Comédie, Policier, Thriller

[CRITIQUE] Amsterdam, de David O’Russell

L'histoire de trois amis proches qui se retrouvent au centre de l’une des intrigues parmi les plus secrètes et choquantes de l'histoire américaine.

Comédie, Drame

[CRITIQUE] West Side Story, de Steven Spielberg

Si le nom de Steven Spielberg ne suffit pas à vous convaincre, cette nouvelle vision de West Side Story est superbe réussite, alliant l'émotion contagieuse d'une romance shakespearienne et une revisite moderne du New York des années 50 où la salsa rencontre le rock'n'roll. Alors je ne sais pas si ça vaut le spectacle sur scène, ni si ce West Side Story 2.0 fidèle à l'histoire (vu que je n'ai vu ni l'un ni l'autre), mais je crois qu'on a besoin de romance et de chaleur au cinéma. Comme toujours, Steven Spielberg tombe à pic pour nous enchanter.

Sci-fi

[CRITIQUE] Dune, de Denis Villeneuve

L'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre...

Drame

[CRITIQUE] Désigné Coupable, de Kevin Macdonald

Capturé par le gouvernement américain, Mohamedou Ould Slahi est détenu depuis des années à Guantánamo, sans jugement ni inculpation. À bout de forces, il se découvre deux alliées inattendues : l’avocate Nancy Hollander et sa collaboratrice Teri Duncan. Avec ténacité, les deux femmes vont affronter l’implacable système au nom d’une justice équitable. Leur plaidoyer polémique, ainsi que les preuves découvertes par le redoutable procureur militaire, le lieutenant-colonel Stuart Couch, finiront par démasquer une conspiration aussi vaste que scandaleuse. L’incroyable histoire vraie d’un combat acharné pour la survie et les droits d’un homme.

Action, Comédie

[CRITIQUE] Game Night, de Jonathan Goldstein et John Francis Daley

Entre comédie et action, Game Night propose un divertissement sur les chapeaux de roue et plein de rebondissements. Les réalisateurs Jonathan Goldstein et John Francis Daley osent le mélange de genres déstabilisant et la mise en scène soignée pour se démarquer des comédies estivales. Le résultat reste globalement efficace, même si l'ensemble semble parfois gâcher son propre potentiel comique, au profit d'une émancipation certaine vers un film plus musclé et solide.

Thriller

[CRITIQUE] London House, de David Farr

Pour son premier long-métrage, David Farr se lance dans un thriller glacé, où la curiosité et l'instinct maternel flirtent avec la paranoïa. Sorte de home-invasion psychologique, London House observe le caractère obsessionnel de ses personnages dans un film plutôt captivant, grâce à une ambiance souvent inquiétante et tendue. Malheureusement, le résultat s'avère finalement desservit par un scénario ambitieux mais totalement transparent et cousu de fils blancs qui, malgré un léger suspens salvateur, gâche plusieurs rebondissements, faisant de London House un acte relativement manqué. Dommage.

Thriller

[CRITIQUE] Iris, de Jalil Lespert

Truffé de twists et fleurant bon l'entourloupe, Iris captive grâce à son univers sophistiqué au visuel séduisant. Jalil Lespert tisse un thriller sensuel qui s'effeuille lentement sous nos yeux avant de révéler un trognon bien maigre : une fois le mystère levé, il ne reste qu'un trio de personnages en demi-teintes et une intrigue cousue de fil blanc, voire inintéressante et bancale. Dommage, car Charlotte Le Bon est magnifique.

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Ouija : Les Origines, de Mike Flanagan

Mieux écrit et moins superficiel que le premier opus, Ouija : Les Origines tente de s'inscrire comme un film plus mature et plus noir. Si l'intrigue est sympathique et les personnages intéressants, le film de Mike Flanagan a au moins le mérite de faire passer un bon moment, grâce à une approche décalée et certes un peu clownesque parfois des codes de l'horreur, sans pour autant réussir à faire frissonner ne serait-ce qu'une fois. Dommage.