Action, Drame, Romance

[CRITIQUE] La Montagne Entre Nous, d’Hany Abu-Assad

Le pitch : Livrés à eux-mêmes après le crash de leur avion en pleine montagne, deux étrangers doivent compter l’un sur l’autre pour faire face aux conditions extrêmes. Réalisant qu’ils n’ont aucun espoir d’être secourus, ils tentent leur chance à travers des centaines de kilomètres de nature hostile, acceptant que ce n’est qu’ensemble qu’ils pourront trouver le courage de tenter de survivre.

Action, Thriller

[CRITIQUE] Atomic Blonde, de David Leitch

Action survitaminée et ambiance après-guerre, Atomic Blonde a les atours du film testostéroné classique dont la principale originalité est d'avoir une femme dans le rôle du héros. Dans l'ensemble, le film de David Leitch est plutôt bien fichu car ambitieux et marqué par une réalisation maîtrisée. Mais en y regardant de plus près, Atomic Blonde est surtout desservi par un scénario trop complexe et peu engageant, ce qui rend le film aussi froid que lassant, malgré une surdose d'action explosive et une volonté bien présente de livrer un film cool et une héroïne badass...

Western

[CRITIQUE] Brimstone, de Martin Koolhoven

Dans l’Ouest américain, à la fin du XIX siècle. Liz, une jeune femme d’une vingtaine d’années, mène une vie paisible auprès de sa famille. Mais sa vie va basculer le jour où un sinistre prêcheur leur rend visite. Liz devra prendre la fuite face à cet homme qui la traque sans répit depuis l’enfance…

Action, Thriller

[CRITIQUE] Conspiracy, de Michael Apted

Ex-interrogatrice de la CIA, Alice Racine est rappelée par son ancien directeur, Bob Hunter, pour déjouer une attaque imminente sur Londres. Face à un adversaire brutal et tentaculaire, Alice reçoit l’aide providentielle de son ancien mentor, Eric Lasch et d’un membre des forces spéciales, Jack Alcott. Mais elle réalise rapidement que l’agence a été infiltrée. Trahie et manipulée, elle va devoir inventer de nouvelles règles pour faire face à cette conspiration.

Drame, Romance

[COUP DE CŒUR] The Young Lady, de William Oldroyd

Fascinant et troublant, The Young Lady dresse le portrait d'une femme prête à tout par amour dans un film à la beauté saisissante, dans une Angleterre victorienne : aussi rurale et froide, qu'esthétique et protocolaire. William Oldroyd propose l'histoire d'une autre Lady Macbeth, entre passion obsessionnelle et folie dévastatrice, dans une fable maîtrisée et frissonnante.

Drame

[CRITIQUE] Loving, de Jeff Nichols

Mildred et Richard Loving s'aiment et décident de se marier. Rien de plus naturel – sauf qu'il est blanc et qu'elle est noire dans l'Amérique ségrégationniste de 1958. L'État de Virginie où les Loving ont décidé de s'installer les poursuit en justice : le couple est condamné à une peine de prison, avec suspension de la sentence à condition qu'il quitte l'État. Considérant qu'il s'agit d'une violation de leurs droits civiques, Richard et Mildred portent leur affaire devant les tribunaux. Ils iront jusqu'à la Cour Suprême qui, en 1967, casse la décision de la Virginie. Désormais, l'arrêt "Loving v. Virginia" symbolise le droit de s'aimer pour tous, sans aucune distinction d'origine.

Drame

[CRITIQUE] Polina, Danser Sa Vie, de Valérie Müller et Angelin Preljocaj

Si la danse est au centre du film, Valérie Müller et Angelin Preljocaj relève un pari difficile en mettant l'émotion au premier plan. Polina, Danser Sa Vie est un film complexe, aux apparences léthargiques, mais qui parvient pourtant à illustrer avec brio le conflit psychologique de son personnage, façonnée à la dure par la danse… Lire la suite [CRITIQUE] Polina, Danser Sa Vie, de Valérie Müller et Angelin Preljocaj

Western

[COUP DE CŒUR] The Revenant, d’Alejandro González Iñárritu

Un an après le magnifique Birdman, Alejandro González Iñárritu est de retour avec un western glacé animé par la vengeance et une volonté primitive qui ronge ses héros jusqu'à l'os. Brutal, prenant et sans égal, The Revenant est une œuvre entêtante et charismatique, qui doit beaucoup à la caméra expérimentale et immersive du réalisateur, ainsi qu'à la performance des deux acteurs principaux qui s'affrontent sans répit. Alejandro González Iñárritu offre un récit viscéral, entre l'hommage à un peuple décimé et l'exploration de la nature humaine dans son état le plus brut. Époustouflant.

Drame

[CRITIQUE] Carol, de Todd Haynes

Encensé par la critique américaine et porté par deux actrices talentueuses, Carol semblait réunir tous les critères pour être un de ses films sensibles et envoûtants narrant l'histoire d'un couple homosexuel dans une époque conformiste. À l'arrivée, le film de Todd Haynes propose bien plus ce que cela, mais finit tout de même par décevoir tant il manque cruellement d'émotion. Taillé pour les Oscars, Carol mise tant sur les deux stars du film qu'il oublie finalement de parler d'amour ou d'exprimer une quelconque passion, faisant de l'ensemble un film longuet, beau et... comment dire... ennuyeux. Dommage.

Sci-fi

Rattrapage 2015 : Ex Machina, d’Alex Garland

À 26 ans, Caleb est un des plus brillants codeurs que compte BlueBook, plus important moteur de recherche Internet au monde. À ce titre, il remporte un séjour d’une semaine dans la résidence du grand patron à la montagne. Mais quand Caleb arrive dans la demeure isolée, il découvre qu’il va devoir participer à une expérience troublante : interagir avec le représentant d’une nouvelle intelligence artificielle apparaissant sous les traits d’une très jolie femme robot prénommée Ava.

Action

[CRITIQUE] Hitman : Agent 47, d’Aleksander Bach

8 ans après le premier film, l'Agent 47 est de retour pour une nouvelle mission. Alors que l'esthétique glacée du film d'Aleksander Bach est séduisante, Hitman : Agent 47 est desservi par une histoire lisse au possible et par un montage final poussif. Cette deuxième adaptation du célèbre jeu vidéo se révèle plate et uniforme, tant l'histoire laisse peu de place à la surprise. Aleksander Bach s'éloigne du mode opératoire de Hitman pour réaliser un film d'action classique, telle une sorte de sous-James Bond sans charisme. De plus, le film étant plutôt court, si on retire tous les ralentis, Hitman : Agent 47 tiendrait difficilement plus d'une heure. Un joli gâchis pour l'assassin à la cravate rouge.

Drame

[CRITIQUE] Every Thing Will Be Fine, de Wim Wenders

Fade et ennuyeux, le nouveau film de Win Wenders s'étire autour d'une tranche de vie interminable, teintée par un mélodrame apathique. Every Thing Will Be Fine est un exercice périlleux où le réalisateur tente de capter la dramaturgie d'un quotidien trop ordinaire et une vague corrélation sur la façon dont les actes commis par les personnages influent sur le cours de leur vie. Malheureusement, le film est ampoulé par une trame plutôt mince qui s'effiloche au fur et à mesure que le film cumule les bonds en avant, maltraitant son spectateur qui attend, en vain, le moment où Wim Wenders donnera enfin un sens à cet ensemble éteint.