Monstre sacré de la fin des années 80 (après Alien), The Predator revient pour une nouvelle partie de chasse à l'homme sous la houlette défaillante d'un Shane Black un peu paumé entre l'hommage un peu foireux et le conceptuel bâclé. Étrangement, l'ensemble n'est pas déplaisant : si on met de coté le film original de John McTiernan, The Predator possède un je-ne-sais-quoi complètement foutraque et en roue libre qui, entre ses personnages qui oscillent du loufoque au succédané moderne de la team Schwarzy et le spectacle graphique et sanglant, parvient à capter l'attention. Globalement, c'est du grand n'importe quoi qui, personnellement, m'a amusée. Comment ça, ce n'était pas le but ?
Étiquette : existance
[CRITIQUE] Climax, de Gaspar Noé
Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif. En 1996, à l’appel d’une chorégraphe de renom, un groupe de danseurs urbains se retrouvent dans un local de répétition isolé en bordure d'une forêt, par un temps enneigé. Dans un monde sans téléphone portable ni Internet, ils répètent une dernière fois avant de s'envoler pour les États-Unis. À l'issue de la répétition, les danseurs se lancent dans une fête pour décompresser. Mais très vite, il apparaît que quelqu'un a versé une substance illicite dans la sangria qu'ils buvaient. Quand certains s’entraînent dans une transe dansante sans fin, d'autres plongent dans la démence et l'horreur.
[CRITIQUE] Nocturama, de Bertrand Bonello
Étrange, audacieux et curieux, le film de Bertrand Bonello captive dès les premières minutes en s'entourant d'un mystère silencieux et prenant. Malheureusement, derrière son chassé-croisé parisien, Nocturama perd rapidement de son intérêt lors d'une seconde partie en huis-clos aussi frustrante que sans but véritable. Malgré une idée générale ambitieuse et marquée par une actualité sombre… Lire la suite [CRITIQUE] Nocturama, de Bertrand Bonello
