Cette année encore, il y a eu du très très bons, dans tous les genres. Du drame évidemment, mais aussi de l’horreur, du blockbuster, de la romance et beaucoup beaucoup de génie. Ce ne sont pas seulement les histoires ou les performances qui sont à célébrer dans ce top, mais le travail derrière la caméra, de la mise en scène à la photographie, en passant par tout ce qui fait d’un film une véritable expérience dont on en ressort bouleversé et pas totalement indemne.
Bref, ces films qui font aimer le cinéma et qui restent en tête bien après visionnage. Si vous ne les avez pas vu, il va falloir les rattraper d’urgence !
Voici mon top 10 : mes favoris
The Young Lady, de William Oldroyd
Passionnant et pile le genre de films tourmentés que j’aime, l’adaptation de l’histoire de l’autre Lady Macbeth proposée par William Oldroyd se démarque par sa beauté incroyable. Au-delà de son histoire entre folies meurtrières et obsessions dévorantes, The Young Lady évolue dans un décor et des costumes somptueux, dans une époque que le réalisateur magnifie à travers des prises de vue incroyables. Chaque plan est un tableau vivant, soigné au millimètre près par un réalisateur esthète. Reine de l’affiche, Florence Pugh est redoutable, aussi troublante que fascinante. Un véritable bijou.
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La Planète des Singes – Suprématie, de Matt Reeves
Tout juste derrière le numéro 1 de ce top, Matt Reeves livre le chapitre final d’une trilogie qui allie prouesses techniques, actions, frissons et émotions. Lutte de territoires entre deux espèces qui s’affrontent malgré leurs ressemblances, vengeance froide et ambiance tendue, La Planète des Singes – Suprématie est aussi épique que conquérant. Une vraie réussite : inattendue, immersive et réjouissante.
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Love Hunters, de Ben Young
Ben Young signe un thriller malin et dérangeant, articulé autour d’un couple pervers et de leur jeune proie, dans une ambiance 80s à la photo léchée. Love Hunter nous prend au piège dans son thriller dérangeant et pourtant fascinant, un jeu du chat et de la souris extrêmement glauque mais maîtrisé. Le film parvient à suggérer l’horreur sans forcément être explicite grâce à une mise en scène brillante et des acteurs excellents. Glaçant et remarquable !
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Au Revoir Là-Haut, d’Albert Dupontel
Ambitieux, fantasque et romanesque, Au Revoir Là-Haut offre un récit entier et conquérant, entre spectacle vivant et dramédie sociale et familiale. Albert Dupontel se surpasse et livre un film réjouissant, porté par un sens de la dramaturgie impeccable et surtout par un Nahuel Pérez Biscayart découvert cette année et bourré de talent.
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Logan, de James Mangold
Violent, brutal, désespéré… Logan offre la meilleure aventure de Wolverine sur grand écran et, sans hésitation, le meilleur film de super (anti) héros de l’année. James Mangold se rattrape comme un chef et offre un récit saisissant, nerveux et, comment dire, tranchant 😀
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La La Land, de Damien Chazelle
À chaque fois que je repense à ce film ou que j’en écoute un morceau, c’est comme un rayon de soleil qui perce la grisaille. Romantique, coloré, moderne et surtout porté par une bande-engageante et une mise en scène superbe, La La Land est un sans-faute à la fois simple et enchanteur, qui a réussi à me faire fondre, malgré la hype et une histoire prévisible.
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Quelques Minutes Après Minuit, de Juan Antonio Bayona
Sorti en tout début d’année, Quelques Minutes Après Minuit (A Monster Calls) est malheureusement presque passé inaperçu. Et pourtant, le film de Bayona est un savoureux conte vivant, alliant l’imaginaire de l’enfance à la noirceur dramatique de la vie réelle, dans une aventure symbolique, puissante et bouleversante.
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Miss Sloane, de John Madden
Malgré un sujet compliqué et une trame pleine de rebondissement, le film de John Madden parvient à nous embarquer dans un récit tortueux et haletant autour d’une lutte de pouvoirs dénonçant les agissements troubles des plus puissants, portée par une Jessica Chastain impériale.
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Nocturnal Animals, de Tom Ford
D’abord difficile à cerner, Nocturnal Animals est un film qui a mûri dans ma tête avant de me renverser. Tom Ford réalise un thriller déroutant où le luxe renferme la solitude d’une femme aux abois, happée dans le récit retors et violent de son ex-mari. Symbolisme, métaphore et vengeance hantent ce film élégant mais redoutable.
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Get Out, de Jordan Peele
Get Out a créé la surprise cette année à travers son exploration à contre-courant des préjugés racistes, dans un thriller psychologique intelligent, entre comédie noire (huhu) et angoisse palpable. Jordan Peele narre avec justesse l’équilibre maladroit entre les idées reçues et la perception de la réalité, dans un film jouissif, crispant et abouti.
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Autres films qui ont marqué l’année :
Wind River, de Taylor Sheridan : Après Sicario et Comancheria, Taylor Sheridan passe derrière la caméra pour conclure sa trilogie sur la violence, à travers un thriller oppressant et rude.
The Last Girl – Celle qui a tous les dons, de Colm McCarthy : Entre désespoirs et frissons, The Last Girl balaye les codes et pose, à travers le regard d’une enfant pas comme les autres, une réflexion aboutie et intéressante sur l’humain et la société d’aujourd’hui entre deux morsures bien infectées.
Maryline de Guillaume Gallienne : Maryline narre l’accomplissement dans la douleur dans cette tranche de vie mélancolique, féminine et généreuse, habitée par une Adeline d’Hermy envoûtante.
Baby Driver, d’Edgar Wright : Épopée musicale, trip à la mise en scène hallucinée et animé par des personnages attachant, le nouveau Edgar Wright propose une ambition et une expérience au-delà du film : original, frénétique et maîtrisé.
120 Battements Par Minute, de Robin Campillo : Percutant, engagé et entier, 120 BPM (pour les intimes) conjugue la vie, l’amour et la mort dans un combat poignant. Et c’est aussi le film qui a révélé Nahuel Perez Biscayart au grand public.
Summertime, de Gabriele Muccino : Doux, estival et nostalgie, Summertime ravive les meilleures souvenirs de vacances à travers la rencontre d’un quatuor solaire entre émotions, amitiés et romances.
Et aussi : Split, The Jane Doe Identity, Office, Le Roi Arthur : La Légende d’Excalibur, Ça, Zombillenium et American Honey.