Comédie, Romance

Et (beaucoup) Plus Si Affinités : Une ode à la friendzone naïve mais mignonne

Mignonne, attendrissante et dans l'air du temps, Et (beaucoup) Plus Si Affinités est une comédie romantique à la naïveté touchante, idéale pour les éternels romantiques et surtout les plus timides. Michael Dowse explore la fameuse friendzone à travers une romance impossible qui se mue en amitié par défaut. Le ton est juste, les acteurs sont parfaits et la mise en scène pop, girly et coloré colle avec l'humour presque british du film. Un peu plus d'originalité n'aurait pas fait de mal, mais globalement, on en ressort conquis.

Action, Épouvante-horreur, Sci-fi

Dracula Untold : Un divertissement léger et accrocheur

Énième adaptation cinématographique de la légende du plus célèbre des vampires, Dracula Untold prend quelques libertés avec l'histoire originale pour proposer un divertissement accrocheur et plutôt fun. Gary Shore privilégie l'action et se perd parfois dans une mise en scène un peu too much - pour ne pas dire amateure - mais globalement, Dracula Untold réussit à tenir la route. Cependant, il faut tout de même garder en tête que malgré le titre, les canines et les restes de légende, c'est avant tout un film d'action fantastique flirtant très légèrement avec l'épouvante, et non un film de vampire.

Drame, Thriller

Enemy : Trop lent et laborieux, malgré une intrigue brillante (+ explication du film)

Lent et contemplatif, le dernier film de Denis Villeneuve est laborieux. À trop vouloir jouer la carte du mystère, Enemy surfe finalement sur énormément de vide à travers la quête d'un homme face à son sosie et la personnification de ses craintes. Malgré une ambiance feutrée et intrigante, Enemy ne parvient jamais à installer le malaise et la curiosité escompté, entre une histoire prévisible et un traitement éteint, où l'étrange laisse rapidement place à l'ennui. Après le très haletant Prisoners, j'espérai bien mieux.

Drame

Maps To The Stars : Intimiste et troublant

Voir David Cronenberg s'aventurer sur un sujet à priori aussi glamour, c'était la promesse d'explorer la part d'ombre d'Hollywood. Si Maps To The Stars n'est pas son meilleur film, il reste néanmoins fascinant de par la complexité de ses personnages et l'indécence de son sujet, et surtout grâce à son casting exceptionnel illuminé par une Julianne Moore incroyable.

News

[VIDEO] Maps To The Stars : Affiche et bande-annonce

À Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice. La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité. Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang. En salles le 21 mai 2014 Réalisé par David Cronenberg Avec Julianne Moore, Mia Wasikowska, Robert Pattinson, Olivia Williams, John Cusack, Sarah Gadon...

Épouvante-horreur, Sci-fi

Antiviral : La fascination morbide de père en fils

Forcément, quand on parle du film Antiviral de Brandon Cronenberg, la comparaison avec le père est inévitable. Le fruit ne tombe jamais très loin de l'arbre, semble-t-il, et le jeune réalisateur a été largement inspiré par la filmographie de Cronenberg-père, notamment la perfection (ou la dénaturation) de l'homme grâce à la science et aux machines (La mouche, Chromosome 3)... Mais pas que ! Si les ressemblances sont indéniables, Cronenberg-fils propose tout de fois sa propre définition du mot obsession, en réalisant un premier film fascinant, joliment gore et esthétique. Surfant sur un thème très actuel, Antiviral explore le concept du fanatisme jusqu'à l'extrême, dans une froideur dérangeante et maîtrisée, dont l'aspect clinique et aseptisé renforce le coté expérimental du film. Antiviral est donc une expérience à la fois artistique et visuelle, qui propose une vision alarmante et plutôt glauque du monde moderne dominé par l'adulation sans borne et déraisonné du "star-système".