Comédie

Les Reines du Ring : Du spectacle et du rire !

Désopilant et plein de vie, Les Reines du Ring pourrait bien être la pépite surprise du moment. Le premier film de Jean-Marc Rudnick, jusque là habitué à écrire des scénarios sur des sujets moins légers (R.I.S. Police Scientifique, par exemple), réussit à éviter le piège béant du mélo attendu et ringard (comme le récent Bowling sorti en 2012 avec Catherine Frot) en préférant insister sur l'extravagance et le dynamisme du catch, plutôt que de perdre du temps à se dépatouiller avec les histoires secondaires sensibles et déjà vues mille fois. Dans les détails, c'est loin d'être parfait car tout ce qui n'a pas vraiment de lien avec le catch est carrément bâclé, mais globalement, on s'amuse tellement devant Les Reines du Ring que la bonne humeur communicative prend le dessus. Du spectacle, du rire et une bande de nanas pas comme les autres, entre super copines et super-héroïnes... Les Reines du Ring est une comédie marrante, populaire et décomplexée qui se démarque grâce à deux points forts : des dialogues efficaces et un casting complice qui a clairement pris du plaisir à faire ce film. Difficile de résister, c'est un bon moment de détente qui vous tend les bras.

Comédie

Les Stagiaires : une publicité pour Google, souvent drôle mais très prévisible

Drôle et divertissant, le film Les stagiaires a le mérite de surprendre là où on ne l'attendait pas. Le dernier film de Shawn Levy (La nuit au musée, Crazy Night, Real Steel), co-écrit par Vince Vaughn, ne payait pourtant pas de mine. Certes, le scénario est cousu de fils blancs mais il regorge toutes fois d'idées efficaces et hilarantes, menées par le duo qui avait si bien fonctionné dans Serial Noceurs (2005). Mixant à merveille et sans lourdeur le choc des générations, Les Stagiaires nous offre de nombreux gags surprenants et souvent déjantés. Et c'est tant mieux, car le reste du film est plutôt convenu et sans prise de risque, cheminant tranquillement vers son happy-end à l'américaine.

Tops & Flops

L’ère des super héros : le classement spécial « fangirl » (Màj du 10/12/18)

En tant que fangirl, quand on adore les films de super héros, un beau mec, c'est comme la cerise sur le gâteau. Alors pour fêter cette jolie réflexion (et parce que j'assume), je me suis dit que j'allais faire mon petit classement des acteurs de films de super héros. Ceux que j'aime, ceux qui se sont vautrés, ceux qui me manquent... bref, ils sont tous là !

Action, Sci-fi, Super héros

Man Of Steel : Le retour de l’homme d’acier !

Le pitch : Un petit garçon découvre qu'il possède des pouvoirs surnaturels et qu'il n'est pas né sur Terre. Plus tard, il s'engage dans un périple afin de comprendre d'où il vient et pourquoi il a été envoyé sur notre planète. Mais il devra devenir un héros s'il veut sauver le monde de la destruction totale et incarner l'espoir pour toute l'humanité.

Épouvante-horreur

The Bay : Flemmard et inutile

Réalisé par Barry Levinson, qui a pourtant connu de belles heures grâce à Rain Man (1988), Harcèlement (1994) ou encore Sleepers (1996), et propulsé sur le devant de la scène grâce à un survendu "par les producteurs de Paranormal Activity et Insidious", The Bay avait un bagage potentiellement intéressant. Quoi qu'à y regarder de plus près, Levinson n'a rien fait de vraiment remarquable depuis la fin des années 90 et, finalement, "producteurs" ne veut absolument pas dire "scénaristes". Résultat, nous voici une nouvelle fois face à une incommensurable bouse qui brille non seulement pas sa vacuité que par son absence d'intention quelconque. Sans âme, ennuyeux, radin et bavard, The Bay n'a décroché son genre "épouvante/horreur" uniquement grâce à deux trois plans brouillons et flous tâchés d'hémoglobine. En dehors de ça, c'est-à-dire pendant la majeure partie du film, The Bay ne propose absolument rien dans le fond, ni dans la forme, déjà usée jusqu'à la corde. En effet, l'ère bénie du "found-footage" a clairement touché à sa fin et les seuls qui l'utilisent encore sont, apparemment, les plus flemmards. La preuve, avec The Bay...

Documentaire

Room 237 : un documentaire passionné et passionnant

Instructif et intéressant, Room 237 est un film documentaire passionné qui décrypte le film The Shining et propose d'étudier à la loupe la mise en scène de Stanley Kubrick, à travers plusieurs interviews et recherches.

Comédie, Romance

Joséphine : Fausse adaptation, véritable cata !

Insupportable, palme d'or du navet et fainéant, Joséphine est la piètre adaptation de la BD du même nom de Pénélope Bagieu. Ce pseudo-film à peine plus divertissant qu'une blague Carambar souffre non seulement d'un scénario faiblard et non abouti, que d'une mise en scène au rabais. Joséphine ou comment profiter du nom d'une BD populaire pour attirer les gens et encaisser les sous, sans se soucier le moins du monde du résultat final. Je vous le dis dès aujourd'hui, ce film à une place assurée dans mon top 5 des pires films de l'année 2013 ! Cet article contient quelques petits spoilers, mais personnellement, je vous assure qu'il y aura beaucoup mieux à voir en salles lors de sa sortie le 19 juin prochain.

Action, Drame, Sci-fi

After Earth : Une promenade en forêt sans intérêt

Avec le temps, M. Night Shyamalan est devenu une référence... en matière de déception. Oubliées, la période d'or où son nom était sur toutes les lèvres après Sixième Sens en 1998 et Incassable en 2000. Le vent a tourné et nous avons eu le droit à des œuvres plus discutables (Signes en 2002, puis Le Village en 2004), puis d'autres vraiment mauvaises (Phénomènes en 2008). Malgré tout, Shyamalan ne renonce pas, après avoir produit le navrant Devil (2010) et réalisé Le Dernier maître de l'air la même année, il enfonce le clou et s'associe au clan Smith (sic) pour nous servir le dernier né : After Earth. Prévisible, geignard et inintéressant au possible, After Earth ne fait même pas l'effort d'essayer de surprendre et s'empêtre dans du déjà-vu mollasson. Noyé sous un flot de dialogues interchangeables et balisés, After Earth se plante en beauté avec ce duo père-fils fadasse et moralisateur qui fatigue bien plus qu'il ne captive...