Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Conjuring 3 : Sous l’Emprise du Diable, de Michael Chaves

Conjuring 3 : Sous l'Emprise du Diable retrace une affaire terrifiante de meurtre et de présence maléfique mystérieuse qui a même ébranlé les enquêteurs paranormaux Ed et Lorraine Warren, pourtant très aguerris. Dans cette affaire issue de leurs dossiers secrets – l'une des plus spectaculaires – , Ed et Lorrain commencent par se battre pour protéger l'âme d'un petit garçon, puis basculent dans un monde radicalement inconnu. Ce sera la première fois dans l'histoire des États-Unis qu'un homme soupçonné de meurtre plaide la possession démoniaque comme ligne de défense.

Comédie

[CRITIQUE] Le Retour du Héros, de Laurent Tirard

Simple et drôlement efficace, Laurent Tirard signe une comédie amusante, animée par une intrigue pleine de supercheries et de gags, mêlant humour, aventures et costumes d'époque. Jean Dujardin est bien décidé à redorer son blason à travers Le Retour du Héros, sur lequel il règne en maître face à une Mélanie Laurent étonnamment complice. Si le duo est mis en avant tout du long, il faut aussi composer avec des seconds couteaux encombrants qui déséquilibrent parfois la fluidité de l'ensemble malgré une ambiance vive et enthousiaste. Sympathique et idéal pour les fans de Chouchou (ou alors était-ce Loulou ?) et d'un certain Hubert...

Western

[CRITIQUE] Les Huit Salopards, de Quentin Tarantino

Le nouveau film de Quentin Tarantino est long. Très long. Mais c'est aussi une des meilleures histoires qu'il nous a offert depuis quelques temps. Avec Les Huit Salopards, le réalisateur livre un film certes moins graphique et sanglant que les précédents, mais renoue avec son écriture déjantée en créant des personnages savoureux aux dialogues incisifs, enfermés dans un huis-clos théâtral, captivant et tendu. Western fringant et véritable portrait d'une Amérique dérangeante à l'acide, Les Huit Salopards est étonnamment noir et grave, ce qui pourrait en désarçonner plus d'un, mais correspond finalement au cinéma de Tarantino qui, malgré son sens du spectacle, n'a jamais été léger ni superficiel.