C'est l’histoire d’un cascadeur, et comme tous les cascadeurs, il se fait tirer dessus, exploser, écraser, jeter par les fenêtres et tombe toujours de plus en plus haut… pour le plus grand plaisir du public. Après un accident qui a failli mettre fin à sa carrière, ce héros anonyme du cinéma va devoir retrouver une star portée disparue, déjouer un complot et tenter de reconquérir la femme de sa vie tout en bravant la mort tous les jours sur les plateaux. Que pourrait-il lui arriver de pire ?
Étiquette : teresa palmer
[CRITIQUE] Dans Le Noir, de David F. Sandberg
Propulsé en grande pompe sur nos écrans grâce au succès du dernier film de James Wan, Conjuring 2 - Le Cas Enfield, Dans Le Noir joue dans la cour des grands. Cependant, James Wan n'est pas derrière la caméra et c'est David F. Sandberg qui réalise ce très court film d'épouvante. Si l'ensemble est ambitieux… Lire la suite [CRITIQUE] Dans Le Noir, de David F. Sandberg
Warm Bodies : Un film d’amorphes-vivants !
Si vous pensiez qu'on ne pouvait pas faire pire que Twilight (que j'appelle affectueusement Twoilet) et ses vampires sans consistance qui scintillent au soleil, et bien détrompez-vous : Warm Bodies, adapté du livre éponyme de Isaac Marion, reprend le flambeau avec brio et entreprend scrupuleusement de saccager tout l'attrait horrifique du mort-vivant en le présentant sous une forme plus commerciale. D'une platitude difficilement égalable et doté d'un casting faisant acte de présence, le dernier film de Jonathan Levine (qui nous avait pourtant offert les surprenants All the boys love Mandy Lane en 2006 et 50/50 en 2011) se vautre complètement en nous livrant une amourette entre un mort-vivant et une vivante, qui se voulait drôle et second degré, mais qui au final, ne vaut pas mieux qu'une romance réchauffée et "guimauvaise" pour pré-ados. Cependant, ce n'est pas seulement la love-story pathétique et clichée qui me révolte, mais surtout la déformation horripilante d'une créature gore et aussi représentative du cinéma d'horreur, ridiculisée (et sexualisée) uniquement pour le bon plaisir d'un public plus jeune et surfant sur une certaine mode (discutable), en plus du manque d'originalité autour d'une trame qui aurait vraiment pu fonctionner si Levine n'avait pas ciblé uniquement la midinette de base. Mignon, peut-être, mais avec un ensemble aussi fainéant, Warm Bodies restera, je l'espère, un des nombreux échos, vite oubliés, suscités par le ramdam twilightien...
