En 1993, Max a 13 ans quand on lui offre sa première caméra. Pendant 25 ans il ne s’arrêtera pas de filmer. La bande de potes, les amours, les succès, les échecs. Des années 90 aux années 2010, c’est le portrait de toute une génération qui se dessine à travers son objectif.
Étiquette : surfait
[CRITIQUE] Happy Birthdead 2 You, de Christopher B. Landon
Plus gros, plus fou, plus fun : Christopher B. Landon poursuit l'aventure Happy Birthdead avec une suite rocambolesque qui continue d'explorer le concept de la boucle temporelle machiavélique. Happy Birthdead 2 You profite du succès du premier opus pour viser plus grand, mais qui dit plus grand dit plus de détails à soigner. Ce qui passait crème dans le premier film se voit comme le nez au milieu de la figure dans cette suite : les incohérences et les détails bancals ont tendance à affaiblir un film qui, heureusement, n'a rien perdu de son mordant punchy, exagéré et divertissant grâce à son héroïne aguerrie et assumée.
[CRITIQUE] Demi-Sœurs, de Saphia Azzeddine et François-Régis Jeanne
Lauren, ravissante it-girl de 29 ans, tente de percer dans le milieu de la mode en écumant les soirées parisiennes. Olivia, 28 ans et un rien psychorigide, a deux obsessions : sauver la confiserie de ses parents, et se trouver le mari idéal. A 26 ans, Salma, jeune professeur d’histoire fougueuse, vit encore chez sa mère en banlieue. Leurs routes n’ont aucune raison de se croiser… Jusqu’au jour où, à la mort de leur père biologique qu’elles n’ont jamais connu, elles héritent ensemble d’un splendide appartement parisien. Pour ces trois sœurs qui n’ont rien en commun, la cohabitation va s’avérer pour le moins explosive…
[CRITIQUE] Corniche Kennedy, de Dominique Cabrera
Maladroit mais sympathique, le nouveau film de Dominique Cabrera surfe sur les clichés pour illustrer le quotidien désœuvré d'une bande de jeunes Marseillais, oscillant entre la quête du frisson pour exister et l'absence de repère. Entre rêve de liberté et illégalité, Corniche Kennedy livre une histoire assez convenue, mais facile à suivre, à la réalisation assez abrupte et linéaire, proche du téléfilm. Toujours juste rattrapé par une ambition solaire, le film essuie de nombreux défauts qui gâchent son potentiel.
[CRITIQUE] Arrête Ton Cinéma, de Diane Kurys
Pour son nouveau film, Diane Kurys adapte le dernier roman de Sylvie Testud en une comédie piquante où le ridicule et l'exagération règnent en maître dans un monde souvent fantasmé : le cinéma. Arrête Ton Cinéma a des allures de parcours initiatique à contre-sens, alignant tous les mauvais choix d'une jeune réalisatrice et ses conséquences. Entre auto-dérision et soumission, le film est surtout rattrapé par le duo Josiane Balasko / Zabou Breitman en méchantes castratrices et déjantées.
[CRITIQUE] The Voices, de Marjane Satrapi
Pop, coloré et sanglant, The Voices réunit plusieurs ingrédients qui d'ordinaire parviennent à me séduire. Cette fois, le dernier film de Marjane Satrapi, son second degré cynique et sa seconde lecture dramatique m'ont laissé... de marbre. Alors que l'ensemble est prometteur, tous les efforts sont anéantis par des personnages trop poussifs et un chat qui parle un tantinet lourdingue, tandis que les traits d'humour tombe à plat à cause d'une ambiance légèrement anxiogène mais savamment entretenue. Marjane Satrapi a bien du mal à faire cohabiter les deux visages de son film, du coup The Voices fait l'effet d'une overdose crispante de sourires plâtrés et de bonne humeur forcée, hanté par des personnages bien difficiles à apprécier. Malgré de bonnes attentions visibles et un sujet intriguant, The Voices se révèle finalement un peu (trop) éteint et souvent redondant. Vraiment dommage, pour une fois que Ryan Reynolds s'en sort bien !
