Savoureusement estampillé "seul cas d'activité paranormale officiellement reconnu par la police espagnole", Verónica propose de déjouer les codes de l'horreur à travers un traitement plus axé sur l'aspect social et dramatique du film, quitte à mettre l'aspect horrifique au second plan. Associé à la saga [REC], Paco Plaza tente de prouver qu'il peut faire autre chose que du found-footage, à travers des effets de styles référencés, parfois même incongrus mais qui ont finalement le mérite de se démarquer d'un ensemble un peu mou. Original, mais pas suffisant pour coller la frousse.
Étiquette : sympathique
[CRITIQUE] Épouse-Moi Mon Pote, de Tarek Boudali
Yassine, jeune étudiant marocain vient à Paris faire ses études d’architecture avec un visa étudiant. Suite à un événement malencontreux, il rate son examen, perd son visa et se retrouve en France en situation irrégulière. Pour y remédier, il se marie avec son meilleur ami. Alors qu’il pense que tout est réglé, un inspecteur tenace se met sur leur dos pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’un mariage blanc…
[SÉRIE TV] Quadras : la nouvelle comédie chorale et piquante sur M6
Alex et Agnès se remarient en secondes noces. La fête bat son plein lorsque le dîner débute. À la table des mariés : huit couverts, huit vies, huit crises… Tout au long de la soirée, de nombreuses révélations vont éclater, à commencer par celle que va faire la mariée au détour de son discours... et à cause de laquelle le mariage va tourner à la catastrophe. Pour Alex et Agnès, ce ne sera sans doute pas le plus beau jour de leur vie... mais certainement le plus inoubliable.
[SÉRIE TV] Marvel’s The Defenders : Un quatuor attachant, malgré un manque de rythme dérangeant
Un ninja aveugle. Une détective impertinente. Un ancien détenu résistant aux balles. Un milliardaire amateur de kung-fu. "Marvel’s The Defenders" suit les aventures de quatre super-héros solitaires contraints de mettre leurs problèmes personnels de côté pour combattre ensemble un groupe de criminels menaçant de détruire la ville de New York. Disponible sur Netflix depuis le 18 août 2017 Avec Charlie Cox, Krysten Ritter, Mike Colter, Finn Jones, Rosario Dawson, Deborah Ann Woll, Elden Henson, Elodie Yung, Simone Missick, Sigourney Weaver…
[CRITIQUE] Get Out, de Jordan Peele
Angoissant, malin et étonnant, Get Out est certes précédé par sa réputation outre-atlantique, mais il ne démérite pas. Loin des films d'épouvante classiques, le film de Jordan Peele mêle préjugés et paranoïa dans une rencontre angoissante où l'horreur se niche dans un thriller aux accents hyper réalistes et accessibles. Brillamment écrit, Get Out fait un pied-de-nez savoureux aux clichés, tout en évitant les écueils attendus dans un film aux propos grinçants, animé par une tension prenante et une ambiance savoureusement glaçante. Génial !
[CRITIQUE] Life : Origine Inconnue, de Daniel Espinosa
Objet curieux de science-fiction mêlé aux codes horrifiques, Life : Origine Inconnue a de quoi étonner. À travers une trame classique, le film de Daniel Espinosa tisse une intrigue saisissante, oscillant entre frissons et détours attendus, joliment portée par une ambiance stylisée et souvent étouffante. Globalement sympathique, Life : Origine Inconnue aurait pu être une belle découverte... si seulement il n'y avait pas eu un certain film réalisé par Ridley Scott il y a 38 ans !
[CRITIQUE] Ouija : Les Origines, de Mike Flanagan
Mieux écrit et moins superficiel que le premier opus, Ouija : Les Origines tente de s'inscrire comme un film plus mature et plus noir. Si l'intrigue est sympathique et les personnages intéressants, le film de Mike Flanagan a au moins le mérite de faire passer un bon moment, grâce à une approche décalée et certes un peu clownesque parfois des codes de l'horreur, sans pour autant réussir à faire frissonner ne serait-ce qu'une fois. Dommage.
[CRITIQUE] Le Monde de Dory, d’Andrew Stanton
Alors qu'on ne l'attendait plus, le spin-off du Monde de Nemo débarque enfin sur nos écrans. Le Monde de Dory renoue avec l'énergie tendre, festive et drôle du premier film en racontant l'histoire de Dory qui part à la recherche de ses parents, pourtant le film d'Andrew Stanton (en solo cette fois) ne fait qu'étirer… Lire la suite [CRITIQUE] Le Monde de Dory, d’Andrew Stanton
[CRITIQUE] Encore Heureux, de Benoît Graffin
Sous couvert de comédie, Benoît Graffin tricote un semblant de drame social, mais fantaisiste, autour d'une famille au bord de l'explosion, entre un papa chômeur, une maman lassée et des enfants en perte de repère. De prime abord plaisant, Encore Heureux reste dans les nuages, bien trop éloigné de la réalité pour réussir à faire de cette fable une histoire crédible qui, malgré son contexte, réunit tous les mauvais cotés de la tendance bobo parisienne qui veut singer la masse populaire. Le résultat est bancal, trafiqué à la truelle et souvent exaspérant, malgré ses bonnes intentions.
[CRITIQUE] Paris-Willouby, de Quentin Reynaud et Arthur Delaire
Charmant, Paris-Willouby est un road movie familial, proposant une famille moderne et recomposée qui va devoir faire cohabiter leurs différences dans un monospace en parcourant les routes de France. Les réalisateurs Quentin Reynaud et Arthur Delaire livre au comédie pas mal calquée sur le film américain Little Miss Sunshine, dans une version frenchy pas aussi brillante mais tout de même attachante et sympathique, malgré une histoire parfois trop survolée et expédiée.
[CRITIQUE] Le Dernier Chasseur de Sorcières, de Breck Eisner
À mi-chemin entre le fantastique et l'action, Le Dernier Chasseur de Sorcières est un divertissement simple et efficace qui se regarde sans effort, la main plongée dans le pot de pop-corn (ou pas, d'ailleurs, ça fait trop de bruit !). Certes, ce n'est pas à un grand film, Le Dernier Chasseur de Sorcières accuse longueurs et raccourcis, mais l'ensemble est tout de même rythmé et servi avec des effets spéciaux qui tiennent la route, tout en osant le casting alléchant avec, à sa tête, un Vin Diesel assumé. J'achète !
[CRITIQUE] Spy, de Paul Feig
Porte-parole des seconds rôles comiques dans les comédies classiques, Paul Feig retrouve sa muse, Melissa McCarthy, pour son nouveau film Spy. Sorte de James Bond pour les nuls, Spy décomplexe le mythe de l'espion guindé au glamour à toutes épreuves dans une comédie à la fois accessible et totalement loufoque, où gags et cascades s'enchaînent à une vitesse folle. Vanneuse professionnelle et reine du film, Melissa McCarthy mène la danse, quitte à être parfois trop poussive, transformant trop souvent Spy en une comédie un poil lourdingue qui finit par faire ressortir quelques longueurs. Divertissant, mais un tantinet laborieux.
