Élevée dans l'austère et étouffante université Jordan College à Oxford, Lyra Belacqua et son dæmon (une expression de l'âme humaine extérieure au corps, qui adopte une apparence animale), apprennent fortuitement l'existence de la Poussière. Il s'agit d'une étrange particule que le Magisterium (le bras armé d'une Église toute-puissante et radicalisée) pense être le fruit du Péché originel. Des érudits ont en effet observé que cette Poussière est moins attirée par l'innocence des enfants que par l'expérience des adultes. Des savants, avec le soutien de l’Église, entament de terrifiantes expérimentations sur la Poussière en utilisant des enfants kidnappés dans toute l'Angleterre, et envoyés dans les royaumes glacés du Grand Nord. Lyra s'engage à la poursuite de ces kidnappeurs d'enfants, qui ont notamment capturé son meilleur ami Roger. Dans son périple, elle croisera la route d'aventuriers, d'ours en armure et de sorcières; elle apprendra en outre à se servir de l'aléthiomètre, un lecteur de vérité, et découvrira les secrets de l'univers ainsi que les forces qui s'assemblent autour de sa propre existence et de sa destinée exceptionnelle.
Étiquette : ruth wilson
[CRITIQUE] How To Talk To Girls At Parties, de John Cameron Mitchell
Petit OFNI (Objet Filmique Non Identifié) fantasque, le nouveau film de John Cameron Mitchell défriche les sentiers battus à travers le choc des cultures entre un échantillon punk et des créatures curieuses. Souvent lunaire, plutôt original et étonnant, How To Talk To Girls At Parties parvient à conjuguer l'effervescence libératrice et expressive des années 70 au détour d'une rencontre aussi étonnante...
[CRITIQUE] Suite Française, de Saul Dibb
Lent et monotone, Suite Française est un drame sans surprise, coincé entre le film de guerre et des histoires de cœurs peu inédites. Si les acteurs réussissent à susciter de l'intérêt, le film de Saul Dibb reste linéaire et souffre d'une atmosphère souvent trop solennelle et amorphe. Suite Française laisse une impression mitigée, certes on ne s'ennuie pas mais ce n'est pas vraiment l'extase non plus.
Golden Globes 2015 – Le palmarès
Emploi du temps chargé, nouvelles responsabilités, je n'ai pu suivre les Golden Globes cette nuit. Du coup, je vous épargne mes petits commentaires sur les moments croustillants et/ou gênants de la soirée. En attendant la rediffusion de la cérémonie, voici le palmarès en détail :
Golden Globes 2015 – Nominations Séries
Suite des nominations avec la partie série. Et cette fois, non seulement Breaking Bad n'est plus là mais -surprise- The Big Bang Theory et Modern Family ne sont même pas nommées ! Place à la nouveauté... ou pas. Game Of Thrones fait une faible percée, tandis que la nouvelle série The Affair rafle trois belles nominations ; coté comédie, l'inattendue Jane The Virgin est présente, entourée par Girls (et sa superbe saison 3) et la géniale Orange Is The New Black, tandis que dans les mini-séries The Normal Heart est également en bonne position, ce qui n'est pas étonnant après les Emmys.
Dans l’ombre de Mary : Attendrissant et émouvant
Si le film Mary Poppins de Robert Stevenson (1964) est un classique, l'histoire derrière la genèse du film n'en est pas moins extraordinaire. 50 ans plus tard, Dans l'ombre de Mary : La promesse de Walt Disney lève le voile sur la rencontre fascinante entre l'acariâtre P.L. Travers, l'auteure du livre Mary Poppins et les studios Disney, pour nous proposer une histoire attendrissante, aussi rocambolesque que touchante. La magie Disney a encore frappé !
Lone Ranger : Du déjà-vu agréable et divertissant, mais bien trop long
Objectivement, Lone Ranger - Naissance d'un héros a tout pour plaire. Au-delà du casting attractif, le dernier long-métrage de Gore Verbinski propose une aventure captivante et pleine de rebondissements dans un univers western très plaisant. Encore une fois, le duo Bruckheimer-Verbinski s'unit à merveille pour proposer un divertissement sous contrôle, nous faisant voyager au cœur du film aux premières loges, dans un scénario fourni, rythmé et dynamique. Tout aurait été parfait si seulement Lone Ranger ne donnait pas l'impression d'être un autre Pirates des Caraïbes, ayant lieu cette fois, sur la terre ferme (ou plutôt dans un train en marche). Beaucoup trop long et souvent redondant, en comparaison Lone Ranger manque sacrément de panache et n'arrive pas à surprendre malgré ses efforts. Si Gore Verbinski tient la recette idéale pour réaliser un bon film, il serait peut-être temps de la mettre au goût du jour, plutôt que de nous servir un plat réchauffé.
