Girly mais pas gnangnan, moderne mais pas (trop) caricaturale, Célibataire, Mode d'Emploi propose une comédie à mi-chemin entre le drame et la romance, tandis que Christian Ditter scrute ces célibataires 2.0 lâchés dans les rues de New York, en quête du grand amour... ou d'un coup d'un soir. Loin de vanter la sempiternelle quête du prince charmant, Célibataire, Mode d'Emploi dresse des portraits attachants et accessibles, tout en évitant de sombrer dans la facilité. Résultat, le film ose le chick-flick moins superficiel, prônant la confiance en soi et la maturité, plutôt que l'amour à tout prix et idéalisé. Pas mal !
Étiquette : romcom
[CRITIQUE] Crazy Amy, de Judd Apatow
Suffisamment trashouille pour faire ricaner mais globalement politiquement correct, Crazy Amy est une anti-romcom qui se veut moderne et malgré tout sensible. Judd Apatow laisse l'écriture à l’humoriste Amy Schumer et ça se voit. Bien que sympatoche, l'humour est plutôt basique et peu recherché, et même si Crazy Amy tente d'explorer les blessures de son personnage, l'histoire prévisible gâche l'originalité de l'ensemble.
[CRITIQUE] Le Nouveau Stagiaire, de Nancy Meyers
Mignon et un poil girly malgré tout, Le Nouveau Stagiaire est une comédie agréable qui se savoure sans effort. Grâce à un duo père-fille de substitution, Nancy Meyers vise juste dans ses problématiques générationnelles, tout en offrant de jolis moments d'humour et d'émotions dans un univers à la fois glamour, chic et familial. Le hic… Lire la suite [CRITIQUE] Le Nouveau Stagiaire, de Nancy Meyers
[CRITIQUE] Jamais Entre Amis, de Leslye Headland
Avec un titre et un pitch aussi entendu, Jamais Entre Amis avait l'obligation de surprendre pour sortir du lot. C'est chose faite ! Grâce à un duo aussi drôle qu'attachant, le film de Leslye Headland joue la carte de l'anti-glamour et apparaît comme le cousin moderne de la comédie culte de Rob Reiner, Quand Harry Rencontre Sally, osant mêler raisons et sentiment avec le grain de folie nécessaire pour ne pas sombrer dans l'ennui. Résultat on s'amuse, peut-être même que certains s'informeront 😉 et on craque littéralement pour ce couple un peu givré mais adorable !
5 films pour la Journée Internationale de la Femme
Au cinéma, des femmes il y en a beaucoup. Cependant, entre les comédies plus ou moins romantiques et les films d'action/blockbusters populaires, la place de la femme est souvent réduite à l'état de créature hormonale, un peu faiblard et abusivement sexuée. C'est simple : soit l'héroïne cherche l'amûûûûûûûr avec un grand A, le prince charmant, l'homme parfait mais "pas un goujat parce que les mecs sont tous des salauds" (sortez les violons) ; soit l'héroïne est supplantée par un personnage masculin qui la protège des méchants et, accessoirement, la culbute dans un coin. Sans parler des nombreuses mères courages qui, malgré un statut de femme faible, ont su vaincre les embûches placées sur leurs chemins pour réussir leurs vies et faire valoir leurs vérités. (...) Le sexe faible est une illusion, la preuve en 5 films...
Et (beaucoup) Plus Si Affinités : Une ode à la friendzone naïve mais mignonne
Mignonne, attendrissante et dans l'air du temps, Et (beaucoup) Plus Si Affinités est une comédie romantique à la naïveté touchante, idéale pour les éternels romantiques et surtout les plus timides. Michael Dowse explore la fameuse friendzone à travers une romance impossible qui se mue en amitié par défaut. Le ton est juste, les acteurs sont parfaits et la mise en scène pop, girly et coloré colle avec l'humour presque british du film. Un peu plus d'originalité n'aurait pas fait de mal, mais globalement, on en ressort conquis.
Mariage à l’anglaise : Plutôt agréable, mais souvent lourd et maladroit
Pour son premier long-métrage, Dan Mazer endosse la lourde responsabilité de représenter l'humour anglais à son tour, à travers une comédie romantique. Probablement intimidé par l'aura de films qu'on ne présente plus, de Quatre mariages et un enterrement (1993) à Love Actually (2003), Mariage à l'anglaise en fait des tonnes pour épater la galerie. Lourdeur et humour poussif marque le début maladroit du film, mais petit à petit, une fois l'histoire installée, le rythme du film s’apaise et nous offre de nombreux moments de fou rire comme seuls les anglais savent le faire, laissant alors, en fin de séance, un souvenir plutôt positif mais rapidement oublié. Vite vu, vite digéré.
