu bimbo. Le personnage de Zendaya est, moralement, l’opposée d’une MJ Watson, on est loin du personnage ouvert et solaire que l’on connait (et je me fiche de sa couleur de peau, soyons clairs).
Pourtant, Kevin Feige insiste : ce n’est pas Mary Jane Watson, mais une autre MJ. Et quand on cherche un peu, il y a bien une Michelle dans l’univers de Spider-Man…
Affaire à suivre, aussi.
Dans tous les cas, l’idée de voir Zendaya en MJ me déplaît, car en une phrase Spider-Man : Homecoming fait un bond en arrière alors que le film avait réussi à me surprendre tout du long. L’idée d’une énième romance sirupeuse entre Peter et un de ses love-interests me donne froid dans le dos.
Et puis zut, quitte à sortir des sentiers battus et proposer de la nouveauté, qu’on ramène Felicia Hardy (le seul truc qui m’avait fait rêvé dans TASM 2) !
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Caméos et easter eggs :
D’abord les caméos évidents :
Tony Stark/Iron Man (Robert Downey Jr) : je craignais qu’il vampirise le film, mais finalement ses apparitions sont plutôt bien dosées (même si je regrette que la bande-annonce dévoile Iron Man pendant le sauvetage du bateau). Le bémol, c’est l’iron-man-isation du costume de Spider-Man qui se retrouve avec une intelligence artificielle et des gadgets à gogo. Si Tony Stark a une chose à ajouter au costume de Spider-Man, ce sont bien des pattes d’araignée 🙂 ! D’ailleurs, à la fin quand on découvre un autre costume avec des armatures dorées, j’y ai cru. Peut-être la prochaine fois ?
Happy Hogan (Jon Favreau) : Coulson étant occupé pour cause de mort officielle coté Avengers, alors qu’il rayonne dans la série Agents of Shield (et sa saison 4 de folie, au passage), on retrouve un Jon Favreau pas rancunier malgré ces déboires avec Marvel Studio et la réception critique de ses films – notamment Iron Man 2 – dans la peau de Happy Hogan, le chauffeur de Tony Stark. Il fait le lien entre Peter et son boss. Fondamentalement inutile, certes, mais très sympatoche.
Steve Rogers/Captain America (Chris Evans) : affublé de son horrible costume moulant version Avengers, Captain America est un autre fil rouge des caméos du film, puisque le héros apparaît régulièrement dans des vidéos destinées à motiver les élèves du lycée de Peter Parker. Et une scène post-générique, bien sûr.
Stan Lee : comme toujours, la figure emblématique de Marvel, et créateur de Spider-Man (avec Steve Ditko), s’invite dans le film pour un caméo classique.
À noter que Stan Lee a récemment perdu sa femme – aperçue à ses cotés dans X-men Apocalypse 😦
Pepper Potts (Gwyneth Palthrow) : absente pour cause de rupture dans Civil War, le personnage revient toute radieuse aux bras de Tony Stark à la fin du film, teasant même un prochain mariage… ah ? (j’y crois pas au bonheur dans Marvel, elle va mourir et Tony raccrochera définitivement son armure de triste. Voila #théorie).
Et les easters-eggs
La musique du logo Marvel Studios : alors que ce logo a été récemment modifié, pour Spider-Man : Homecoming, les studios célèbrent le retour du héros en remplaçant la musique d’origine par le thème Spider-Man. De quoi donner le sourire dès le début !
Le visage du Principal Morita vous dit quelque chose ? Normal, Kenneth Choi a déja été vu dans… Captain America 1 où il jouait Jim Morita, un membre des Howling Commandos. Outre le nom de famille, on peut apercevoir dans le bureau du principal deux photos des Howling Commandos. Donc le lien de parenté ne fait plus de doute, n’est-ce pas ?
Et puis ça explique les vidéos de Captain America dans le lycée (malgré le fait que le film se passe APRÈS Civil War et que, techniquement, Captain America est devenu un fugitif – donc plus vraiment un exemple pour les ados u_u).
Je vous parlais de l’armure de Spidey et de sa voix artificielle. Le film réserve une petite surprise à ce sujet : la voix de la fameuse Suit Lady est interprétée par Jennifer Connelly. Non, aucun rapport avec la version de Hulk d’Ang Lee. C’est amusant car, dans la vie, Jennifer Connelly est mariée à Paul Bettany, aka ex-Jarvis et Vision.
C’est pas grand chose, c’est plus un petit plaisir perso : Logan Marshall-Green est dans le film, c’est le premier Shocker, avant qu’il ne soit tué (accidentellement !) par le Adrian Toomes. Il faut quand même avouer que la ressemblance entre cet acteur et le dieu vivant Tom Hardy est frappante. Il y a déjà un air de Venom avant l’heure !
Des yeux plus aguerris noteront la présence d’Amadeus Cho dans le film (mentionné dans Captain America – Le Soldat de l’Hiver).
La ceinture magique de Thor : le Megingjord. Originellement issue de la mythologique nordique de Thor, le Megingjord est effectivement une ceinture magique qui décuple la force de Thor. Coté comics, la ceinture apparaît à Asgard, notamment via Odin qui cherche à déjouer le Ragnarok. Je trouve ça un peu dommage que ce soit maintenant un outil créé par Tony Stark.
Le petit tacle à la concurrence
Généralement, Marvel Studios joue fair-play et évite de se moquer de la concurrence, qui ne lui rend pas toujours la pareille (cf. Lego Batman Movie). Volontaires ou non, Spider-Man : Homecoming balance des petits taquets mine de rien, avec humour.
Certes, le personnage de Flash Thompson existe bien dans le spiderverse, mais la réflexion de la prof quand elle le remet à sa place en cours « il ne suffit pas d’être le plus rapide pour être le meilleur » a un sacré double-sens. Et puis pourquoi pas, après tout la série The Flash a emprunté pas mal de choses à Spider-Man (le coté héros par accident, l’esprit léger des deux héros qui se ressemblent beaucoup en terme de psychologie de personnages et d’ambiance…) et aux films de Sam Raimi : regardez donc l’épisode 1 de la saison 2, la remise des clés de la ville à Barry Allen/The Flash… Il y a comme un air de déjà-vu ^^
L’autre moment plus flagrant, c’est quand Spidey retrouve Aaron Davis (Donald Glover) pour l’interroger et qu’il passe son armure en « mode interview ». Il se met à parler avec une grosse voix déformante. Hilarant oui, mais qui fait ça déjà ? Ah oui… Batman ! XD
Scènes coupées
Vous l’aurez remarqué, il manque des scènes vues dans la fameuse bande-annonce dévoilée en décembre 2016, donc certaines qui faisaient bien baver d’envie : voir Spider-Man et Iron Man « voler » ensemble, ainsi que la scène du Vautour qui atterrit les ailes déployées.
Et pour cause : ces deux scènes ont été faites uniquement pour les bandes-annonces et n’apparaissent pas dans le film ! Dommage.
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Quel avenir pour Spidey ?
Avec une garde partagée entre Sony et Marvel Studios, l’avenir de Spider-Man reste plein de possibilités.
Coté Marvel Studios, nous savons déjà que deux suites sont prévues avec Tom Holland – ce qui sera probablement confirmé après son premier week-end international. Si le retour du Vautour est peu probable, tout comme celui de Tony Stark (qui devrait « disparaître » après Avengers 3 et 4), Peter Parker ne sera pas éloigné pour autant du MCU et Spider-Man : Homecoming offre des pistes intéressantes vers les Sinister Six, à travers le vilain Scorpion, et pourquoi pas une rencontre avec Miles Morales.
Coté Sony, le film Venom a déjà été annoncé (Tom Hardy – whoop whoop), avec pour super-vilain Carnage (acteur non casté so far). Pour la petite histoire, Carnage est un symbiote « enfanté » par Venom alors qu’il fusionnait avec Eddie Brock. Ce bébé symbiote, Carnage, a fusionné avec un psychopathe meurtrier, Cletus Kasady, ce qui a amplifié son appétence pour le mal, évidemment.
Pendant la promotion de Spider-Man : Homecoming, Amy Pascal (ex-productrice de Sony) a bien déclaré son intention de faire vivre le nouveau Spider-Man dans les films Sony, voire même de mêler leurs univers – au grand désarroi de Kevin Feige (devenu un meme pour le coup !). Sauf que Sony ayant toujours des droits sur le personnage, il n’est pas impossible de voir Peter Parker tisser sa toile non loin des prochains films Sony, dont Venom. L’inverse, par contre, est moins sûr.
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Comme d’habitude, la zone de commentaires est ouverte pour échanger sur le film ou cet article (correction, complément, ce que vous voulez !).
>>> Prochain film super-héroïque : Thor – Ragnarok \o/