Comédie, Drame

[CRITIQUE] Downsizing, d’Alexander Payne

Sous ses airs de comédie légère, Downsizing scrute à la loupe le parcours initiatique d'un personnage passif, entre différences sociales et réflexions globales. Alexander Payne livre un film multiple et étonnant, qui semble s'adapter en cours de route pour proposer un chemin initiatique à échelle humaine et pourtant introspectif. Si Matt Damon est le géant de l'affiche, c'est Hong Chau qui apporte énormément de cœur à un film parfois insaisissable et imprévisible.

Animation

[CRITIQUE] Ferdinand, de Carlos Saldanha

Étonnamment attachant et décalé, Ferdinand propose un film d'animation festif et divertissant. Carlos Saldanha livre les aventures d'un taureau pas comme les autres avec une jolie morale contre la violence, autour du thème de la corrida... sans verser pour autant dans la revendication. Au contraire, Ferdinand vise le divertissement haut en couleurs, avec beaucoup d'humour et une touche de folie. Inattendu et chaleureux, le film de Carlos Saldanha est une jolie surprise pour les fêtes, loin de ses apparences trop mignonettes qui laissaient supposés un film enfantin.

Romance

[CRITIQUE] La Belle et la Bête, de Bill Condon

Les studios Disney revisitent à nouveau un classique animé en version live. La Belle et la Bête se modernise, sans perdre une once de son romantisme indécrottable, associant imageries fantastiques avec des décors et des costumes fabuleux, ainsi que des effets spéciaux sublimes : la fameuse histoire éternelle ne prend effectivement pas une ride ! Drôle et attendrissant à la fois, Bill Condon revisite agréablement et intelligemment le dessin animé, en apportant beaucoup d'humour et d'auto-dérision à travers ses personnages secondaires hilarants - mention spéciale pour Josh Gad qui incarne Le Fou - permettant ainsi d'éviter la contemplation béate, sans pour autant en perdre le caractère romanesque du film. Beau, féerique et enchanteur, La Belle et la Bête est un joli moment à (re)découvrir à tout âge.

Drame

[CRITIQUE] Réparer Les Vivants, de Katell Quillévéré

Tout commence au petit jour dans une mer déchaînée avec trois jeunes surfeurs. Quelques heures plus tard, sur le chemin du retour, c’est l’accident. Désormais suspendue aux machines dans un hôpital du Havre, la vie de Simon n’est plus qu’un leurre. Au même moment, à Paris, une femme attend la greffe providentielle qui pourra prolonger sa vie…