Super héros

[SPOILERS] Captain America : Brave New World : Retour sur le film

ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ
QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM.

Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps.
Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez. Pour ma critique sans spoiler du film, c’est par ici.

Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?

Ça fait une bonne semaine que le dernier film Marvel Studios est en salles, après une pause bien marquée en 2024 (hormis Deadpool & Wolverine). Pour ce quatrième opus de Captain America, c’est Sam Wilson qui prend le rôle suite aux événements de Endgame et de la série Falcon et Le Soldat de l’Hiver. Une relève difficile qui ne fait certainement pas l’unanimité critique. Trop plat, trop similaire au film Captain America : Le Soldat de l’Hiver, Captain America : Brave New World paie les pots cassés d’une stratégie qui n’a pas réussi à faire ses preuves après l’apogée de l’Infinity Saga, mais aussi d’une actualité bien réelle.

Avec un premier weekend à un peu plus de 180 millions de dollars dans le box-office mondial, le film de Julius Onah fait tout de même un score plutôt honorable, loin devant The Marvels (qui a injustement été boudé en salles).

Bref, il est temps de revenir sur ce film au parcours cabossé.

La scène post-générique

Résumé (approximatif) : après voir réuni Thaddeus Ross et sa fille, Sam Wilson est toujours au Raft et décide de rendre visite à Samuel Sterns aka Le Leader. Alors que le nouveau Captain America se montre prêt à tout pour défendre son monde, Le Leader lui annonce qu’il devra bientôt tenir cette promesse car, il l’a vu dans les probabilités : Captain America n’est pas le seul à protéger son monde, que d’autres héros protègent leurs mondes et qu’un jour, lui et d’autres héros devront protéger ce monde contre les autres mondes…”

Si ce n’est pas clair, alors que depuis la fin de l’Infinity Saga, la Phase 4 a ouvertement démarré la Saga du Multivers, ce que tease ici le Leader est un événement plus précis : Secret Wars, l’arc où les mondes s’effondrent, provoquant des incursions, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’une : Battleworld, un monde rapiécé à partir des différentes Terres détruites…

Rien de nouveau sur la lune donc, puisque Doctor Strange 2, Spider-Man No Way Home et même Loki ont déjà déblayé le terrain. De plus, la bande-annonce des 4 Fantastiques – Premiers Pas a déjà clairement affiché que le film se passait dans un univers différent et, depuis The Marvels, nous savons que les Mutants sont également dans un autre univers. Il est donc évident que tout ce beau monde se retrouvera dans Secret Wars.

La seule chose que cette scène post-générique semble confirmer, c’est que Sam Wilson survivra (probablement) jusque là. Cette ultime confrontation n’était donc pas nécessaire, d’autant plus qu’elle est à nouveau calquée sur une scène similaire vue dans Captain America : Civil War, alors qu’Everett Ross confronte Zemo en le narguant sur son échec et que ce dernier dit énigmatiquement qu’il n’a pas vraiment échoué.

Le retour de Mr Blue

Très tôt dans les bandes-annonces, Captain America : Brave New World a dévoilé son lien avec les événements du film L’Incroyable Hulk, réalisé par Louis Leterrier en 2008. Si Marvel Studios a pu conserver les droits de licence sur Hulk, l’univers de Hulk est longtemps resté entre les mains d’Universal Studios. Et oui, les premiers films du MCU ont été fait avant la création du Marvel Studios qu’on connait aujourd’hui, ce qui a donné quelques fils à retordre à Kevin Feige et son équipe pour étoffer l’histoire autour de son géant de Jade et trouver des pirouettes scénaristiques pour le faire évoluer (*tousse* Thor Ragnarok *tousse*). C’est pour quoi il a fallu attendre plus de 15 ans pour qu’on nous reparle des événements qui ont eu lieu à Harlem, de la relation brisée entre l’ex-lieutenant devenu Président Ross et sa fille, Betty, incarnée par Liv Tyler, jusqu’au retour de Samuel Sterns.

Et oui, souvenez-vous… dans le film de Louis Leterrier, Bruce Banner – à l’époque incarné par Edward Norton – est en cavale, pourchassé par Ross, et en contact avec un mystérieux Mr Blue qui cherche une solution pour nettoyer son sang contaminé par les rayons Gamma (qui le font se transformer en Hulk). Banner finit par revenir à New York, avec Betty, pour rencontrer Mr Blue en personne, qui s’avère être Samuel Sterns – incarné par Tim Blake Nelson. Malheureusement, l’armée est déjà sur ses traces, menée par Emil Blonsky, qui a déjà été “amélioré” par les soins de Ross et qui aimerait bien être un chouille plus puissant. Au détour d’une confrontation, Bruce et Betty prennent la fuite et Sterns se retrouve face à Blonsky qui lui ordonne de lui injecter le sang de Banner. Alors que le test dégénère, Sterns est blessé à la tête, du sang de Banner s’infiltre dans sa blessure, et on voit brièvement sa tête réagir en faisant des bulles.
Et depuis, plus de son, plus de lumière de ce coté là, alors que Banner/Hulk est recasté et que Ross continue d’apparaître dans le MCU – incarné par William Hurt.

Si Captain America : Brave New World a déjà dévoilé toutes ses cartes dans les bandes-annonces, le fait de savoir ce qu’est enfin devenu Mr Blue fait un peu plaisir. On découvre que Ross le gardait emprisonné depuis 16 ans dans la prison de Camp Echo-1 (un lieu connu dans les comics pour être une prison pour Inhumains), afin d’utiliser ses nouvelles capacités cérébrales. Forcément, avec le temps (avec ou sans Blip, les calculs deviennent compliqués), Sterns a planifié sa vengeance dans l’ombre, en manipulant les gens et surtout la fameuse Serpent Society. Enfin, c’est comme ça qu’on nous l’explique vaguement dans le film, après les nombreux reshoots qu’il a subi, mais on en parlera plus bas.

Dans les comics, Le Leader est un puissant télépathe, extrêmement intelligent, passionné par la génétique, la chimie et la robotique. Sa mémoire et ses capacités cérébrales sont si décuplées qu’il est capable de percevoir l’avenir à travers des calculs de probabilité complexes et presque instantanés. Il est d’ailleurs un des membres fondateurs de l’Intelligencia (voir la série She-Hulk). Donc le fait qu’il soit capable de prévoir que les mondes finiront pas s’écrouler n’est pas surprenant : Arnim Zola jouait les statisticiens de l’ombre pour Hydra dans Captain America – Le Soldat de l’Hiver, tandis que Vision avait déjà déduit, dans Captain America – Civil War, qu’en toute logique, plus il y a de héros de plus en plus puissants, plus il y aurait de vilains tout aussi puissants. Tout ça ne peut donc que finir dans une guerre de pouvoir, c’est logique et… well… Ultron was right. Thanos aussi.

Notons au passage que pour contrôler les esprits de ses victimes, la musique utilisée est Mr Blue de The Fleetwoods, un clin d’oeil évident à son nom de code dans L’Incroyable Hulk.

Hulk voit rouge

Depuis le début, c’est William Hurt qui incarne Ross. L’acteur étant décédé en 2022, les studios Marvel ont choisi de caster un nouvel acteur et c’est Harrison Ford qui reprend le rôle. Un changement qui est plus ou moins subtilement évoqué lors de la première scène entre Sam Wilson et Ross quand le nouveau Captain America complimente le nouveau Président sur son changement de look, évoquant à la fois la moustache de Ross mais également le changement d’acteur. Dans tous les cas, Harrison Ford n’en est pas à sa première fois en tant que Président des États-Unis puisqu’il a déjà tenu ce rôle dans le film Air Force One en 1997.  En plus Anthony Mackie et Harrison Ford ont déjà joué dans un même film, à savoir Hollywood Homicide en 2003. Bref, revenons-en à son personnage…

Depuis le début, Thaddeus Ross est fasciné par le pouvoir de Hulk (et par le super sérum qui a créé Captain America, au final), c’est pourquoi il tient autant à capturer Banner pour pouvoir faire joujou avec son sang. Il fait déjà des tests sur Emil Blonsky, qui finira par devenir Abomination, mais cet acharné du pouvoir va continuer à grimper les échelons dans le MCU – malgré un malaise cardiaque qui aurait pu lui être fatal, comme il le raconte dans Civil War, alors qu’il est devenu Secrétaire d’État à l’origine des Accords de Sokovie, puis Président des États-Unis dans Captain America : Brave New World, remplaçant sûrement le Président James Ritson incarné par Dermot Mulroney dans l’oubliable Secret Invasion.

Or, nous les fans, nous savions déjà que Ross est aussi Red Hulk (ou Rulk), mais Marvel Studios n’avaient pas les droits sur les univers autour de Hulk en dehors du personnage principal (un peu comme le deal qu’ils ont avec Sony et Spider-Man, grosso modo).

Dans les comics, après beaucoup d’événements, Banner est confiné dans une base secrète et étroitement surveillé par Ross qui en profite pour faire ses petites expériences qui vont le transformer en Red Hulk. Il deviendra un ennemi en s’en prenant aux Avengers (parvenant même à soulever le Mjolnir par la force brute), avant de disparaître en faisant croire à sa mort.

Si ce personnage est étroitement lié à Hulk, dans Captain America : Brave New World, le géant vert est à peine mentionné. En fait, on retrouve surtout un Ross plein de remords quant à sa relation brisée avec sa fille Betty… Et surtout on le voit gober des petites pilules, potentiellement pour son cœur. Sauf qu’on découvre que finalement Ross n’a jamais cesser sa course au pouvoir et qu’il a gardé Sterns emprisonné depuis 16 ans pour que ce dernier l’aide à arriver à ses fins. Sauf Sterns, de son coté, en a profité pour lentement empoisonner Ross à travers les petites pilules, qui ont fini par faire naître Red Hulk.

Ce qui n’est pas clair cependant, c’est qu’au moindre accès de colère de Ross, on voit sa garde rapprocher se précipiter pour le contenir. Et puis, quand Red Hulk apparait enfin, on va dire que la surprise est plutôt… moindre. Ross s’était-il déjà transformé en secret ?

Tiamut et l’adamantium

Autre secret éventé par le marketing autour du film, c’est que Captain America : Brave New World aborderait enfin le sujet du géant qui est apparu sur la surface de la Terre dans Les Éternels, avant de se mettre à parler d’adamantium en toute détente. Deux sujets déjà teasés dans la série She-Hulk, d’ailleurs.

Souvenons-nous : dans Les Éternels de Chloe Zhao, les héros s’assemblent pour empêcher la naissance du céleste Tiamut, dont il reste une tête et un main qui dépassent de la surface de la tête. Depuis, en dehors d’une petite vignette dans un coin d’écran aperçu dans la série She-Hulk, plus de nouvelles.

Dans le film, on découvre donc que Tiamut dépasse quelques parts vers l’océan Pacifique, au large du Japon et que les puissances mondiales s’en déchirent le droit d’exploitation car… vla-t-y pas que le Céleste est composé d’un élément unique : l’adamantium, un métal “encore plus indestructible que le vibranium”. Si je sais pas comment on peut être plus ou moins indestructible, les mots sont prononcés, le clin d’œil avec le Japon (et les nombreuses aventures de Wolverine là-bas) est établi… et ensuite ?

Et bien pas grand chose. Vu que le film se concentre surtout sur Sam Wilson qui tente de sauver Isaiah Bradley des accusations de tentatives de meurtre contre le Président des Etats-Unis, l’histoire survole que trop brièvement les relations entre les US et le Japon, tandis que leurs intentions au sujet de l’adamantium et de “Celest Island” restent floues. D’ailleurs, on nous dévoile rapidement que c’est Sersi (Gemma Chan) qui a expliqué l’existence du Céleste aux autorités, mais aux dernières nouvelles, elle et d’autres Éternels avaient été kidnappés par Arishem afin d’être jugés. Sont-ils revenus sur Terre entretemps ? Mystère.

En dehors du fan service plutôt fastoche, cette sous-intrigue n’apporte pas grand chose, surtout celle de l’adamantium puisque nous savons déjà que si mutant il y a, ces derniers seront surtout dans un autre univers – même si, rappelons-le, Kamala Khan, notre Ms Marvel, a clairement été identifiée comme étant une mutante.

Ou alors, peut-être qu’en prévision de la guerre des mondes et la probabilité que des personnes « augmentées » veulent prendre le pouvoir, le Président Ross fomenterait en secret un projet Weapon X version MCU pour une éventuelle riposte ? Après tout, c’est lui qui parle de reformer de nouveaux Avengers et comme on connait son passif, ce ne serait pas étonnant qu’il ait concocté sa propre Lady Deathstrike en secret…

Un film recousu, des serpents et une ex-Widow

Captain America : Brave New World n’a pas eu un parcours simple. Au-delà de son changement de titre (c’était New World Order pour rappel), les studios Marvel ont dû revoir son intrigue à la hâte à cause de l’actualité. En effet, l’actrice Shira Haas (propulsée par la série Unorthodox) a rapidement été annoncée au casting et devait être au centre d’une histoire sur le terrorisme et son personnage, Sabra, ex-agent du Mossad est, hmm, comment dire,… team Israël. Forcément, vu l’actualité, le conflit israelo-palestinien et tous ce qui a suivi depuis les attaques du 7 octobre 2023, Marvel Studios a dû entièrement revoir sa copie pour éviter d’être dans la sauce, étant donné les motivations du personnage Sabra (qui est un terme qui désigne les populations Juives nées avant 1948 dans le territoire de la Palestine) dans les comics.

Donc oui, exit le nom de Sabra, le personnage gardera son nom de “naissance”, à savoir Ruth Bat-Seraph et sera présenté comme une ex-Widow formée par la Red Room. Par conséquent, l’actrice voit son implication dans le film très réduite, et malgré une scène rappelant le reveal de Black Widow dans Iron Man 2, le personnage sera présenté comme une sorte de garde du corps présidentiel (en taille réduite, l’actrice n’étant pas très grande), faisant doublon avec le personnage incarné par Xosha Roquemore (au passage, Leila Taylor est une ex de Sam Wilson dans les comics old school).

Pour garder l’intrigue autour d’une attaque terroriste sans mettre les pieds dans le plat, Captain America : Brave New World va intégrer la mystérieuse organisation Serpent Society, ajoutant ainsi le personnage de Sidewinder incarné par Giancarlo Esposito en last minute. Entre réécritures et reshoots, cette sous-intrigue a été ajoutée aux forceps, ce qui explique en partie pourquoi Captain America : Brave New World semble aussi plat et laisse autant de trous dans la raquette.

>>> Mais alors la Serpent Society, c’est quoi ?

Pour ceux qui se souviennent, il y a quelques années, Kevin Feige annonçait la Phase 3 en grande pompe et le premier film annoncé – enfin, le deuxième puisqu’à la base Ant-Man devait ouvrir la Phase 3 – était Captain America : Serpent Society. Et puis après avoir fait le tour des films, l’homme à la casquette est revenu en arrière et le sous-titre Serpent Society a été changé pour devenir Civil War *hurlements de la foule en délire*

Pour les plus hardis, la Serpent Society dans les comics est une alliance de super-vilains qui ont pour point commun d’avoir des pouvoirs et/une apparence empruntés – je vous le donne en mille – aux serpents. À l’origine ce sont donc Cobra, l’Anguille et la Vipère (vue dans Wolverine – Le Combat de l’Immortel) qui lancent le mouv’ pour vaincre Captain America en formant la Serpent Squad, avant de devenir une société sous la houlette de Sidewinder, avec tout un tas de méchants qui ont des noms de serpents (Anaconda, Mamba Noir, Copperhead, Cottonmouth, Princess Python, etc.). On les retrouve notamment dans Secret Invasion ou à la solde de Madame Hydra.

Sidewinder, initialement dessiné comme étant initialement un homme Blanc aux yeux bleus perçants (ce qui explique les yeux étranges de Giancarlo Esposito dans le film), se nomme Seth Voelker. C’est un ancien professeur d’économie qui développe un pouvoir de téléportation suite à une exposition à des produits chimiques, pouvoir qu’il maîtrise grâce une cape magique (grosso modo, hin, parce que sinon on s’embarque sur ce qu’est la Roxxon Company dans les comics, et ça devient long et hors sujet…). Bref, vu le remaniement à la hâte du scénario, Sidewinder est présenté dans Captain America : Brave New World comme une sorte de mercenaire à la solde du Leader, sans aucun pouvoir apparent.

En vrac

J’ai repéré peu d’easter eggs ou de surprise dans ce film en dehors des plus évidents :

  • l’apparition de Bucky : potentiellement LE seul secret bien gardé du film, Sebastian Stan nous offre un caméo inattendu dans le film pour venir soutenir son poto à l’écran comme à la ville. Si l’amitié entre les acteurs n’est plus à prouver, c’était un peu tristoune de voir Sam et Bucky séparés le temps d’un film. Heureusement, Marvel Studios sont les rois du fan service et le plus sexy des soldats de l’Hiver (le seul en vie, en fait) est au rendez-vous, nous lâchant même un mignontissime “I love you, buddy” (ce qui semble plutôt étonnant vu le perso, mais bon), tandis que Sam lui souhaite bonne chance en l’appelant “congressman” (équivalent de sénateur en français) – sous-entendant une carrière politique pour Bucky ? C’est peut-être pour ça qu’on le voit en costard dans un tribunal dans la bande-annonce de Thunderbolts* Affaire à suivre… Et peut-être qu’Anthony Mackie fera aussi une apparition dans le film de son pote. Pow pow, pow pow pow !

  • pas de fanfare : juste avant la séance, je me réjouissais de retrouver la fanfare Marvel au cinéma. Et bah y en pas eu. En dehors d’un logo en noir et blanc, Captain America : Brave New World démarre sans son animation habituelle, ce qui était plutôt… étrange et inexpliqué pour l’instant. Pourquoi ce changement, cette absence ? Est-ce pour marqué le début d’une nouvelle tradition, ce qui reste bizarre alors que ce film n’est pas le dernier de la Phase 5 et ne parait pas entraîner de changement drastique dans le MCU (à l’inverse de Captain America – The Winter Soldier à l’époque).
  • le retour de Liv Tyler : alors qu’elle apparait dans les noms au générique du début du film, l’actrice n’est visible que dans une seule scène à la fin du film.

Mais aussi :

  • le costume de Captain America : tout en vibranium, cadeau du Wakanda, le nouveau costume de Sam Wilson se débarrasse du couvre-chef tout blanc pour laisser sa tête respirer (notamment sur la demande de l’acteur qui avait des difficultés à bouger la tête et à bien voir à cause des lunettes intégrées). Le casque n’apparait qu’en vol, grâce à de la nanotechnologie (made in MCU, bien sûr). On notera également que ses ailes ont la capacité d’absorber l’énergie cinétique et de la renvoyer, rappelant le costume créé par Shuri pour T’Challa dans le premier Black Panther.
  • Joaquin Torres devient officiellement le nouveau Falcon et son costume reprend même la couleur de sa version comics : le vert. On notera que ce dernier a très envie de rencontrer Ant-Man, histoire de rappeler que Sam et Scott Lang se sont rencontrer en premier et sont, potentiellement, toujours amis.

  • les clins d’œil à Cap : Sam Wilson qui attrape son bouclier au sol avec un coup de pied, Isaiah Bradley qui envoie valdinguer un sac de frappe en un coup de points… yes, on ne t’oublie pas, Steve !
  • les scènes coupées : dû à ses nombreux changements et des reshoots suites à des projections tests décevants, pas mal de scènes et de nouveaux personnages ont été coupés au montage. En effet, bien qu’annoncé au casting, Seth Rollins (Constrictor), Rosa Salazar (Diamondback), Mark Ruffalo (Bruce Banner / Hulk), Logan Kim (Amadeus Cho) ou encore Elijah Richardson (Eli Bradley) n’apparaissent pas dans le film.
    Oui, vous avez bien lu : Amadeus Cho devait être présent… C’est la deuxième fois qu’on nous le tease sans nous le montrer !
  • Dennis Dunphy : un personnage qui a réussi à échapper aux grands ciseaux du montage c’est le futur Avenger Demolition Man (D-Man), incarné par William Mark McCullough. Dans le film, c’est un soldat visiblement ami avec Sam Wilson. S’il est apparemment tué par Sterns dans le film, vu que le personnage a été “augmenté” dans les comics, on peut s’imaginer qu’il acquiert sa force au moment où “on” essaie de lui sauver la vie ?
  • Bientôt de nouveaux Avengers : Président Ross est clair, il souhaite reformer les Avengers et demande de l’aide à Sam Wilson, puis Joaquin Torres, pour reformer la team de super-héros. C’était prévisible évidemment, et vu tous les jeunes super-héros qui trainent depuis le début de la phase 4, je pense que ce sera facile de former une nouvelle équipe. Maintenant qui pour les leader ? Rien n’est moins sûr. Sur le papier, en l’état, ce devrait être Captain America, mais disons que la version de Sam Wilson manque d’un je-ne-sais-quoi, tandis que face à lui, cela manque de répondant, sauf si, éventuellement, Doctor Strange devient le Yang de son Yin avec son caractère impétueux (et son troisième œil). Affaire à suivre encore une fois.

***

Et voilà, c’est tout pour le moment.

Comme d’habitude, la zone de commentaires est ouverte pour échanger sur le film ou cet article (correction, avis, complément, ce que vous voulez !) et vous connaissez mes sites favoris pour vous tenir au courant de l’actualité super-héroïque de façon plus concentrée =)

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