Super héros

[CRITIQUE] Deadpool, de Tim Miller

L'année super héroïque démarre bien avec un Deadpool survolté et hilarant qui vient remettre les pendules à l'heure. Très attendu, le film de Tim Miller tient ses promesses en proposant une origin story classique de l'anti-super-héros le plus timbré de Marvel, dans une comédie d'action déjantée, osée et drôle qui me réconcilie même avec un… Lire la suite [CRITIQUE] Deadpool, de Tim Miller

Comédie

[CRITIQUE] Dirty Papy, de Dan Mazer

Potache, parfois trashouille, mais surtout déjanté, Dirty Papy est une comédie qui aurait pu être réussie mais qui finit par poser un problème (moral). Si le film de Dan Mazer est une avalanche de gags étirés à l'extrême, frôlant joyeusement avec la lourdeur, tandis que l'ambiance décalée et le délire survolté du film luttent pour l'emporter. Non, vraiment, le seul problème, c'est de voir Robert de Niro tomber aussi bas. Entre désinvolture et indifférence, il n'y qu'un pas que l'acteur franchit les yeux fermés. Les ados aimeront l'esprit over-the-top du film,... les autres auront bien du mal à avaler la pilule.

Drame

[CRITIQUE] Bang Gang (Une Histoire d’Amour Moderne), d’Eva Husson

Choquant, curieux et souvent indécent, Bang Gang (Une Histoire d'Amour Moderne) cristallise un phénomène de société tabou, la sexualité adolescente où l'innocence flirte avec l'inconscience dans un drame à la fois captivant et irrévérencieux. Eva Husson alterne le chaud et le froid, tandis que la fraîcheur du casting et la beauté de l'image contraste avec une histoire bien sombre et pourtant révélatrice d'une génération sans limite où l'intime n'existe plus et les conséquences ne sont qu'une simple formalité. Révoltant, cru, fâcheusement réaliste, Bang Gang (Une Histoire d'Amour Moderne) ébranle, choque et remue, mais ne laissera certainement pas indifférent.

Séries TV

[SÉRIE TV] Flesh and Bone, de Moira Walley-Beckett

Des corps meurtris, une pression insupportable et des jalousies constantes, tel est le quotidien des danseurs de ballet. Un quotidien dont rêve Claire , jeune danseuse de Pittsburg fraîchement débarquée à New York pour intégrer l’American Ballet Company. Là-bas, la jeune fille devient la coqueluche de Paul Grayson, directeur artistique colérique, sadique et manipulateur qui voit en elle une future star, une Etoile. Elle découvre que le prix à payer pour y parvenir n’est pas que celui de la torture de son corps au fil entraînements drastiques et de privations. Cela revient, parfois, à vendre son âme au diable.

Drame

[CRITIQUE] The Danish Girl, de Tom Hooper

Délicat et bouleversant, Tom Hooper s'inspire de l'univers artistique de ses personnages pour en peindre un tableau vivant sur l'histoire de Lili Elbe, la première femme transgenre. The Danish Girl se démarque par la qualité de ses images, plus que par son propos, dressant une fresque romanesque en costumes d'époque. Et au milieu, un duo saisissant, l'un touchant dans sa composition, bien que parfois trop emprunté, l'autre remarquable par sa force et la liberté qui émane de son jeu. Le parfait film à Oscar en somme : à la fois attendu, un poil trop lisse et pourtant magnifique.

Drame

Rattrapage 2015 : À Trois On Y Va, de Jérôme Bonnell

Le pitch : Charlotte et Micha sont jeunes et amoureux. Ils viennent de s’acheter une maison près de Lille pour y filer le parfait amour. Mais depuis quelques mois, Charlotte trompe Micha avec Mélodie… Sans rien soupçonner, se sentant toutefois un peu délaissé, Micha trompe Charlotte à son tour… mais avec Mélodie aussi ! Pour Mélodie, c’est le vertige. Complice du secret de chacun. Amoureuse des deux en même temps…

Comédie, Romance

[CRITIQUE] Crazy Amy, de Judd Apatow

Suffisamment trashouille pour faire ricaner mais globalement politiquement correct, Crazy Amy est une anti-romcom qui se veut moderne et malgré tout sensible. Judd Apatow laisse l'écriture à l’humoriste Amy Schumer et ça se voit. Bien que sympatoche, l'humour est plutôt basique et peu recherché, et même si Crazy Amy tente d'explorer les blessures de son personnage, l'histoire prévisible gâche l'originalité de l'ensemble.

Drame

WEI or Die : La première fiction interactive

J'ai eu l'occasion de découvrir WEI OR DIE, la première fiction interactive réalisée par Simon Bouisson et produite par Résistance Films, Cinétévé et France Télévisions Nouvelles Écritures. Une expérience intéressante et originale qui permet au spectateur de découvrir le film selon son envie, grâce à différentes caméras et points de vue. Le résultat est très fun et la fiction en elle-même a un but non dissimulé de dénoncer le danger de ces week-ends d'intégration (WEI) où le bizutage peut prendre un virage terrible.

Comédie, Romance

[CRITIQUE] Jamais Entre Amis, de Leslye Headland

Avec un titre et un pitch aussi entendu, Jamais Entre Amis avait l'obligation de surprendre pour sortir du lot. C'est chose faite ! Grâce à un duo aussi drôle qu'attachant, le film de Leslye Headland joue la carte de l'anti-glamour et apparaît comme le cousin moderne de la comédie culte de Rob Reiner, Quand Harry Rencontre Sally, osant mêler raisons et sentiment avec le grain de folie nécessaire pour ne pas sombrer dans l'ennui. Résultat on s'amuse, peut-être même que certains s'informeront 😉 et on craque littéralement pour ce couple un peu givré mais adorable !

Drame

[CRITIQUE] Much Loved, de Nabil Ayouch

Insolent et percutant, Much Loved est de ces films trop rares sur grands écrans qui osent jouer la carte de la franchise, avec un sujet aussi dérangeant que fascinant. Nabil Ayouch dresse le portrait de quatre femmes enragées, tranchées, sensibles, réalistes, belles... et prostituées dans un pays religieux. Much Loved a fait couler beaucoup d'encre et est interdit dans son pays d'origine, mais choisit d'illustrer un sujet tabou, avec une brutalité fracassante. Dommage qu'à travers cette rencontre surprenante, Nabil Ayouch n'emmène pas ses personnages plus loin, du coup, même si j'applaudis l'audace de ce film, il faut avouer qu'on s'ennuie un peu.

Biopic, Drame

[COUP DE CŒUR] NWA : Straight Outta Compton, de F. Gary Gray

Violent (très violent), tendu, intéressant... NWA - Straight Outta Compton est une très bonne surprise qui m'a collé des frissons du début à la fin. Je n'ai pas vu les 2h30 du film passer, même si certains aspects sont pas assez explorés à mon goût (notamment la vie à Compton et la rivalité entre gangs). Mais le film de F. Gary Gray prend aux tripes et décrypte la naissance du phénomène gangsta-rap, entre ghetto, rivalités et lyrics bien senties, sur fond de bande-originale survitaminée et affolante de coolitude. À ne pas manquer pour les amateurs de rap US et les curieux à l'esprit ouvert !

News

La Belle Saison : Table ronde avec Catherine Corsini

Il y a quelque jours, j'ai été conviée à une table ronde pour échanger avec Catherine Corsini au sujet de son nouveau film La Belle Saison. Le moment de revenir sur les nombreux combats présents dans son film, entre féminisme, amours cachées et sexualité, tout en parlant de son choix d'actrices et du message que la réalisatrice souhaitait faire passer avec son film.