Naturel et solaire, le film de Catherine Corsini séduit par sa simplicité et son authenticité à la fois déconcertante et touchante. La Belle Saison raconte un amour ordinaire et brûlante, entravé par les mœurs d'une époque marquée par le début d'un féminisme historique. À travers l'engagement visible de ses actrices, Catherine Corsini signe un film beau et sauvage, oscillant entre son contexte assez fort et ses personnages sensibles et sans fioriture. Formidable.
Étiquette : sexe
[SUMMER TV] Sense 8, la série (un peu survendue) signée Wachowski
Huit individus éparpillés aux quatre coins du monde sont connectés par une soudaine et violente vision. Désormais liés, ils se retrouvent capables du jour au lendemain de se voir, de se sentir, de s'entendre et de se parler comme s'ils étaient au même endroit, et ainsi accéder aux plus sombres secrets des uns et des autres. Les huit doivent dès lors s'adapter à ce nouveau don, mais aussi comprendre le pourquoi du comment. Fuyant une organisation qui veut les capturer, les tuer ou faire d'eux des cobayes, ils cherchent quelles conséquences ce bouleversement pourrait avoir sur l'humanité. Retour sur la série événement de l'été...
[CONCOURS] La Belle saison : Gagnez des places de cinéma pour voir le film !
À l’occasion de la sortie du film La Belle Saison de Catherine Corsini, le 19 août 2015, tentez votre chance pour gagner des lots de 2 places de cinéma (5×2) pour aller voir le film près de chez vous ! Pour participer...
[CRITIQUE] A Love You, de Paul Lefèvre
Dans un road trip ensoleillé fleurant bon les comédies françaises des années 70-80, Paul Lefèvre disserte sur l'amour et ses nombreuses perceptions actuelles à travers le périple de deux amis en vadrouille. Potache et éparpillé, A Love You est un premier film très bavard et malheureusement vide, à peine sauvé par le duo attachant que Paul Lefèvre forme avec Antoine Gouy.
[CRITIQUE] Un Voisin Trop Parfait, de Rob Cohen
Prévisible, ahurissant de bêtise et cousu avec des ficelles grosses comme des poutres, Un Voisin Trop Parfait combine le fantasme de la MILF avec un thriller pseudo-érotique transparent et criblé de prétextes fallacieux pour qu'il puisse fonctionner. Entre une Jennifer Lopez qui croit toujours à sa carrière d'actrice et une production qui compte chaque dollar, le film de Rob Cohen devient un ensemble navrant et benêt que l'on suit jusqu'au bout uniquement pour voir le film se fracasser lamentablement en bout de course...
Men, Women & Children : Une fable moralisatrice et déconnectée
Pour son nouveau film, Jason Reitman explore les relations humaines à travers la communication 2.0. En cherchant à illustrer la façon dont les êtres humains s'éloignent en étant trop connectés, Men, Women & Children botte en touche avec un film à la fois moralisateur et bourré de clichés adolescents. Déprimant, longuet et plutôt caricatural, le film s'étire péniblement entre bavardages inconsistants et fausse introspection, transformant Men, Women & Children en portrait superficiel de parents obsédés par leurs gamins et/ou leurs propres vies sexuelles. Non merci.
White Bird : Décevant, malgré un casting remarquable
Une adolescente en proie à ses hormones et une mère destructrice qui disparaît du jour au lendemain, le nouveau film de Gregg Araki semblait prometteur, à la fois bouleversant et sensuel. Si White Bird s'offre un casting en or, le film ne fait qu'effleurer la surface d'un sujet multiple qui aurait pu être bien mieux exploité. Au lieu de cela, si Shailene Woodley se lâche enfin sur grand écran, son personnage reste malheureusement très plat, face à une Eva Green géniale. White Bird passe largement à coté de son potentiel dramatique pour proposer une histoire tiède, attendue et pas vraiment intéressante. Dommage.
Sin City – J’ai Tué Pour Elle : Déjà vu, déjà fait… en mieux
On prend les mêmes et on recommence... ou presque ! 9 ans après le premier film, (ba)Sin City n'a pas pris une ride et nous replonge sans effort dans son univers lugubre et poisseux. Aussi violent que glamour, Robert Rodriguez et Frank Miller signent une suite calquée sur le premier opus, en proposant plusieurs histoires et un univers graphique superbe. Cependant, entre une narration en voix off trop envahissante et des intrigues prévisibles et inégales, Sin City - J'ai Tué Pour Elle manque énormément de rythme et semble souvent trop long et bavard. Là où le premier Sin City avait créé la surprise, Sin City - J'ai Tué Pour Elle arrive bien trop tard et se révèle plutôt décevant, laissant une impression de déjà vu/déjà fait... en mieux.
Kill Your Darlings : Troublant mais impersonel
Troublant et vrillé par les interdits, Kill Your Darlings est un drame noir, entre fascination et manipulation. John Krokidas signe un premier long-métrage prometteur, sublimé par un casting trois étoiles et une intrigue névrosée et captivante. Cependant, le manque d'identité derrière une mise en scène trop académique a tendance à rendre le film un tantinet trop bavard et prévisible, même si sa ressemblance amusante avec Sur La Route de Walter Salles est à la fois explicable et décevante. Pas très original mais très prenant, Kill Your Darlings mérite le coup d’œil, ne serait-ce que pour assister au face-à-face génial entre Dane Dehaan et Daniel Radcliffe.
Sous les jupes des filles : Décevant et réducteur, malgré un casting alléchant
Guilleret et dynamique, Sous Les Jupes Des Filles est une comédie se voulait actuelle, cherchant à démystifier les femmes d'aujourd'hui. Au premier coup d’œil, Audrey Dana réussit son pari ambitieux en réunissant un casting de rêve et plusieurs trames sympathiques et girly. Mais en y regardant de plus près, derrière un ton faussement osé, Sous Les Jupes Des Filles est tout ce qu'il y a de plus conventionnel tant le film aligne les clichés et autres stéréotypes fumeux, en s'appuyant sur un concept plutôt sexiste (!). Derrière le glamour et le quotidien sexy de ces femmes se cache en vérité un film parfois gênant et surtout bâclé, le tout saupoudré par un poil de vulgarité et une mise en scène trop souvent négligée.
Palo Alto : Déprimant et vide, malgré un potentiel bien présent
Troublant mais beaucoup trop lunaire, le premier film de Gia Coppola s'intéresse à la langueur adolescente et observe un quatuor indécis et paumé entre l'enfance et le monde adulte. Autour de ces destins croisés, Palo Alto se perd dans la contemplation passive, laissant filer ses bonnes idées à peine percevables gâchées par les nombreux effets de style inutiles qui viennent alourdir et étirer la trame jusqu'à l'ennui. Clairement inspirée par le cinéma de sa tante, Gia Coppola se perd dans l'evanescence trop vague et non aboutie de son film, pourtant agréable, mais vide de substance.
La crème de la crème : Portrait cliché et branchouille de post-ados en rut
Faussement irrévérencieux et sans surprise, La Crème De La Crème est en partie victime de sa crédibilité. Le mépris et la prétention de ses personnages arrogants déteignent sur le film et Kim Chapiron s'enlise dans un drame sans envergure et juvénile. Malgré un emballage attractif et légèrement sulfureux, La Crème De La Crème ne fait que survoler une tendance déjà défraîchie en exposant l'envers du décors d'une jeunesse plus ou moins dorée, de façon superficielle et attendue. Avec ses précédents film, Kim Chapiron nous avait pourtant habitué à mieux.
