Super héros

[CRITIQUE] The Marvels, de Nia DaCosta (sans spoilers)

En pleine « super-héros fatigue », les studios Marvel continue de dérouler leur Phase 5, certes avec un poil moins de panache qu’auparavant. Réalisé par Nia DaCosta, The Marvels propose une aventure sympathique et parvient à trouver un équilibre palpitant entre l'humour, la dynamique familiale et des scènes d'action spectaculaires, ravivant les éléments essentiels du MCU. Bien qu’un brin hâtif et toujours prompt à survoler ses quelques ressorts dramatiques, le film se révèle plutôt efficace, même si on est loin de retrouver l’excitation de l’Infinity saga.

Comédie

[CRITIQUE] Yves, de Benoit Forgeard (sortie DVD)

Jérem s'installe dans la maison de sa mémé pour y composer son premier disque. Il y fait la rencontre de So, mystérieuse enquêtrice pour le compte de la start-up Digital Cool. Elle le persuade de prendre à l'essai Yves, un réfrigérateur intelligent, censé lui simplifier la vie... Réalisé par Benoît Forgeard Avec William Lebghil, Doria Tillier, Philippe Katerine... Sortie en VOD le 4 octobre et le 6 novembre 2019 en DVD et Blu-Ray Bonus DVD : Making-of (environ 22 min) - Entretien avec Benoît Forgeard et l’équipe du film (environ 30 min) - Bêtisier - Clip C.R.A.B de Jérem - Bande-annonce

Comédie

[CRITIQUE] Demi-Sœurs, de Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne

Lauren, ravissante it-girl de 29 ans, tente de percer dans le milieu de la mode en écumant les soirées parisiennes. Olivia, 28 ans et un rien psychorigide, a deux obsessions : sauver la confiserie de ses parents, et se trouver le mari idéal. A 26 ans, Salma, jeune professeur d’histoire fougueuse, vit encore chez sa mère en banlieue. Leurs routes n’ont aucune raison de se croiser… Jusqu’au jour où, à la mort de leur père biologique qu’elles n’ont jamais connu, elles héritent ensemble d’un splendide appartement parisien. Pour ces trois sœurs qui n’ont rien en commun, la cohabitation va s’avérer pour le moins explosive…

Séries TV

[SÉRIE TV] The Vampire Diaries : Retour sur une déception d’ado (que j’assume farpaitement)

Quatre mois après le tragique accident de voiture qui a tué leurs parents, Elena Gilbert, 17 ans, et son frère Jeremy, 15 ans, essaient encore de s'adapter à cette nouvelle réalité. Belle et populaire, l'adolescente poursuit ses études au Mystic Falls High en s'efforçant de masquer son chagrin. Elena est immédiatement fascinée par Stefan et Damon Salvatore, deux frères que tout oppose. Elle ne tarde pas à découvrir qu'ils sont en fait des vampires... Créée par Julie Plec et Kevin Williamson Avec Paul Wesley, Ian Somerhalder, Nina Dobrev, Candice King… Série terminée.

Super héros

[CRITIQUE] Suicide Squad, de David Ayer

Après des mois et des mois de teasing autour du film, Suicide Squad est enfin en salles et... autant dire que c'est un peu la douche froide. Alors que David Ayer promettait un film de super vilains cool et irrévérencieux, le résultat est décevant. Suicide Squad partait gagnant en défrichant un terrain à peine amorcé par Deadpool plus tôt cette année, les "pires méchants de l'univers DC Comics" semblent tout droit venus du pays des Bisounours : on aura beau nous promettre des personnages violents, fous ou cannibales, le film de David Ayer ne lâche pas un pet de violence ni une goutte de sang. On retrouve le problème inhérent aux films Warner/DC : une ambition visible masquée par une exécution bancale et fouillie. Si certains personnages feront l'unanimité, le film est ampoulé par des actes de manqués, des flashbacks à rallonge et des efforts bien trop visibles pour jouer la carte du cool à travers une bande-originale poussive et de l'humour peu subtil. Néanmoins, on est loin de la catastrophe : dans l'ensemble, Suicide Squad assure le divertissement et pose d'excellentes bases pour ses héros atypiques. Mais bon... c'est loin d'être suffisant.

Comédie

[CRITIQUE] Pattaya, de Franck Gastambide

On prend les mêmes et on recommence… ou presque. Franck Gastambide revient à la réalisation avec Pattaya, une comédie décalée et régressive qui renoue avec l'ambiance survoltée des Kaïra. Drôle, un peu sale et bescherellement incorrect, Pattaya baigne dans une folie douce et foutraque qui évite brillamment la redite pour offrir du divertissement un peu dingue, pas trop lourd mais tout de même efficace… si on aime ce genre d'humour évidemment.