Autant dire que l'année 2020 a été rude pour les amateurs de ciné, mais heureusement (ou pas) les plateformes de streaming permettent de se distraire avec des propositions de séries et de films disponibles pour les abonnés. Alors si les salles de cinéma rouvrent le 15 décembre, les plus frileux auront toujours de quoi se mettre sous la dent durant les longs soirées d'hiver jusqu'à la fin de l'année.
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Festival de Cannes 2019 : Découvrez la sélection
Le 72e Festival de Cannes aura lieu du 14 au 25 mai 2019. Le jury sera présidé par Alejandro González Iñárritu et Edouard Baer sera à nouveau le maître de cérémonie. Le réalisateur américain John Carpenter recevra le Carrosse d'or de la Quinzaine des réalisateurs et l'acteur Alain Delon recevra une Palme d'honneur pour l'ensemble de sa carrière. L'affiche du Festival est un hommage à Agnès Varda (décédée le 29 mars dernier), prise en photo sur le dos d'un technicien sur le plateau du film La Pointe courte en 1954. Découvrez la sélection officielle...
Flop 2016 : Les bonnets d’âne
Comme tous les ans, c'est l'heure du bilan ciné. Faire un flop (top des mauvais films) est finalement plus difficile, car il faut faire le tri entre les films que j'attendais et qui ont été décevants, les films tout simplement mauvais qui m'ont donné envie d'aller pêcher mes orbites à la petite cuillère et les catastrophes annoncées. Voici mes déceptions de l'année...
[CRITIQUE] The Neon Demon, de Nicolas Winding Refn
3 ans après l'époustouflant Only God Forgives, Nicolas Winding Refn est de retour avec un thriller dérangeant à l'esthétique léchée, présenté il y a quelques semaines au Festival de Cannes. The Neon Demon explore le culte de la beauté dans sa dimension la plus superficielle où l'envie et la jalousie cultive des ambitions obscènes, explosant les pires travers humains. Si le résultat reste captivant, Nicolas Winding Refn se prend à son propre piège : The Neon Demon s'évapore de minute en minute, cédant à une narration creuse qui repose uniquement sur l'aspect visuel du film, certes incroyablement beau et réussi, mais insuffisant. Déçue, je suis.
Festival de Cannes 2016 : Le Palmarès
Ca y est, le 69e Festival de Cannes vient de se terminer. Durant ces quelques jours, Cannes a été le centre du monde et chaque remous n'en finissait plus de faire des vagues. Les valeurs sûres (ou presque) se sont faites malmenés : le film d'Olivier Assayas, Personal Shopper, a été hué, celui de Xavier Dolan a divisé, tandis que le dernier de Sean Penn a complètement refroidi la croisette et d'autres (Pedro Almodóvar, Jim Jarmusch ou encore les frères Dardennes) n'ont pas vraiment fait des étincelles. Comme souvent, le Festival de Cannes s'extasie sur ses trésors obscurs et/ou insoupçonnés, confortant son ambition un poilounet élitiste et s'est ainsi emballé pour les films de Ken Loach, Cristian Mungiu, Jeff Nicols ou encore, surprise !, Bruno Dumont. Mais au final, qui a su conquérir le jury ? Voicile palmarès...
Festival de Cannes 2016 : Découvrez la sélection complète
La sélection officielle du Festival de Cannes 2016 a été dévoilée le 14 avril par Thierry Frémaux et Pierre Lescure. Cette 69e édition aura lieu du 11 au 22 mai et sera présidé par le réalisateur George Miller, qui avait mis le feu à Cannes l'année dernière avec son Mad Max: Fury Road. Comme toujours, Cannes célèbre un cinéma à la fois alléchant bien qu'un peu élitiste, mais au final, on y trouve toujours son compte. Pedro Almodóvar, Jim Jarmusch (Only Lovers Left Alive...), Ken Loach, Jeff Nichols (Midnight Special...) et Olivier Assayas sont en compétition face à des réalisateurs dont j'attends beaucoup comme Park Chan-Wook (Stoker...), Paul Verhoeven et Nicolas Winding Refn (Only God Forgives..). Et bien sûr, Xavier Dolan et les frères Dardenne (Deux Jours, Une Nuit...) sont évidement de la partie. Hors compétition, Jodie Foster, Steven Spielberg et Woody Allen viendront présenter leurs prochains films. Voici la sélection...
[CRITIQUE] Lost River, de Ryan Gosling
Pour son premier film, Ryan Gosling nous évite le sempiternel passage à l'âge adulte et puise dans les contes obscures pour livrer un Lost River envoûtant et talentueux. Dans un conte éthéré, Ryan Gosling tisse un monde purgatoire dans une cité oubliée où des âmes en peine errent, attendant leurs saluts ou leurs chutes. Lost River cristallise une ville américaine brusquement tombée en ruines, entre légendes et symbolismes captivants qui font de ce premier film une petite surprise un chouilla arty et complexe, mais qui se savoure avec curiosité.
Top 2013 : Les meilleurs films de l’année
L'année 2013 a été une année riche, il y a eu de très bons films, pas mal de déceptions mais surtout de très très bonnes surprises. Si certains ont réussi à tenir leurs promesses, comme les blockbusters Pacific Rim, Kick-Ass 2 ou encore Thor - Le Monde des Ténèbres, en passant par des comédies excellentes telles que les très frais et frenchys 20 ans d'écart ou Les Garçons et Guillaume, à table ou le british Le Dernier Pub Avant La Fin Du Monde, d'autres ont vraiment laissé leurs empreintes sur 2013. Certains m'ont fait pleurer, d'autres m'ont fait rire aux éclats et d'autres encore m'ont vraiment fait rêver. Ce sont ces films-là qui me font aimer le cinéma à ce point, peu importe qu'ils aient reçu l'approbation générale ou seulement la mienne.
Only God Forgives : Une expérience arty, violente et fascinante
Deux ans après l'énorme succès de Drive, Nicolas Winding Refn nous revient avec un nouvel opus en compagnie de son acteur favori du moment, à savoir Ryan Gosling. Only God Forgives est un superbe ovni (ofni ?) expérimental et artistique, vibrant d'une violence latente bien plus prononcée que celle qui est actuellement visible à l'écran. D'une lenteur à la fois frustrante et douloureusement exquise, Only God Forgives prend à la gorge par sa mise en scène particulière et envoûtante, dotée d'une bande-originale quasi omniprésente. Refn nous offre ici le récit idéologique et brutal d'un homme prisonnier de ses pulsions et tiraillé par son devoir d'obéissance envers sa famille. Brillant, original et surprenant, Only God Forgives est d'une beauté époustouflante, aussi bien par son histoire que par sa réalisation. Cependant, une question se pose : le public qui a été conquis par Drive et/ou Ryan Gosling sera-t-il réceptif ? Personnellement, j'en doute.
