À l’occasion de la sortie du film Un Homme À La Hauteur de Laurent Tirard, le 4 mai 2016, Dunno The Movie et Gaumont Distribution s’associent pour vous faire gagner des lots de 2×2 places de cinéma et 1 lot surprise de goodies autour du film ! Pour jouer, il suffit de...
Étiquette : romantique
[CRITIQUE] Un Homme À La hauteur, de Laurent Tirard
Frais, drôle et tout de même touchant, j'avais un peu peur qu'Un Homme À La Hauteur soit un condensé d'humour lourdingue sur les nains et de clichés romantiques. Au lieu de ça, Laurent Tirard livre une romcom pétillante et légère, traitant de la différence avec finesse et réalisme, si bien que les problèmes d'effets spéciaux et de proportions sont facilement excusés pour apprécier un film accrocheur sur les amours naissantes entre une Virginie Efira superbe et un Jean Dujardin agréable. À voir.
[VIDÉO] Bridget Jones Baby : Découvrez la bande-annonce
La plus célèbre des célibataires est de retour pour un nouveau chapitre de sa vie. Bridget, angoissée par la quarantaine, décide d'avoir un enfant avant qu'il ne soit trop tard. En salles le 5 octobre 2016 Réalisé par Sharon Maguire Avec Renée Zellweger, Colin Firth, Patrick Dempsey, Emma Thompson…
[CRITIQUE] Célibataire, Mode d’Emploi, de Christian Ditter
Girly mais pas gnangnan, moderne mais pas (trop) caricaturale, Célibataire, Mode d'Emploi propose une comédie à mi-chemin entre le drame et la romance, tandis que Christian Ditter scrute ces célibataires 2.0 lâchés dans les rues de New York, en quête du grand amour... ou d'un coup d'un soir. Loin de vanter la sempiternelle quête du prince charmant, Célibataire, Mode d'Emploi dresse des portraits attachants et accessibles, tout en évitant de sombrer dans la facilité. Résultat, le film ose le chick-flick moins superficiel, prônant la confiance en soi et la maturité, plutôt que l'amour à tout prix et idéalisé. Pas mal !
[CRITIQUE] Bang Gang (Une Histoire d’Amour Moderne), d’Eva Husson
Choquant, curieux et souvent indécent, Bang Gang (Une Histoire d'Amour Moderne) cristallise un phénomène de société tabou, la sexualité adolescente où l'innocence flirte avec l'inconscience dans un drame à la fois captivant et irrévérencieux. Eva Husson alterne le chaud et le froid, tandis que la fraîcheur du casting et la beauté de l'image contraste avec une histoire bien sombre et pourtant révélatrice d'une génération sans limite où l'intime n'existe plus et les conséquences ne sont qu'une simple formalité. Révoltant, cru, fâcheusement réaliste, Bang Gang (Une Histoire d'Amour Moderne) ébranle, choque et remue, mais ne laissera certainement pas indifférent.
[CRITIQUE] The Danish Girl, de Tom Hooper
Délicat et bouleversant, Tom Hooper s'inspire de l'univers artistique de ses personnages pour en peindre un tableau vivant sur l'histoire de Lili Elbe, la première femme transgenre. The Danish Girl se démarque par la qualité de ses images, plus que par son propos, dressant une fresque romanesque en costumes d'époque. Et au milieu, un duo saisissant, l'un touchant dans sa composition, bien que parfois trop emprunté, l'autre remarquable par sa force et la liberté qui émane de son jeu. Le parfait film à Oscar en somme : à la fois attendu, un poil trop lisse et pourtant magnifique.
[CRITIQUE] Jamais Entre Amis, de Leslye Headland
Avec un titre et un pitch aussi entendu, Jamais Entre Amis avait l'obligation de surprendre pour sortir du lot. C'est chose faite ! Grâce à un duo aussi drôle qu'attachant, le film de Leslye Headland joue la carte de l'anti-glamour et apparaît comme le cousin moderne de la comédie culte de Rob Reiner, Quand Harry Rencontre Sally, osant mêler raisons et sentiment avec le grain de folie nécessaire pour ne pas sombrer dans l'ennui. Résultat on s'amuse, peut-être même que certains s'informeront 😉 et on craque littéralement pour ce couple un peu givré mais adorable !
[CRITIQUE] Un Peu, Beaucoup, Aveuglément, de Clovis Cornillac
Laborieux, plus mignon que drôle, le premier film de Clovis Cornillac lui ressemble un peu : imparfait et mal dégrossi, mais doté d'un petit charme attachant. Un Peu, Beaucoup, Aveuglément est une comédie sucrée, qui balance ses meilleurs moments dès la première partie du film et souffre d'une seconde partie un peu trop mièvre, qui tiédit l'ambiance et rend l'ensemble à peine intéressant. Si Clovis Cornillac a la bonne idée d'étoffer ses personnages au-delà de la romance, il reste toutefois des zones d'ombres après le clap de fin et une impression désagréable que le film aurait pu être bien plus drôle si le réalisateur avait su prendre son temps.
[CRITIQUE] Girls only, de Lynn Shelton
Sucré, girly mais pas aussi superficiel que ça en a l'air, le film de Lynn Shelton inscrit la crise de la trentaine dans une comédie romantique sympathique, alliant l'adolescence pétillante avec le passage compliqué et tardif à l'âge adulte. Girls Only est un film agréable, traversé par des personnages attachants et sans prise de tête qui parviennent à détourner l'attention, face à une trame ultra prévisible.
[CRITIQUE] Indian Palace – Suite Royale, de John Madden
John Madden est de retour avec la suite d'Indian Palace, sorti en 2012, et signe à nouveau une comédie ensoleillée et touchante. Alliant parfaitement le ton guindé so british et la chaleur de l'Inde, Indian Palace - Suite Royale rassemble tous ses personnages dans un état des lieux survolté, à travers une trame dense et vitaminée. Ici, nos retraités ont encore de l'énergie à revendre et profite ce nouveau chapitre pour explorer de nombreuses histoires de cœur. Cependant, en voulant mettre en avant tous ses personnages, le film de John Madden a tendance à en faire trop et des intrigues secondaires disparaissent dans l'exubérance indienne. Néanmoins, Indian Palace - Suite Royale charme sans effort, offrant une comédie agréable et enthousiaste, à la double lecture à mi-chemin entre la sagesse et l'espoir, distillée par des grand-parents idéaux.
[CRITIQUE] Suite Française, de Saul Dibb
Lent et monotone, Suite Française est un drame sans surprise, coincé entre le film de guerre et des histoires de cœurs peu inédites. Si les acteurs réussissent à susciter de l'intérêt, le film de Saul Dibb reste linéaire et souffre d'une atmosphère souvent trop solennelle et amorphe. Suite Française laisse une impression mitigée, certes on ne s'ennuie pas mais ce n'est pas vraiment l'extase non plus.
[CRITIQUE] Toute Première Fois, de Noémie Saglio et Maxime Govare
Sucré, mignonnet et faussement osé, Toute Première Fois joue la carte gay-friendly à travers les amours confuses d'un homme en couple avec un autre. Pour leur premier film, Noémie Saglio et Maxime Govare détournent l'image du couple "conventionnel" et propose une crise existentielle avenante et pêchue. Malheureusement, la limite est fine entre la comédie légère et la caricature pour beaufs : au-delà des travers hésitants ou commodes qui découlent souvent d'un premier film, Toute Première Fois laisse un goût amer avec ses faux airs de sitcom "gay mais pas trop", où l'idée originale (le coming-out à l'envers) est exploitée de façon finalement gênante. À quand un film populaire avec un couple gay et assumé ? Ce n'est pas pour tout de suite.
