Thriller

[COUP DE CŒUR] Mademoiselle, de Park Chan-Wook

Entre manigances et explorations du plaisir sous toutes ses formes, le nouveau film de Park Chan-Wook est une œuvre à la fois poétique que fascinante, cristallisant le pouvoir patriarcal asiatique issu des traditions, dans un jeu de dupes aussi diabolique que sensuel. Visuellement, Mademoiselle est d'une beauté époustouflante où la direction artistique et le sens esthétique aigu du réalisateur font toujours mouche, sublimant un casting impérial et une intrigue aussi captivante que perverse. Evidemment, j'ai adoré.

Comédie, Drame

[CRITIQUE] Victoria, de Justine Triet

Victoria Spick, avocate pénaliste en plein néant sentimental, débarque à un mariage où elle y retrouve son ami Vincent et Sam, un ex-dealer qu’elle a sorti d’affaire. Le lendemain, Vincent est accusé de tentative de meurtre par sa compagne. Seul témoin de la scène, le chien de la victime. Victoria accepte à contrecœur de défendre Vincent tandis qu'elle embauche Sam comme jeune homme au pair. Le début d’une série de cataclysmes pour Victoria.

Thriller, Western

[CRITIQUE] Comancheria, de David Mackenzie

Bien ficelé et maîtrisé, le film de David Mackenzie mélange les codes de films de braquage et des westerns avec modernisme pour livrer un duel moral intéressant. Comancheria maintient en haleine grâce à un casting impeccable, une photographie parfaite et une bande-originale qui collent à cette ambiance très Far West à l'accent traînant du Sud. Au-delà des habituelles oppositions cowboys vs voleurs ou cowboys vs indiens, David Mackenzie souligne une nouvelle menace plus sournoise sous forme de constat social qui vient donner du poids au film, sans désigner de coupable parmi les portraits humains qu'il dessine. Cependant, si Comancheria reste attractif, l'ensemble manque cruellement de rythme et de dynamisme, ce qui crée pas mal de longueurs et le rend parfois interminable.

Drame

[COUP DE CŒUR] Déesses Indiennes En Colère, de Pan Nalim

Je ne m'y attendais pas et le film Déesses Indiennes en Colère m'a coupé le souffle. Pan Nalim offre un portrait de femmes puissant, émouvant et enragé à la fois, une peinture vivante d'une Inde aussi belle que révoltante, qui dénonce un de ses fléaux ignobles qui perdure depuis trop longtemps. Dans un récit bouleversant qui touche en plein cœur, Déesses Indiennes en Colère est un hommage à la femme en général, aux femmes Indiennes en particulier, faisant passer du rire aux larmes grâce à des personnages fantastiques et entiers. Pan Nalim remet les pieds sur Terre, rappelant un combat qui reste encore à mener partout dans le monde et venant coller une claque aux revendications pseudo-féministes et le plus souvent abstraites. Brillant. Engagé. Magnifique. Bravo !

Comédie

[CRITIQUE] Bad Moms, de Jon Lucas et Scott Moore

En apparence, Amy a une vie parfaite : un mariage heureux, de beaux enfants et une carrière qui décolle. En réalité, elle se met tellement la pression pour être au top sur tous les fronts, qu’elle est sur le point de craquer. Au bout du rouleau, elle trouve comme alliées deux autres mères épuisées elles aussi par le stress des règles imposées par Gwendoline, la toute puissante présidente des parents d’élèves. Ces trois nouvelles meilleures amies se lancent dans une folle virée en quête de fun et de détente, loin de leurs responsabilités conventionnelles de mères de famille. Ce qui a tendance à crisper le clan de Gwendoline et ses mères parfaites…

Drame, Thriller

[CRITIQUE] Irréprochable, de Sébastien Marnier

Sans emploi depuis un an, Constance revient dans sa ville natale quand elle apprend qu’un poste se libère dans l’agence immobilière où elle a démarré sa carrière, mais son ancien patron lui préfère une autre candidate plus jeune. Constance est alors prête à tout pour récupérer la place qu’elle estime être la sienne.

Séries TV

[SUMMER TV] Point séries TV de la saison 2015/16

Débutantes ou confirmées, chaque année les séries repartent quasiment de la case départ pour proposer des épisodes qui se valent et qui méritent de tenir jusqu’au bout de la saison. Un petit point s’impose.. Attention : cet article contient des spoilers…

Action

[CRITIQUE] Tarzan, de David Yates

Un torse musclé, des longs cheveux sauvages, des paysages africains grandioses et un cri de guerre qui a traversé les âges... Il n'en faut pas plus pour ressusciter la légende de Tarzan au cinéma, une énième fois. David Yates s'attelle à la tâche en adaptant le livre Tarzan, Seigneur de la Jungle d'Edgar Burroughs en livrant une histoire plus proche de la Légende de Greystoke que des films animés. Un peu bancal, Tarzan se retrouve avec "le cul entre deux chaises", oscillant entre une atmosphère qui se veut plus adulte et brute dans ses scènes d'action pourtant très édulcorées pour apporter au film une dimension familiale, avec des tentatives d'humour trop timides et une romance datée. Tarzan manque de dynamisme autant dans son traitement narratif que visuel, offrant une nouvelle adaptation de l'homme-singe un peu fade, qui fait pâle figure après le film Le Livre de La Jungle, proposé par Disney sorti quelques mois plus tôt.

Concours

[CONCOURS] Hibou : Gagnez des places de cinéma pour voir le film !

À l’occasion de la sortie du film Hibou de Ramzy Bedia, le 6 juillet 2016, Dunno The Movie et Gaumont Distribution s’associent pour vous faire gagner 3 lots de 2 places de cinéma pour aller voir le film dans un cinéma près de chez vous ! Pour jouer, il suffit de...

Thriller

[CRITIQUE] The Neon Demon, de Nicolas Winding Refn

3 ans après l'époustouflant Only God Forgives, Nicolas Winding Refn est de retour avec un thriller dérangeant à l'esthétique léchée, présenté il y a quelques semaines au Festival de Cannes. The Neon Demon explore le culte de la beauté dans sa dimension la plus superficielle où l'envie et la jalousie cultive des ambitions obscènes, explosant les pires travers humains. Si le résultat reste captivant, Nicolas Winding Refn se prend à son propre piège : The Neon Demon s'évapore de minute en minute, cédant à une narration creuse qui repose uniquement sur l'aspect visuel du film, certes incroyablement beau et réussi, mais insuffisant. Déçue, je suis.

Concours

[CONCOURS] Un Homme À La Hauteur : Gagnez des lots autour du film !

À l’occasion de la sortie du film Un Homme À La Hauteur de Laurent Tirard, le 4 mai 2016, Dunno The Movie et Gaumont Distribution s’associent pour vous faire gagner des lots de 2×2 places de cinéma et 1 lot surprise de goodies autour du film ! Pour jouer, il suffit de...

Comédie, Romance

[CRITIQUE] Un Homme À La hauteur, de Laurent Tirard

Frais, drôle et tout de même touchant, j'avais un peu peur qu'Un Homme À La Hauteur soit un condensé d'humour lourdingue sur les nains et de clichés romantiques. Au lieu de ça, Laurent Tirard livre une romcom pétillante et légère, traitant de la différence avec finesse et réalisme, si bien que les problèmes d'effets spéciaux et de proportions sont facilement excusés pour apprécier un film accrocheur sur les amours naissantes entre une Virginie Efira superbe et un Jean Dujardin agréable. À voir.