Drame

[CRITIQUE] Daphné, de Peter Mackie Burns

Tranche de vie moderne et citadine, Daphné plonge dans un quotidien à la routine bien huilée, entre mal-être et indifférence. Le film de Peter Mackie Burns explore le cheminement vers la prise de conscience d'une jeune femme à la dérive, dans un portrait incisif et sans fioriture. Cependant, malgré un récit abouti, j'ai eu du mal à s'attacher à cette Daphné impassible et souvent froide, à la sensibilité un peu trop engourdie pour être attachante.

Drame

[CRITIQUE] Oh Lucy!, d’Atsuko Hirayanagi

Conte désenchanté autour de la solitude et du manque d'amour, Oh Lucy! démêle dépression et sentiments dans un drame curieusement cocasse et bouleversant à la fois. Atsuko Hirayanagi propose une héroïne coincée entre la mère accomplie et la jeune femme épanouie, accusant aussi bien le poids de l'âge que les conséquences de ses choix (ou défaites) passés, dans un voyage plein de désillusions et autres réalisations douloureuses. Touchant, drôle et particulier, Oh Lucy! offre un visage loin du Japon kawaii des mangas ou de la culture pop, pour en dévoiler une facette déconcertante mais finalement plus humaine.

Comédie, Romance

Love Actually, de Richard Curtis : LE film de Noël

Le destin de plusieurs personnes : une rock-star has-been sur le retour et son manager ; un couple récemment marié et leur ami qui ne semble pas beaucoup apprécier la mariée ; un écrivain qui vient d'être trompé par sa petite amie et qui fait la rencontre de son employée de maison portugaise ; un autre couple et la secrétaire du mari ; le Premier ministre et sa jeune collaboratrice ; un enfant, amoureux d'une jeune fille de son école et son beau-père, veuf, qui lui donne des conseils ; une employée tiraillée entre son frère autiste et l'amour qu'elle ressent pour un collègue ; un jeune à la conquête de l'Amérique pour trouver des filles et des comédiens sur fond de Noël : c'est une histoire d'amour, de sentiments et d'humour.

Drame

[CRITIQUE] Patients, de Grand Corps Malade et Mehdi Idir

Grand Corps Malade partage son histoire dans son premier film, Patients, et livre une belle leçon de courage, d'espoir et d'humilité. Malgré la gravité bouleversante de son sujet, Patients garde le sourire jusqu'au bout. Si vous pensez que votre vie un peu merdique en ce moment, allez voir ce film très vite : y a pas mieux pour relativiser !

Comédie, Drame

[CRITIQUE] Paterson, de Jim Jarmusch

Paterson vit à Paterson, New Jersey, cette ville des poètes, de William Carlos Williams à Allen Ginsberg, aujourd’hui en décrépitude. Chauffeur de bus d’une trentaine d’années, il mène une vie réglée aux côtés de Laura, qui multiplie projets et expériences avec enthousiasme et de Marvin, bouledogue anglais. Chaque jour, Paterson écrit des poèmes sur un carnet secret qui ne le quitte pas…

Séries TV

[SÉRIE TV] Insecure : mon petit coup de cœur de la rentrée

Créée par Larry Wilmore, Issa Rae Avec Issa Rae, Jay Ellis, Yvonne Orgi, Y'lan Noel... Genre : comédie Le pitch : Les expériences quotidiennes savoureuses et parfois surréalistes d'une Afro-Américaine à l'aube de la trentaine et de sa meilleure amie délurée...

Comédie, Drame

[CRITIQUE] Victoria, de Justine Triet

Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu'elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.

Animation

[CRITIQUE] Comme Des Bêtes, de Chris Renaud et Yarrow Cheney

Drôle et mignon comme tout, Comme Des Bêtes est une aventure colorée et dynamique qui amusera facilement les enfants, sans pour autant perdre les plus grands. Chris Renaud et Yarrow Cheney imagine la vie trépidante des animaux domestiques, tout en offrant une bonne morale sur l'amitié, la fratrie et la bienveillance. Court et attrayant, Comme Des Bêtes est un petit trésor d'animation adorable dont on ressort avec le sourire (et l'envie d'adopter plein d'animaux, même les plus tarés).

Comédie

[CRITIQUE] Encore Heureux, de Benoît Graffin

Sous couvert de comédie, Benoît Graffin tricote un semblant de drame social, mais fantaisiste, autour d'une famille au bord de l'explosion, entre un papa chômeur, une maman lassée et des enfants en perte de repère. De prime abord plaisant, Encore Heureux reste dans les nuages, bien trop éloigné de la réalité pour réussir à faire de cette fable une histoire crédible qui, malgré son contexte, réunit tous les mauvais cotés de la tendance bobo parisienne qui veut singer la masse populaire. Le résultat est bancal, trafiqué à la truelle et souvent exaspérant, malgré ses bonnes intentions.

Comédie

[CRITIQUE] Rosalie Blum, de Julien Rappeneau

Mignon et sans prétention, Rosalie Blum est une histoire de rencontres et d'actes manqués, un chassé-croisé entre des personnages à la bonhomie attachante. Julien Rappeneau narre des tranches de vie aux apparences banales, livrant un film accessible et frais, qui donne le sourire et permet de passer un bon moment. Néanmoins, à cause d'un manque de piquant et d'un traitement sans risque, Rosalie Blum frôle de peu le téléfilm.

Comédie, Drame

[CRITIQUE] Asphalte, de Samuel Benchetrit

Particulier et étrange, Asphalte semble aussi dépouillé que les portraits qu'il présente. De ces tranches de vie décalées, Samuel Benchetrit cadre un quotidien brut et isolé, dans un décor qui emprisonne les émotions jusqu'à confondre le rêve et la réalité. Improbable, mais étrangement satisfaisant, Asphalte se distingue à travers ses duos surprenants auxquels on s'attache presque malgré eux.