Quand Blanche croise le chemin de Gregoire, elle pense rencontrer celui qu’elle cherche. Les liens qui les unissent se tissent rapidement et leur histoire se construit dans l’emportement. Le couple déménage, Blanche s’éloigne de sa famille, de sa sœur jumelle, s’ouvre à une nouvelle vie. Mais fil après fil, elle se retrouve sous l’emprise d’un homme possessif et dangereux.
Étiquette : étouffant
[CRITIQUE] Alice et le Maire, de Nicolas Pariser
Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n’a plus une seule idée. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide de lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue, qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes.
[CRITIQUE] I Am Not A Witch, de Rungano Nyoni (Sortie DVD et VOD)
Shula, 9 ans, est accusée de sorcellerie par les habitants de son village et envoyée dans un camp de sorcières. Entourée de femmes bienveillantes, condamnées comme elle par la superstition des hommes, la fillette se croit frappée d’un sortilège : si elle s’enfuit, elle sera maudite et se transformera en chèvre... Mais la petite Shula préférera-t-elle vivre prisonnière comme une sorcière ou libre comme une chèvre ? Réalisé par Rungano Nyoni Avec Margaret Mulubwa, Henry B.J. Phiri, Nancy Mulilo... Sortie en DVD et VOD : le 3 juillet Bonus DVD : Entretien avec Rungano Nyoni
[CRITIQUE] Sicario : La Guerre des Cartels, de Stefano Sollima
Toujours aussi étouffant et implacable, Sicario : La Guerre des Cartels propose une nouvelle plongée aux abords de la frontière américano-mexicaine, au détour d'une guerre des nerfs et d'un kidnapping qui tourne mal. Entre jeu de pouvoirs et terrains minés, le film de Stefano Sollima n'a peut-être plus l'effet de surprise mais renoue solidement avec l'univers terrassant de Sicario, malgré une ambiance assez uniforme qui manque parfois de pics. Un peu long sur les bords, Sicario : La Guerre des Cartels reste néanmoins d'une efficacité imparable.
[COUP DE CŒUR] Wind River, de Taylor Sheridan
Entre faits divers et chasse à l'homme, Taylor Sheridan nous plonge dans un enfer blanc oppressant et rude. Un peu lent parfois, mais quel choc ! Le scénariste de Sicario et Comancheria conclue une trilogie qui montre une certaine réalité trop actuelle, entre violence, désillusions et surtout survie. Wind River signe un constat glaçant sur une Amérique insoupçonnée, parfois choquant et frontal, à travers un thriller nourri par la noirceur humaine et des luttes de territoires passées aux échos toujours retentissants, voire plus violents, aujourd'hui.
[CRITIQUE] Life : Origine Inconnue, de Daniel Espinosa
Objet curieux de science-fiction mêlé aux codes horrifiques, Life : Origine Inconnue a de quoi étonner. À travers une trame classique, le film de Daniel Espinosa tisse une intrigue saisissante, oscillant entre frissons et détours attendus, joliment portée par une ambiance stylisée et souvent étouffante. Globalement sympathique, Life : Origine Inconnue aurait pu être une belle découverte... si seulement il n'y avait pas eu un certain film réalisé par Ridley Scott il y a 38 ans !
[CRITIQUE] Live By Night, de Ben Affleck
Boston, dans les années 20. Malgré la Prohibition, l'alcool coule à flot dans les bars clandestins tenus par la mafia et il suffit d'un peu d'ambition et d'audace pour se faire une place au soleil. Fils du chef de la police de Boston, Joe Coughlin a rejeté depuis longtemps l'éducation très stricte de son père pour mener une vie de criminel. Pourtant, même chez les voyous, il existe un code d'honneur que Joe n'hésite pas à bafouer : il se met à dos un puissant caïd en lui volant son argent et sa petite amie. Sa liaison passionnelle ne tarde pas à provoquer le chaos. Entre vengeance, trahisons et ambitions contrariées, Joe quittera Boston pour s'imposer au sein de la mafia de Tampa…
[CRITIQUE] 10 Cloverfield Lane, de Dan Trachtenberg
Haletant et frissonnant, 10 Cloverfield Lane crée la surprise en se révélant être bien plus noir et plus angoissant que son cousin éloigné, Cloverfield. Situant l'action principale dans un huis-clos étouffant, Dan Trachtenberg vrille son premier film d'une tension inquiétante, à travers une trame bien menée qui maintient en haleine, les yeux rivés sur l'écran à l'affût du prochain rebondissement. Fascinant et réussi, 10 Cloverfield Lane est un thriller brillant qui prend à la gorge dès les premières minutes pour nous relâcher seulement à la fin, ouverte d'ailleurs, dans un état second. Surtout moi : ai-je vraiment aimé une production J.J. Abrams ?!
[CRITIQUE] Pyramide, de Grégory Levasseur
Alors qu'à première vue le film ne paie pas de mine, Pyramide parvient à étonner, voire même à coller les jetons. Ne vous laissez pas avoir par son apparence clichée, car à travers une intrigue simplette et des personnages attendus, le premier film de Grégory Levasseur est ambitieux et truffé de bonnes idées, alliant les phénomènes paranormaux à la tension nerveuse d'un huis-clos étouffant. Croisement improbable entre The Descent et La Momie, le protégé d'Alexandre Aja prouve qu'avec un peu d'imagination et d'application, il est possible de transformer un pitch usé en un film horrifique efficace aux allures de séries B assumées.
[COUP DE CŒUR] Respire : À couper le souffle
Juste, sensible et poignant, le second film de Mélanie Laurent est d'un réalisme fulgurant, tant il capte à merveille les aléas de l'adolescence, marqués par une quête d'identité et de reconnaissance qui peut transformer une expérience formatrice en une relation tout aussi destructrice. Intimiste et douloureux, Respire narre les désillusions d'une adolescente dont l'univers bascule alors qu'elle est aux prises avec une amitié toxique. Entre amour et haine, Mélanie Laurent image une relation troublante et criante de vérité, qui ne manquera pas d'interpeller certain(e)s d'entre nous. Brillant.
