ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM. Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps. Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez.. Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?
Étiquette : refoulé
[CRITIQUE] Thor: Love and Thunder, de Taika Waititi (sans spoiler)
Dans la lignée de Thor - Ragnarok, ce nouvel opus des aventures du Dieu Asgardien baigne toujours dans l'exubérance colorée et l'humour régressif, boosté cette fois-ci, par les rifs de guitares endiablées des Guns N'Roses. Thor: Love and Thunder joue la carte de la bonne humeur estivale, dans un ensemble qui ne sera pas exempte de noirceur, notamment grâce à la présence de Christian Bale et la storyline de Natalie Portman. Ceci étant dit, j'aurai aimé voir Thor gagner un peu plus de maturité dans ce nouveau chapitre, surtout après les événements d'Avengers - Infinity War et Endgame qui lui ont pourtant coûté... à peu près tout.
[CRITIQUE] Call Me By Your Name, de Luca Guadagnino
Baignant dans la chaleur estivale italienne et une dolce vita nonchalante, Call Me By Your Name séduit par son caractère ensoleillé avant d'imploser dans la sensualité d'une romance interdite, touchante et bouleversante tout en délicatesse et subtilité. Intime et agréable, le film de Luca Guadagnino oscille entre la légèreté de ses personnages et la profondeur des sentiments qui frémissent en surface, évitant habilement les sujets qui fâchent pour laisser la pureté et le naturel d'une histoire enivrante colorer l'ensemble.
[CRITIQUE] Manchester By The Sea, de Kenneth Lonergan
Après le décès soudain de son frère Joe, Lee est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick. Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi et de la communauté où il est né et a grandi.
Enemy : Trop lent et laborieux, malgré une intrigue brillante (+ explication du film)
Lent et contemplatif, le dernier film de Denis Villeneuve est laborieux. À trop vouloir jouer la carte du mystère, Enemy surfe finalement sur énormément de vide à travers la quête d'un homme face à son sosie et la personnification de ses craintes. Malgré une ambiance feutrée et intrigante, Enemy ne parvient jamais à installer le malaise et la curiosité escompté, entre une histoire prévisible et un traitement éteint, où l'étrange laisse rapidement place à l'ennui. Après le très haletant Prisoners, j'espérai bien mieux.
