Épouvante-horreur, Drame, Thriller

[CRITIQUE] Antebellum + I’m Thinking of Ending things avec #spoilers et explications (podcast)

Pour cet épisode, je reviens sur deux films : Antebellum, de Gerard Bush et Christopher Renz et le film Netflix Je Veux Juste En Finir (I'm Thinking of Ending Things), de Charlie Kaufman. Entre mystère et thriller, deux films qui jouent avec les apparences et avec les nerfs de son (télé)spectateur. Attention : ce podcast contient des spoilers.

Comédie, Drame

[COUP DE CŒUR] Green Book : Sur Les Routes du Sud, de Peter Farrelly

En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité.

Drame, Thriller

[CRITIQUE] Les Proies, de Sofia Coppola

Ambiance surannée, lente et portée par un casting excellent : à défaut de faire l'unanimité, Les Proies semble renouer avec le style mélancolique et obsédant de Sofia Coppola à la belle époque. Cependant, malgré une mise en scène remarquable et une immersion savoureuse dans son film intemporel, la réalisatrice se repose trop sur son cadre et ne parvient pas à jouer avec l’ambiguïté de ses personnages, rendant l'ensemble parfois neurasthénique. Si Les Proies ne manque pas de charme, c'est l'intensité qui lui fait défaut.  

Biopic, Drame

[CRITIQUE] Free State Of Jones, de Gary Ross

Pour son nouveau film, Gary Ross nous plonge dans les dessous peu connus de la Guerre de Sécession, à travers un drame à la fois éprouvant et intense. Oui, mais voilà, le mot qui pourrait résumer Free State Of Jones est « trop » : trop d’Histoire, trop de sujets, trop de clichés, trop long, trop d'emphase, trop de flashforwards, trop de dates à retenir et d'annotations à lire... Malgré un ensemble plutôt engageant, entre un casting excellent et une mise en scène superbe (encore une photographie aussi brute que magnifique), Gary Ross livre un film très américain et retrace une période noire (sans jeu de mot :D) de l’Histoire américaine déjà vue trop souvent, remuant les mêmes intrigues sur lesquelles il s'attarde tellement que la véritable évolution des personnages passent finalement à la trappe. Le drame humain est remplacé par les faits historiques, et c'est dommage car en dehors de l’omniprésence de Newton Knight, il est difficile de savoir qui il était vraiment