Poursuivant leur lancée destinée à donner une nouvelle vie à ses célèbres dessins animées, les studios Disney proposent une version live du Livre de la Jungle, initialement adaptée du roman de Rudyard Kipling. À l'instar du film Maléfique, celui de Jon Favreau ne réinvente rien mais à la particularité de combiner avec adresse la magie tendre des films Disney avec le mystère un poil obscure du conte. Résultat, ce nouveau Livre de la Jungle offre un divertissement surprenant, au réalisme saisissant grâce à des effets spéciaux somptueux, permettant de retomber en enfance tout ajoutant le soupçon de frisson nécessaire pour éveiller la curiosité. Rien de nouveau sous la lune, donc, si ce n'est un film impressionnant et des mélodies qui restent en tête bien longtemps. Il en faut peu pour être heureux, non ?
Catégorie : Sci-fi
[CRITIQUE] La 5ème Vague, de J Blakeson
Incohérent et paresseux, La 5ème Vague tente d'entrer dans la cour des grands avec un film peu imaginatif au traitement navrant, cumulant paresse et bêtise. Cette adaptation d'une nouvelle saga littéraire réalisée par J Blakeson tente de narrer l'histoire d'une jeune fille luttant pour survivre alors que la Terre est attaquée par des extraterrestres, mais ne réussit qu'à pomper des arcs narratifs déjà vus chez la concurrence, souvent en mieux (ce qui est difficile à admettre quand on observe ladite concurrence de plus prêt). Du coup, c'est prévisible, pas intéressant pour ne pas dire neuneu. À oublier.
[CRITIQUE] Divergente 3 : Au-Delà Du Mur, de Robert Schwentke
Les aventures de Tris touchent à leur fin dans la première partie du dernier chapitre de Divergente. Après avoir révélé au grand jour les machinations qui se cachaient derrière les Factions, Divergente 3 : Au-Delà Du Mur amorce un combat final à plus grande échelle. Bien qu'à chaque film, la saga continue de trouver son rythme, en terme de dynamisme et d'engagement dans les scènes d'action, on se retrouve encore une fois devant de nouveaux éléments qui viennent compliquer une trame franchement peu intéressante. Là où Hunger Games - La Révolte Partie 1 brassait du vide, Divergente 3 : Au-Delà Du Mur n'en finit plus de rajouter des couches pour asseoir la solidité de son histoire mais, bon, fondamentalement… on s'en fiche un peu. Vivement la fin.
[CRITIQUE] 10 Cloverfield Lane, de Dan Trachtenberg
Haletant et frissonnant, 10 Cloverfield Lane crée la surprise en se révélant être bien plus noir et plus angoissant que son cousin éloigné, Cloverfield. Situant l'action principale dans un huis-clos étouffant, Dan Trachtenberg vrille son premier film d'une tension inquiétante, à travers une trame bien menée qui maintient en haleine, les yeux rivés sur l'écran à l'affût du prochain rebondissement. Fascinant et réussi, 10 Cloverfield Lane est un thriller brillant qui prend à la gorge dès les premières minutes pour nous relâcher seulement à la fin, ouverte d'ailleurs, dans un état second. Surtout moi : ai-je vraiment aimé une production J.J. Abrams ?!
[CRITIQUE] Midnight Special, de Jeff Nichols
Après Take Shelter et Mud, Jeff Nichols renoue avec le drame SF dans un Midnight Special curieux mais finalement atone. Le film suit un récit linéaire, comportant une mission qu'il suit sans vraiment en creuser les répercussions, avant de livrer une fable un chouilla mystique centrée sur une relation père-fils qui n'évolue pas vraiment. Volontairement ou non, Midnight Special fait écho à de nombreuses références cinés mais finit par manquer d'intérêt, car en dehors du périple des personnages il n'y a finalement aucune réponse aux nombreuses questions soulevées dans le film. Heureusement, Michael Shannon est, comme souvent, parfait et la bande-originale est accrocheuse.
Rattrapage 2015 : Ex Machina, d’Alex Garland
À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.
[CRITIQUE] Au Cœur de l’Océan, de Ron Howard
Ron Howard propose une aventure fascinante et accessible, celle qui a inspiré l'histoire de Moby Dick. Au-delà du traitement classique qui n'échappe pas aux rebondissements attendus, Au Cœur de l'Océan puise son intérêt dans la maîtrise de sa forme narrative, impeccable, qui éclipse finalement les petit couacs pour transformer l'ensemble en un joli film accrocheur et captivant. À défaut d'être spectaculaire, Au Cœur de l'Océan se démarque par son authenticité et par une histoire aux résonances encore actuelles.
[CRITIQUE] Docteur Frankenstein, de Paul McGuigan
Si le cinéma aime les légendes fantastiques, les histoires de monstres, de vampires et de sorcières, il a souvent du mal à produire des films aussi divertissants que véritablement intéressants. Paul McGuigan a voulu montrer l'autre visage de Frankenstein, à savoir l'homme de science et non le monstre, mais le résultat botte en touche, ne… Lire la suite [CRITIQUE] Docteur Frankenstein, de Paul McGuigan
[VIDÉO] Le Chasseur et La Reine Des Glaces : Découvrez la bande-annonce
Voici la suite de "Blanche-Neige et le chasseur"... sans Blanche-Neige ? En salles le 20 avril 2016 Réalisé par Cedric Nicolas-Troyan Avec Chris Hemsworth, Charlize Theron, Emily Blunt…
[CRITIQUE] Le Dernier Chasseur de Sorcières, de Breck Eisner
À mi-chemin entre le fantastique et l'action, Le Dernier Chasseur de Sorcières est un divertissement simple et efficace qui se regarde sans effort, la main plongée dans le pot de pop-corn (ou pas, d'ailleurs, ça fait trop de bruit !). Certes, ce n'est pas à un grand film, Le Dernier Chasseur de Sorcières accuse longueurs et raccourcis, mais l'ensemble est tout de même rythmé et servi avec des effets spéciaux qui tiennent la route, tout en osant le casting alléchant avec, à sa tête, un Vin Diesel assumé. J'achète !
[CRITIQUE] Seul Sur Mars, de Ridley Scott
Après deux films discutables, Ridley Scott semble avoir retrouvé le droit chemin... celui qui mène dans l'espace. Grâce à un scénario lumineux et ambitieux, Seul Sur Mars parvient à renforcer une histoire a-priori prévisible en construisant un survival inattendu, étonnamment drôle et divertissant. À l'instar d'un Interstellar trop complexe, Ridley Scott prouve que la science-fiction peut-être aussi impressionnante qu'accessible, quitte à vulgariser le blabla scientifique pour ne pas perdre le spectateur en cours de route. Résultat, Seul Sur Mars crée la surprise et on passe un excellent moment aux cotés d'un Matt Damon réjouissant !
