Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Presence, de Steven Soderbergh

Une famille emménage dans une nouvelle maison, où une mystérieuse Presence hante les lieux.

Tops & Flops

Halloween : la sélection « Found Footage » aka les gens filment tout au lieu de fuir

Oh ! Oh ! Oh ! On y est pas encore, même si ça fleure bon le Mariah Carey, mais avant de célébrer Noël, il y a Halloween. Cette année, je vous propose une sélection spéciale "found footage" car oui, derrière les films de gros flemmards qui utilisent ce procédé pour masquer le manque de budget et de créativité, il y a eu du bon, voire même du culte. Ce sous-genre horrifique, arrivé bien avant les smartphones et Tiktok, surfait déjà sur l'idée de tout filmer (ou, a minima, de faire tomber accidentellement la caméra sur un bon angle). Sur fond d'histoire vraie ou totalement inventée, voici 8 films de gens qui n'ont pas su éteindre leur caméra à temps...

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] The Deep House, d’Alexandre Bustillo et Julien Maury

Un jeune couple américain spécialisé dans l'urbex (exploration urbaine) décide d’aller explorer une maison réputée hantée qui a été ensevelie sous un lac artificiel. Mais celle-ci semble se refermer sur eux et le couple se retrouve prisonnier de cet endroit chargé des plus sombres histoires...

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Unfriended: Dark Web, de Stephen Susco

Un jeune homme trouve un ordinateur portable et, innocemment, le ramène chez lui. Dans les dossiers, il déniche d'inquiétants fichiers cachés qu'il s'empresse de montrer à ses amis sur Skype. Sans le vouloir, tous se retrouvent dans les tréfonds du Dark Web et découvrent rapidement que quelqu'un les observe et que cet inconnu est prêt à tout pour récupérer son portable et protéger ses secrets.

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Verónica, de Paco Plaza

Savoureusement estampillé "seul cas d'activité paranormale officiellement reconnu par la police espagnole", Verónica propose de déjouer les codes de l'horreur à travers un traitement plus axé sur l'aspect social et dramatique du film, quitte à mettre l'aspect horrifique au second plan. Associé à la saga [REC], Paco Plaza tente de prouver qu'il peut faire autre chose que du found-footage, à travers des effets de styles référencés, parfois même incongrus mais qui ont finalement le mérite de se démarquer d'un ensemble un peu mou. Original, mais pas suffisant pour coller la frousse.

Action, Sci-fi, Super héros

[CRITIQUE] Power Rangers, de Dean Israelite

Autre adaptation aussi attendue que crainte de ce début d'année, Power Rangers débarque sur la pointe des pieds et parvient à tirer son épingle du jeu de façon très inattendue, en proposant un cocktail effervescent d'action et de comédie fun, moderne aux accents kitschs assumés. Certes, le film de Dean Israelite n'hésite pas à "emprunter" toutes ses bonnes… Lire la suite [CRITIQUE] Power Rangers, de Dean Israelite

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Blair Witch, d’Adam Wingard

Le pitch : James et un groupe d'amis décident de s'aventurer dans la forêt de Black Hills dans le Maryland, afin d'élucider les mystères autour de la disparition en 1994 de sa sœur, que beaucoup croient liée à la légende de Blair Witch. Au départ, les jeunes étudiants s'estiment chanceux en tombant sur deux personnes de la région qui leur proposent de les guider à travers les bois sombres et sinueux. Mais tandis qu'ils s'enfoncent dans la nuit, le groupe est assailli par une présence menaçante. Peu à peu, ils commencent à comprendre que la légende est bien réelle et bien plus terrifiante que ce qu'ils pouvaient imaginer...

Sci-fi, Thriller

[CRITIQUE] 10 Cloverfield Lane, de Dan Trachtenberg

Haletant et frissonnant, 10 Cloverfield Lane crée la surprise en se révélant être bien plus noir et plus angoissant que son cousin éloigné, Cloverfield. Situant l'action principale dans un huis-clos étouffant, Dan Trachtenberg vrille son premier film d'une tension inquiétante, à travers une trame bien menée qui maintient en haleine, les yeux rivés sur l'écran à l'affût du prochain rebondissement. Fascinant et réussi, 10 Cloverfield Lane est un thriller brillant qui prend à la gorge dès les premières minutes pour nous relâcher seulement à la fin, ouverte d'ailleurs, dans un état second. Surtout moi : ai-je vraiment aimé une production J.J. Abrams ?!

Action, Comédie

[CRITIQUE] American Ultra, de Nima Nourizadeh

Malgré une emballage punchy et décalé, American Ultra est finalement une petite déception, qui se révèle mal fichu, trop timide et surtout, très scolaire. Après un film comme Projet X, je pensais que Nima Nourizadeh irait jusqu'au bout de ses idées, surtout avec un pitch aussi déjà-vu. OK, American Ultra a de l'action, un poil d'humour et un très bon casting, mais il y a aussi beaucoup de retenue dans un film qui aurait dû être plus déjanté et bien plus hilarant. Le coté audacieux d'American Ultra est plombé par une mise en scène basique et des rebondissements hyper prévisibles. Dommage...

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Gallows, de Travis Cluff et Chris Lofing

Inutile de tourner autour du pot, Gallows est très mauvais. Pâle excuse pour film d'épouvante, le film de Travis Cluff et Chris Lofing compile tous les défauts des soi-disants films d'horreur de ces dernières années pour nous les jeter à la tronche avec une désinvolture irritante, à travers un found-footage flemmard. Si vous aimez sursauter, Gallows vend du jumpscare au rabais, accompagné par un mixage sonore des plus hasardeux, au lieu d'essayer d'installer un soupçon d'intrigue. Pour couronner le tout et festoyer allègrement dans la médiocrité, il faut aussi supporter des gamins à claquer qui bavassent non stop et une caméra visiblement tenue par un amateur. Et dire qu'ils s'y sont mis à deux pour réaliser un truc pareil...

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Unfriended, de Levan Gabriadze

Drôle et étonnant, Unfriended dénonce les dérives des réseaux sociaux à travers un film original, composé de vidéos sur Skype. Malgré la facilité apparente, la prouesse technique est notable, de la traduction des écrans et des échanges au dynamisme du film qui empêche les temps morts. Le hic dans tout cela, c'est que le film de Levan Gabriadze est annoncé comme un film d'horreur. Si Unfriended permet aux ados de réfléchir à deux fois avant de harceler ou de ridiculiser un camarade d'école sur internet, coté flippe on y est pas, mais alors, pas du tout. Par contre, on rigole bien.

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Pyramide, de Grégory Levasseur

Alors qu'à première vue le film ne paie pas de mine, Pyramide parvient à étonner, voire même à coller les jetons. Ne vous laissez pas avoir par son apparence clichée, car à travers une intrigue simplette et des personnages attendus, le premier film de Grégory Levasseur est ambitieux et truffé de bonnes idées, alliant les phénomènes paranormaux à la tension nerveuse d'un huis-clos étouffant. Croisement improbable entre The Descent et La Momie, le protégé d'Alexandre Aja prouve qu'avec un peu d'imagination et d'application, il est possible de transformer un pitch usé en un film horrifique efficace aux allures de séries B assumées.