Drame

[CRITIQUE] Le Prix du Succès, de Teddy Lussi-Modeste

Brahim est un humoriste en pleine ascension. Sa réussite, il la doit à lui-même et à l'amour qu'il porte à Linda. Bon fils, il soutient les siens depuis toujours. Mais pour durer, Brahim doit sacrifier son grand frère, manager incontrôlable. Si l'échec peut coûter cher, Brahim va payer un tribut encore plus lourd au succès.

Drame

[CRITIQUE] Manchester By The Sea, de Kenneth Lonergan

Après le décès soudain de son frère Joe, Lee est désigné comme le tuteur de son neveu Patrick. Il se retrouve confronté à un passé tragique qui l’a séparé de sa femme Randi et de la communauté où il est né et a grandi.

Comédie

[CRITIQUE] Papa ou Maman 2, de Martin Bourboulon

Les parents indignes de Martin Bourboulon sont de retour et prêts à en découdre... pour le meilleur ou pour le pire ? Moins audacieux et plus sage, Papa Ou Maman 2 n'a pas l'impertinence ni la fraîcheur du premier film, mais reste toute de même une comédie drôle et décomplexée. Si Martin Bourboulon multiplie les personnages et les gags, c'est surtout le duo Laurent Lafitte et Marina Foïs qui est, encore une fois, un vrai régal.

Super héros

[SPOILERS] Doctor Strange : Retour sur le film

ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM. Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps. Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez. Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?

Super héros

[CRITIQUE] Doctor Strange, de Scott Derrickson

Changement de décor pour les studios Marvel qui s'intéressent à présent à l'univers mystique des comics avec l'introduction du Sorcier Suprême dans le Marvel Cinematic Universe (MCU). Un pari réussi pour Scott Derrickson qui signe une origin story entraînante et surtout visuellement impressionnante. Avec Doctor Strange, les studios Marvel intègre un personnage plus mature et moins dans l’esbroufe tout en pouvant enfin explorer de vrais super pouvoirs et traduire l'univers magique à travers des effets spéciaux bluffants, entre réalité et fantasy. Scott Derrickson livre un film ambitieux, qui souffre parfois des problèmes de narration liés à aux origin stories, mais reste, dans l'ensemble, convaincant et prometteur.

Comédie, Drame

[CRITIQUE] Captain Fantastic, de Matt Ross

Brillant, lucide et tendre, Captain Fantastic dresse un portrait familial atypique plein de charme et s’interroge à travers une critique sociale intelligente. Matt Ross tisse une dramédie aigre-douce, qui enchante grâce à des personnages anti-conventionnels qui viennent bousculer le phénomène de la pensée unique, largement soutenu par les médias et les pouvoirs en place. Un vrai petit bijou lumineux à ne pas manquer (et je ne dis pas ça parce que c'est marqué sur l'affiche !).

Comédie

[CRITIQUE] Paris-Willouby, de Quentin Reynaud et Arthur Delaire

Charmant, Paris-Willouby est un road movie familial, proposant une famille moderne et recomposée qui va devoir faire cohabiter leurs différences dans un monospace en parcourant les routes de France. Les réalisateurs Quentin Reynaud et Arthur Delaire livre au comédie pas mal calquée sur le film américain Little Miss Sunshine, dans une version frenchy pas aussi brillante mais tout de même attachante et sympathique, malgré une histoire parfois trop survolée et expédiée.

Animation

[CRITIQUE] Le Voyage d’Arlo, de Peter Sohn

Après l'excellent Vice Versa, il était difficile d'attendre le deuxième film de Pixar avec la même excitation. Et pourtant, si le film de Pete Docter avait une ambition aussi ludique qu'éducative, Le Voyage d'Arlo joue sur un tout autre terrain en proposant un pur divertissement familial, réunissant le charme fédérateur des histoires Disney et la beauté des animations Pixar. Drôle, vivant et porteur d'un message aussi accessible pour les petits que pour les grands, Peter Sohn imprime son film d'une bonne humeur contagieuse à travers une aventure haute en couleurs et en émotions. Si dans l'ensemble le film a tendance à se reposer sur ses acquis en réinterprétant des succès passés, Le Voyage d'Arlo se découvre avec grand plaisir et apporte beaucoup de soleil à l'aube de l'hiver.

Séries TV

[SUMMER TV] Point séries TV de l’année

La saison 2014/15 étant belle et bien terminée, faisons un petit bilan des séries que j'ai vues cette année. Il y a celles qui m'ont plu, et - surprise ! - ce sont souvent des nouvelles séries, tandis que du coté des bonnets d'ânes, il y a surtout des séries confirmées !

Action, Sci-fi

[CRITIQUE] Jurassic World, de Colin Trevorrow

Parmi les plus grosses attentes de 2015, le nouveau volet de la saga Jurassic Park arrive facilement en tête de liste. Aussi attendu que craint, Jurassic World était un pari risqué ayant la double tâche de plaire à toute une génération enthousiasmée par le film de Steven Spielberg, tout en proposant de la nouveauté pour ne pas tomber dans la redite. Pour ma part, Jurassic World parvient à réunir tous les ingrédients qui ont fait vivre cette saga culte : spectacle, action et frissons cohabitent dans un univers fantastique et presque familial. Plus de 20 ans après le premier Jurassic Park, les dinosaures reprennent du service dans une suite taille XXL, entre hommage et renouveau, et le résultat est géant !

Action, Sci-fi

[CRITIQUE] À La Poursuite de Demain, de Brad Bird

Spécialistes du divertissement familial, les studios Disney proposent un film d'aventures étonnant et débordant d'une énergie communicative. Habité par des personnages attachants et plein de ressources, À La Poursuite de Demain est surtout un univers visuel superbe et travaillé, grâce à des décors fabuleux tout droit sortis de l'imaginaire, quelque part entre la science-fiction et l'animation. Cependant, le film de Brad Bird est traversé par une morale bien-pensante et trop sucrée qui rend l'ensemble parfois trop enfantin, ce qui risque de laisser les moins jeunes d'entre nous sur le carreau.

Drame

[CRITIQUE] Still Alice, de Wash Westmoreland et Richard Glatzer

Émouvant et triste, Still Alice est un drame sensible qui retrace le combat d'une femme atteinte d'Alzheimer. Avec simplicité et beaucoup de tendresse, le film de Wash Westmoreland et Richard Glatzer livre une histoire terrible, offrant une approche réaliste et touchante de la maladie, sans jamais sombrer dans le pathos grâce à une Julianne Moore parfaite et lumineuse. Néanmoins, malgré une tonalité positive, Still Alice aborde un sujet fort, jamais vu sous cet angle au cinéma, dont la tristesse est affreusement contagieuse.