Après Steven Soderbergh, c'est Gary Ross qui propose la relève de la saga Ocean. À peine rehaussé par un casting (et des caméos) alléchant, Ocean's 8 propose un spin-off féminisé à outrance, baignant dans le luxe, la mode et les bijoux pour bien souligner le changement de sexe de ses personnages, et manque surtout d'originalité de d'imagination. Déjà vu, prévisible et surtout caricatural, Gary Ross aura beau changer les joueurs, il semblerait que l'ère des films de braquages est bel et bien révolue.
Étiquette : masculin
[CRITIQUE] Revenge, de Coralie Fargeat
Trois riches chefs d’entreprise quarantenaires, mariés et bons pères de famille se retrouvent pour leur partie de chasse annuelle dans une zone désertique de canyons. Un moyen pour eux d’évacuer leur stress et d’affirmer leur virilité armes à la main. Mais cette fois, l’un d’eux est venu avec sa jeune maîtresse, une lolita ultra sexy qui attise rapidement la convoitise des deux autres... Les choses dérapent... Dans l'enfer du désert, la jeune femme laissée pour morte reprend vie... Et la partie de chasse se transforme en une impitoyable chasse à l'homme...
[CRITIQUE] Le Labyrinthe – Le Remède Mortel, de Wes Ball
Après la surprise du dernier opus et un peu plus de deux ans d'attente, Wes Ball livre enfin le dernier volet de la saga Le Labyrinthe, intitulé Le Remède Mortel. Toujours aussi rythmé, dense et truffé de rebondissements, le film renoue avec une intrigue haletante et des personnages attachants, apportant son lot de réponses et d'actions. Si l'ensemble accuse quelques ficelles trop visibles, le résultat reste solide et efficace. Enfin une saga "Young Adult" qui tient la route du début à la fin !
[CRITIQUE] Numéro Une, de Tonie Marshall
Emmanuelle Blachey est une ingénieure brillante et volontaire, qui a gravi les échelons de son entreprise, le géant français de l'énergie, jusqu'au comité exécutif. Un jour, un réseau de femmes d'influence lui propose de l'aider à prendre la tête d'une entreprise du CAC 40. Elle serait la première femme à occuper une telle fonction. Mais dans des sphères encore largement dominées par les hommes, les obstacles d'ordre professionnel et intime se multiplient. La conquête s'annonçait exaltante, mais c'est d'une guerre qu'il s'agit.
[CRITIQUE] American Assassin, de Michael Cuesta
Nerveux, criblé d'action et de testostérones, American Assassin propose une intrigue certes classique mais bien rodée, rendant l'ensemble aussi efficace que divertissant. Michael Cuesta livre un film assumé et relativement crédible, qui se démarque des récents opus du même genre qui cherchaient trop à duper le spectateur. Ici, American Assassin adapte un anti-Bond, sur fond de… Lire la suite [CRITIQUE] American Assassin, de Michael Cuesta
[COUP DE CŒUR] Miss Sloane, de John Madden
Les films sur la politique et le lobbying, c'est un peu comme les films sur la bourse et Wall Street : c'est compliqué, mais ça a l'air important, et si c'est bien joué avec un twist à la fin, alors pourquoi pas. Miss Sloane repose sur les mêmes rouages et John Madden épice l'ensemble avec une femme de poigne en tête d'affiche, offrant une Jessica Chastain aussi sublime que glaçante, dans un thriller haletant entre magouilles et morales mises à mal. Une lutte de pouvoirs vertigineuse et prenante à ne pas manquer !
César 2017 : Le palmarès
Il est 00h24 et la 42ème cérémonie des César s'est achevée il y a quelques minutes. Voici le palmarès...
[CRITIQUE] Le Labyrinthe – La Terre Brûlée, de Wes Ball
Alors que les sagas Hunger Games et Divergente arrivent à leurs termes, la suite du Labyrinthe était attendue au tournant. Dès le premier chapitre, Wes Ball marquait sa différence en offrant une saga masculine et plus brute, cette fois le réalisateur confirme l'essai en créant la surprise. Dense, nerveux, parfois bordélique mais captivant, Le Labyrinthe - La Terre Brûlée accroche du début à la fin grâce à ses nombreux rebondissements et une intrigue haletante qui réserve parfois quelques frissons. L'ensemble est efficace, péchu et bien fichu : pas d'arcs romantiques, pas de pleurnicheries... Serait-ce la recette gagnante pour une saga "Young Adult" réussie ? Possible !
[COUP DE CŒUR] NWA : Straight Outta Compton, de F. Gary Gray
Violent (très violent), tendu, intéressant... NWA - Straight Outta Compton est une très bonne surprise qui m'a collé des frissons du début à la fin. Je n'ai pas vu les 2h30 du film passer, même si certains aspects sont pas assez explorés à mon goût (notamment la vie à Compton et la rivalité entre gangs). Mais le film de F. Gary Gray prend aux tripes et décrypte la naissance du phénomène gangsta-rap, entre ghetto, rivalités et lyrics bien senties, sur fond de bande-originale survitaminée et affolante de coolitude. À ne pas manquer pour les amateurs de rap US et les curieux à l'esprit ouvert !
[CRITIQUE] Loin De La Foule Déchaînée, de Thomas Vinterberg
Fragile et romanesque, Thomas Vinterberg livre un film délicat et poétique, dans lequel des destins se frôlent entre coups du sort et naïveté touchante. Loin De La Foule Déchaînée redonne vie aux drames shakespeariens, retrouvant un souffle d'antan et proposant des personnages tiraillés entre leurs sentiments et leurs rangs sociaux. Cependant, si on adore voir nos deux tourtereaux se tourner autour, le film de Thomas Vinterberg manque trop souvent d'intensité et le montage précipité du film aseptise une romance qui a du mal à exister.
300 – La Naissance d’Un Empire : Eva Green, l’unique bonne idée
Huit ans après le film 300 de Zack Snyder, Noam Murro nous propose une suite calquée sur le premier opus. Si on retrouve la même esthétique stylisée, force est de constater que 300 - La Naissance d'un Empire surfe sur une intrigue confuse et cousue de fils blancs, qui s’essouffle entre les multiples séquences filmées au ralenti et une structure temporelle légèrement chaotique. Seule Eva Green réussit à tirer son épingle du jeu, grâce à son charisme et sa prestance indéniable, mais malheureusement le film de Noam Murro n'apporte rien de plus. Pire, le film se termine pile au moment où l'action commençait à être intéressante. Dommage...
