Super héros

[COUP DE CŒUR] Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3, de James Gunn (sans spoilers)

Les Gardiens de la Galaxie sont de retour en solo pour un troisième volume, apportant avec eux un vent de fraîcheur dans un paysage super-héroïque plutôt branlant ces dernières années. James Gunn signe des adieux riche en émotions, à travers une histoire mêlant, comme toujours, action et humour bien rodés, rehaussés par des personnages fédérateurs et attachants. Conclusion ou nouveau départ, une chose est sûre, c’est que Les Gardiens de la Galaxie Vol. 3 secoue. Et ça fait plaisir ! 

Épouvante-horreur, Thriller

[CRITIQUE] Black Phone, de Scott Derrickson

Finney Shaw, un adolescent de 13 ans, timide mais intelligent, est enlevé par un tueur sadique qui l’enferme dans un sous-sol insonorisé où s’époumoner n’est pas d’une grande utilité. Quand un téléphone accroché au mur, pourtant hors d’usage, se met à sonner, Finney va découvrir qu’il est en contact avec les voix des précédentes victimes de son ravisseur. Ils sont aussi morts que bien résolus à ce que leur triste sort ne devienne pas celui de Finney.

Drame

[CRITIQUE] Les Éblouis, de Sarah Suco (sortie DVD)

Camille, 12 ans, passionnée de cirque, est l’aînée d’une famille nombreuse. Un jour, ses parents intègrent une communauté religieuse basée sur le partage et la solidarité dans laquelle ils s’investissent pleinement. La jeune fille doit accepter un mode de vie qui remet en question ses envies et ses propres tourments. Peu à peu, l’embrigadement devient sectaire. Camille va devoir se battre pour affirmer sa liberté et sauver ses frères et sœurs. Réalisé par Sarah Suco Avec Camille Cottin, Jean-Pierre Darroussin, Eric Caravaca, Céleste Brunnquell Disponible en DVD le 2 juin 2020 Bonus : « Nos enfants », court-métrage de Sarah Suco (11min) • Rencontre avec Daniel Sisco, président de l’Association pour la Défense des Familles et de l'Individu victimes de sectes, et Dominique Besnehard, producteur (25min) • Entretien avec Sarah Suco • Entretien avec Yves Angelo (directeur de la photographie)

Drame

[CRITIQUE] Chanson Douce, de Lucie Borteleau

Paul et Myriam ont deux enfants en bas âge. Ils engagent Louise, une nounou expérimentée, pour que Myriam puisse reprendre le travail. Louise se montre dévouée, consciencieuse, volontaire, au point que sa présence occupe une place centrale dans la famille. Mais très vite les réactions de Louise deviennent inquiétantes.

Animation

[CRITIQUE] Ma Vie de Courgette, de Claude Barras

Sensible et tendre, Ma Vie de Courgette donne la voix à cette enfance souvent oubliée ou édulcorée dans les films d’animation, à travers une histoire touchante et simple. Malgré un sujet difficile, Claude Barras crée un petit rayon de soleil chaleureux, empli d’humour et lucidité enfantine, qui contraste pourtant avec un tableau plutôt sombre. Voilà un joli film, certes un chouilla déprimant mais conserve un message positif et plein d’espoir, sublimé par des effets visuels réussis. Un peu court, mais nécessaire.

Drame

[Coup de cœur] States of Grace : Émouvant, vivant… un moment de grâce

Foudroyant et bouleversant, States Of Grace est une pépite rare qui a su tisser une histoire superbe autour d'un sujet épineux, avec une subtilité et une délicatesse incroyable. Destin Cretton narre avec simplicité le parcours de personnages écorchés vifs et poignants, sans jamais céder au mélodrame excessif et au pathos inutile. States Of Grace est porté par une Brie Larson magnifique et touchante, d'ailleurs récompensée par le Prix d'interprétation féminine aux Festival International du film de Lorcano 2013.

Épouvante-horreur

Dark Touch : Glauque et sans intérêt

Avec son sujet bien glauque et une ambiance très fade, Dark Touch est un film d’épouvante (?) très dispensable. Entre des enfants agaçants et des jumpscares inefficaces, le film de Marina de Van est un flop géant, noyé dans une mise en scène lugubre et ridiculisé par des personnages exagérés. Dark Touch aurait pu être une excellente version dark du film Mathilda de Danny DeVito (1996), s’il n’avait pas autant manqué d’intérêt, sans parler des scènes de brutalités gratuites et dérangeantes.