Dans la catégorie des suites qu'on attendait pas vraiment, Les Chroniques de Blanche-Neige : Le Chasseur et la Reine des Glaces débarque sur nos écrans, quatre ans après le film Blanche-Neige et le Chasseur, un film de Rupert Sanders qui a connu un succès controversé au vu de son ensemble plutôt moyen, notamment grâce au scandale de l'époque autour de la romance entre l'actrice principale, Kristen Steward (alors promise pour toujours à Robert Pattinson) et le réalisateur (marié). Au-delà des gossips people, les producteurs ont cru bon de préparer une suite, sans Blanche-Neige, mais valorisé par un casting alléchant (qui devrait faire regretter à certains leurs manies de signer des contrats impliquants plusieurs films...). À l'arrivée, Le Chasseur et la Reine des Glaces est un film plutôt joli, bien que déjà vu, mais surtout chiant comme la pluie à cause d'une intrigue en papier mâché qui prend l'eau dès les vingts premières minutes. Bref, l'ennui total rivalise avec l'incompréhension, surtout quand on voit des actrices aussi talentueuses qu'Emily Blunt et Jessica Chastain venir se perdre dans un film aussi pauvret.
Étiquette : déja vu
[CRITIQUE] La 5ème Vague, de J Blakeson
Incohérent et paresseux, La 5ème Vague tente d'entrer dans la cour des grands avec un film peu imaginatif au traitement navrant, cumulant paresse et bêtise. Cette adaptation d'une nouvelle saga littéraire réalisée par J Blakeson tente de narrer l'histoire d'une jeune fille luttant pour survivre alors que la Terre est attaquée par des extraterrestres, mais ne réussit qu'à pomper des arcs narratifs déjà vus chez la concurrence, souvent en mieux (ce qui est difficile à admettre quand on observe ladite concurrence de plus prêt). Du coup, c'est prévisible, pas intéressant pour ne pas dire neuneu. À oublier.
[CRITIQUE] Ouija, de Stiles White
Décevant, facile et cliché, Ouija fait l'effet d'un soufflé raté : une apparence prometteuse mais qui ne ressemble plus à rien en quelques minutes. Si la bande-annonce avait tout pour plaire, le film de Stiles White est un plat réchauffé et sans saveur, qui, en plus de s'enfoncer dans la médiocrité, propose un rebondissement ultra fade qui ne se paie même pas le luxe d'être prévisible, tant il est totalement dénué d'intérêt. Pour un film que j'attendais beaucoup l'année dernière, la déception est totale.
[CRITIQUE] Suite Française, de Saul Dibb
Lent et monotone, Suite Française est un drame sans surprise, coincé entre le film de guerre et des histoires de cœurs peu inédites. Si les acteurs réussissent à susciter de l'intérêt, le film de Saul Dibb reste linéaire et souffre d'une atmosphère souvent trop solennelle et amorphe. Suite Française laisse une impression mitigée, certes on ne s'ennuie pas mais ce n'est pas vraiment l'extase non plus.
Les Héritiers : Comme un air de déjà-vu (Écrire Pour Exister à la française ?)
Rares sont les films qui réussissent à dresser un portrait sur des jeunes de banlieue sans servir des clichés agaçants, tout en alliant une histoire convaincante et émouvante. Les Héritiers réussit presque à relever le défi haut la main, malgré une première partie un peu bancale. Le problème ? C'est simple : Richard LaGravenese a fait exactement le même film (à quelques détails près) il y a quelques années, Écrire Pour Exister. Ça et le fait que Marie-Castille Mention-Schaar puise dans les bons sentiments larmoyants pour toucher son public alors que son film est déjà bien chargé émotionnellement. Dommage.
Sin City – J’ai Tué Pour Elle : Déjà vu, déjà fait… en mieux
On prend les mêmes et on recommence... ou presque ! 9 ans après le premier film, (ba)Sin City n'a pas pris une ride et nous replonge sans effort dans son univers lugubre et poisseux. Aussi violent que glamour, Robert Rodriguez et Frank Miller signent une suite calquée sur le premier opus, en proposant plusieurs histoires et un univers graphique superbe. Cependant, entre une narration en voix off trop envahissante et des intrigues prévisibles et inégales, Sin City - J'ai Tué Pour Elle manque énormément de rythme et semble souvent trop long et bavard. Là où le premier Sin City avait créé la surprise, Sin City - J'ai Tué Pour Elle arrive bien trop tard et se révèle plutôt décevant, laissant une impression de déjà vu/déjà fait... en mieux.
Délivre-nous du mal : Et de l’ennui ?
Ambiance nocturne, bruits inquiétants et comportements étranges... Scott Derrickson semble avoir méthodiquement consulté l'Abécédaire de l'horreur tandis qu'il concoctait son dernier film. Gonflé par un casting solide, Délivre-Nous Du Mal propose une histoire alléchante où le frisson n'est jamais loin. Et pourtant, à cause d'un certain manque d'enjeu dramatique et d'ambition autour des personnages, le film surfe sur du vide, ne parvenant jamais à franchir la frontière de l'épouvante. Entre mysticisme et pragmatisme, Scott Derrickson tente de maintenir une tension oppressante tout au long du film en confrontant le normal au paranormal, avant de tout simplement pomper un de ces précédents films, L'Exorcisme d'Emily Rose, allant jusqu'à calquer la fameuse scène d'exorcisme, avec beaucoup moins de panache. Bref, malgré beaucoup d'efforts, le trouillomètre reste à plat.
Lone Ranger : Du déjà-vu agréable et divertissant, mais bien trop long
Objectivement, Lone Ranger - Naissance d'un héros a tout pour plaire. Au-delà du casting attractif, le dernier long-métrage de Gore Verbinski propose une aventure captivante et pleine de rebondissements dans un univers western très plaisant. Encore une fois, le duo Bruckheimer-Verbinski s'unit à merveille pour proposer un divertissement sous contrôle, nous faisant voyager au cœur du film aux premières loges, dans un scénario fourni, rythmé et dynamique. Tout aurait été parfait si seulement Lone Ranger ne donnait pas l'impression d'être un autre Pirates des Caraïbes, ayant lieu cette fois, sur la terre ferme (ou plutôt dans un train en marche). Beaucoup trop long et souvent redondant, en comparaison Lone Ranger manque sacrément de panache et n'arrive pas à surprendre malgré ses efforts. Si Gore Verbinski tient la recette idéale pour réaliser un bon film, il serait peut-être temps de la mettre au goût du jour, plutôt que de nous servir un plat réchauffé.
