Tops & Flops

Top 2021 : Le meilleur de l’année

Cette année encore, le cinéma a connu une bonne période de disette en étant fermé jusqu’au mois de mai. Pour ma part, c’est bien la première fois que je vais aussi peu au cinéma. Pandémie oblige et morosité ambiante, j’avoue que quand je me suis déplacée en salles, c’était pour voir soit des films qui me semblaient incontournables mais qui ne figureront pas dans ce top comme Dune, Nomadland, Bac Nord, Mourir Peut Attendre ou encore Black Widow… Soit des films pour m’alléger l’esprit, dont on en retrouve pas mal dans ce top. Du coup, j’ai beaucoup – BEAUCOUP – de rattrapage à faire (Sound of Metal, Benedetta, Julie en 12 Chapitres, House of Gucci, Les Choses Humaines…).

Voici mon modeste top 10 :

Spider-Man: No Way Home, de Jon Watts

Alors oui, le scénario est imparfait et le film comporte quelques longueurs en cours de route… Oui mais voilà, c’est de loin le film le plus enthousiasmant et le plus fun que j’ai pu voir cette année, ne serait-ce que pour ce dernier acte qui propose du fan service à l’état brut. C’était jubilatoire, divertissant et excitant, le parfait film pop-corn que j’attendais.
>>> Lire mon avis
>>> Lire l’article 100% spoilers

L’Événement , d’Audrey Diwan

Il y a des films comme Drunk ou encore Jusqu’à La Garde qui se regardent en apnée, tellement on est pris par l’histoire et qui ne relâchent leurs emprises que dans les dernières minutes où tout se joue. L’Événement fait partie de ces films-là. Audrey Diwan livre un film poignant et nécessaire, même si parfois difficile à regarder, porté par une Anamaria Vartolomei est lumineuse. Ce film a remporté le Lion d’Or à la Mostra de Venise 2021.
>>> Lire mon avis

The Father, de Florian Zeller

Avec une justesse incroyable, Florian Seller met en scène la perte de repères d’un père défaillant en mettant le spectateur en première ligne. Délicat, sensible et juste, Thé Father est un premier film remarquable, aussi bien porté par la performance magistrale d’Anthony Hopkins que par un scénario et une mise en scène brillante. Ce film a d’ailleurs reçu 2 Oscars : Meilleur acteur pour Anthony Hopkins et Meilleure Adaptation.
>>> Lire mon avis

Promising Young Woman

Un de mes premiers coups de cœur de ce début d’année qui, mine de rien, annonçait déjà la couleur avec son récit féministe et revanchard où une jeune femme se lance dans une croisade jubilatoire contre le système patriarcal, tout en dénonçant la culture du viol et ses travers. Juste, incisif et intelligent, le film d’Emerald Fennell est un bijou dont il faut abuser d’urgence, ne serait-ce que pour sa bande-originale minutieuse et intelligente. Le scénario a été récompensé par L’Oscar du Meilleur Scénario Original.
>>> Lire Mon avis

Le Dernier Duel, de Ridley Scott

Incompris et malheureusement perdant au box-office, l’avant-dernier film de Ridley Scott est pourtant une petite merveille qui, malgré les siècles qui le sépare de notre époque, reste cruellement actuel. A travers le combat d’une femme pour faire reconnaître son viol, Le Dernier Duel cristallisé en trois chapitres un monde d’hommes rongé par le pouvoir. Peut-être qu’il aurait été mieux compris en série, mais ce film est clairement à rattraper, ne serait-ce que pour la démonstration faite par Ridley Scott à la réalisation.
>>> Lire mon avis

Last Night in Soho, d’Edgar Wright

Lumineux, nostalgique et inquiétant, le nouveau film d’Edgar Wright propose une échappée envoûtante dans une Londres mélancolique, nichée entre deux époques. Avec Last Night In Soho, laissez-vous emporter dans un conte noir, entre rêve, réalité et meurtres. Si le frisson est léger, l’intrigue dénonce et le duo Thomasin Mckensie et Anya Taylor-Joy est fantastique. Ici aussi, la bande-originale vaut le détour.
>>> Lire mon avis

Cruella, de Craig Gillespie

Dans la catégorie « J’en attendais rien et j’ai été ‘achement bien surprise », le film Cruella se pose là ! Alors qu’il s’annonçait comme une énième adaptation en prises de vues réelles d’un personnage Disney, après Maléfique et sa décevant suite, Craig Gillepsie propose un film original, porté par une ambiance pop-rock presque punk. Cruella joue les enfants terribles et ça marche plutôt bien grâce à son tempérament rebelle et storytelling efficace. On aime. Enfin, moi j’ai aimé !
>>> Lire mon avis

Shang-Chi et la Légende des Dix Anneaux, de Destin Daniel Cretton

J’aime bien les films de baston et rien que pour la scène du bus, Shang-Chi méritait sa place dans ce top 2021 (qui, rappelons-le, est plutôt indulgent). Même si l’origin story n’a pas fait un score « gégé » pour un film estampillé MCU, le divertissement et la prise de risque étaient là, cocoonés dans un giron Marvel qui fait encore et toujours ses preuves. Fangirl, moi ? Bien sûr !
>>> Lire mon avis
>>> Lire mon article 100% spoilers

L’Origine du Monde, de Laurent Lafitte

Pour son premier film, Laurent Lafitte signe une comédie loufoque, caustique et surtout extrêmement hilarante ! J’ai rarement autant ri tout en étant étonnée devant un film français qui joue la carte du subversif tout en subtilité, entre la caricature grinçante du CSP+ et une relation mère-fils qui vire au port’nawak. C’est drôle, osé et féroce !
>>> Lire mon avis

Titane, de Julia Ducournau

C’était pas gagné pour Titane, tellement j’avais détesté le premier film de Julia Ducournau. Titane est un film déroutant qu’on utiliserait pour illustrer la complexité poussive du cinéma français parfois trop cérébral. Peut-être que Ducournau en fait trop avec les métaphores et le symbolisme, mais son utilisation du corps féminin, qu’il soit représenté, caché, sexualisé ou utilitaire, devient fascinante. Et puis j’ai croisé Agathe Rousselle une fois dans la rue et elle était adorable, alors…
>>> Lire mon avis

Et vous, quels films vous ont fait vibrer cette année ?

>>> Flop 2021 : Les pires films de l’année

1 réflexion au sujet de “Top 2021 : Le meilleur de l’année”

Laisser un commentaire