Tops & Flops

Ces franchises instables mais bankables #1 : Terminator et le dérapage Genisys

Elles sont souvent cultes, nées dans les années 80 ou 90 - à quelques exceptions près - et depuis tout ce temps, elles ont survécu en livrant plus ou moins régulièrement de nouveaux films. De remake en reboot, en passant par des préquels, des suites ou encore, plus fourbes, le remoot, certaines franchises cultes ont vu leurs storylines chamboulées au fil des années. Retour sur le parcours de la franchise Terminator.

Drame

[COUP DE CŒUR] Les Misérables, de Ladj Ly

Stéphane, tout juste arrivé de Cherbourg, intègre la Brigade Anti-Criminalité de Montfermeil, dans le 93. Il va faire la rencontre de ses nouveaux coéquipiers, Chris et Gwada, deux "Bacqueux" d’expérience. Il découvre rapidement les tensions entre les différents groupes du quartier. Alors qu’ils se trouvent débordés lors d’une interpellation, un drone filme leurs moindres faits et gestes...

Drame, Thriller

[CRITIQUE] Sibyl, de Justine Triet

Sibyl est une romancière reconvertie en psychanalyste. Rattrapée par le désir d'écrire, elle décide de quitter la plupart de ses patients. Alors qu'elle cherche l'inspiration, Margot, une jeune actrice en détresse, la supplie de la recevoir. En plein tournage, elle est enceinte de l'acteur principal… qui est en couple avec la réalisatrice du film. Tandis qu'elle lui expose son dilemme passionnel, Sibyl, fascinée, l’enregistre secrètement. La parole de sa patiente nourrit son roman et la replonge dans le tourbillon de son passé. Quand Margot implore Sibyl de la rejoindre à Stromboli pour la fin du tournage, tout s'accélère à une allure vertigineuse...

Action, Sci-fi

[CRITIQUE] The Predator, de Shane Black

Monstre sacré de la fin des années 80 (après Alien), The Predator revient pour une nouvelle partie de chasse à l'homme sous la houlette défaillante d'un Shane Black un peu paumé entre l'hommage un peu foireux et le conceptuel bâclé. Étrangement, l'ensemble n'est pas déplaisant : si on met de coté le film original de John McTiernan, The Predator possède un je-ne-sais-quoi complètement foutraque et en roue libre qui, entre ses personnages qui oscillent du loufoque au succédané moderne de la team Schwarzy et le spectacle graphique et sanglant, parvient à capter l'attention. Globalement, c'est du grand n'importe quoi qui, personnellement, m'a amusée. Comment ça, ce n'était pas le but ?

Action, Aventure, Sci-fi

[CRITIQUE] Le Roi Arthur : La Légende d’Excalibur, de Guy Ritchie

Jeune homme futé, Arthur tient les faubourgs de Londonium avec sa bande, sans soupçonner le destin qui l'attend – jusqu'au jour où il s'empare de l'épée Excalibur et se saisit, dans le même temps, de son avenir. Mis au défi par le pouvoir du glaive, Arthur est aussitôt contraint de faire des choix difficiles. Rejoignant la Résistance et une mystérieuse jeune femme du nom de Guenièvre, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple pour vaincre le tyran Vortigern, qui a dérobé sa couronne et assassiné ses parents – et, enfin, accéder au trône…

Drame

[CRITIQUE] Belgica, de Felix Van Groeningen

À mi-chemin entre une descente aux enfers viscérale et un rêve américain à la sauce belge, le nouveau film de Felix Van Groeningen est d'une densité hypnotique et animée par une énergie contagieuse qui scotche nos yeux sur un écran quasi-psychédélique. Belgica raconte l'amour fraternel, pour le meilleur et pour le pire dans un film à la fois lumineux et très sombre, porté par une mise en scène vertigineuse et une bande-originale absolument géniale qui cristallise des scènes purement orgasmiques. On frôle le coup de coeur de très peu, si seulement Belgica n'éternisait pas une chute qui finit par faire traîner le film en longueur.

Drame

[CRITIQUE] Bang Gang (Une Histoire d’Amour Moderne), d’Eva Husson

Choquant, curieux et souvent indécent, Bang Gang (Une Histoire d'Amour Moderne) cristallise un phénomène de société tabou, la sexualité adolescente où l'innocence flirte avec l'inconscience dans un drame à la fois captivant et irrévérencieux. Eva Husson alterne le chaud et le froid, tandis que la fraîcheur du casting et la beauté de l'image contraste avec une histoire bien sombre et pourtant révélatrice d'une génération sans limite où l'intime n'existe plus et les conséquences ne sont qu'une simple formalité. Révoltant, cru, fâcheusement réaliste, Bang Gang (Une Histoire d'Amour Moderne) ébranle, choque et remue, mais ne laissera certainement pas indifférent.