Épouvante-horreur

[CRITIQUE] The Witch, de Robert Eggers

Après quasiment un an à saliver d'impatience devant la bande-annonce, j'ai enfin eu l'occasion de découvrir le mystérieux The Witch, le premier film de Robert Eggers, qui annonçait un vent de renouveau dans un genre horrifique de plus en plus formaté. À l'arrivée, The Witch tient partiellement ses promesses en entretenant une atmosphère lugubre autour d'une famille ultra pieuse ébranlée dans sa foi, entre ésotérisme et horreur glacée. L'image est soignée, la musique prend sournoisement aux tripes et les personnages sont convaincants. Malheureusement, si The Witch parvient à captiver grâce à son étrangeté, coté narration le film traîne en longueur et met bien trop de temps à tisser une intrigue de plus en plus lassante où l'angoisse penche trop souvent vers l'ennui. Dommage, c'était vraiment bien parti.

Séries TV

[SÉRIE TV] Flesh and Bone, de Moira Walley-Beckett

Des corps meurtris, une pression insupportable et des jalousies constantes, tel est le quotidien des danseurs de ballet. Un quotidien dont rêve Claire , jeune danseuse de Pittsburg fraîchement débarquée à New York pour intégrer l’American Ballet Company. Là-bas, la jeune fille devient la coqueluche de Paul Grayson, directeur artistique colérique, sadique et manipulateur qui voit en elle une future star, une Etoile. Elle découvre que le prix à payer pour y parvenir n’est pas que celui de la torture de son corps au fil entraînements drastiques et de privations. Cela revient, parfois, à vendre son âme au diable.

Policier, Thriller

[CRITIQUE] Les Enquêtes du département V : Profanation, de Mikkel Nørgaard

Noir, glauque et captivant, le deuxième volet des Enquêtes du département V, Profanation, sonde la noirceur de l'âme humaine à travers un thriller fascinant. En débroussaillant le passé, le film de Mikkel Nørgaard offre une intrigue qui s'enfonce toujours un peu plus dans l'horreur, à travers des personnages extrêmes et une société ambiguë. Si le film met du temps à démarrer, Profanation rappelle souvent la saga suédoise Millenium et propose une seconde partie haletante.

Épouvante-horreur

Mister Babadook : Un premier film surprenant

Une ambiance maîtrisée et angoissante, une relation mère-fils prenante et un parallèle intéressant sur les démons du passé... Mister Babadook réunit tous les ingrédients idéaux pour réaliser un thriller psychologique excellent. Malheureusement, il s'agit d'un film d'épouvante-horreur et le frisson n'y est, mais alors, pas du tout. Dommage.

Épouvante-horreur

Dark Touch : Glauque et sans intérêt

Avec son sujet bien glauque et une ambiance très fade, Dark Touch est un film d’épouvante (?) très dispensable. Entre des enfants agaçants et des jumpscares inefficaces, le film de Marina de Van est un flop géant, noyé dans une mise en scène lugubre et ridiculisé par des personnages exagérés. Dark Touch aurait pu être une excellente version dark du film Mathilda de Danny DeVito (1996), s’il n’avait pas autant manqué d’intérêt, sans parler des scènes de brutalités gratuites et dérangeantes.