Comédie, Drame

[CRITIQUE] La Mort de Staline, de Armando Iannucci

Dans la nuit du 2 mars 1953, un homme se meurt, anéanti par une terrible attaque. Cet homme, dictateur, tyran, tortionnaire, c'est Joseph Staline. Et si chaque membre de sa garde rapprochée - comme Beria, Khrouchtchev ou encore Malenkov - la joue fine, le poste suprême de Secrétaire Général de l'URSS est à portée de main. (Inspiré de faits réels...)

Comédie, Drame

[CRITIQUE] Crash Test Aglaé, d’Eric Gravel (Disponible en DVD, BR et VOD)

L'histoire d'une jeune ouvrière psychorigide dont le seul repère dans la vie est son travail. Lorsqu'elle apprend que son usine fait l'objet d'une délocalisation sauvage, elle accepte, au grand étonnement de l'entreprise, de poursuivre son boulot en Inde. Accompagnée de deux collègues, elle va entreprendre un absurde périple en voiture jusqu'au bout du monde qui se transformera en une improbable quête personnelle. Réalisé par Eric Gravel - Sortie en DVD, BRD et VOD le 7 mars 2018 Avec India hair, Julie Depardieu, Yolande Moreau… Inclus dans le DVD (en plus du film et du choix audio) : la bande-annonce.

Action, Aventure, Sci-fi

[CRITIQUE] Pacific Rim Uprising, de Steven S. DeKnight

Après le colossal Pacific Rim de Guillermo Del Toro, c'est Steven S. DeKnight qui relève le lourd défi de proposer une suite. Si le premier était un hommage aux films de kaiju-eiga avec une ambition "blockbusterienne" et geek à peine voilée, Pacific Rim Uprising tente, avec beaucoup de volonté, de se hisser au même niveau. Si la comparaison avec les films Transformers est inévitable, le film de Steven S. DeKnight repose sur un scénario linéaire et prévisible, piqué par des scènes d'action redondantes et un manque d'ambition visuelle...

Super héros

[SPOILERS] Thor – Ragnarok : Retour sur le film

ATTENTION, CE QUI VA SUIVRE N’EST RÉSERVÉ QU’À CEUX QUI ONT VU LE FILM. Abandonnez la lecture de cet article tant qu’il en est encore temps. Surtout si vous êtes fan de… Non ! Vous en avez trop lu, partez. Pour ceux qui ont déjà vu le film… on est bien, là non ?

Super héros

[CRITIQUE] Thor – Ragnarok, de Taika Waititi (sans spoiler)

Fun, criblé d'action et exalté, Thor s'offre un troisième volet qui rattrape un personnage qui a bien du mal à s'imposer face à ses comparses plus populaires, tels qu'Iron Man ou Captain America. Alors que Marvel Studios nous inonde de petits nouveaux dans le MCU, Thor - Ragnarok en profite pour resituer les bases et créer un univers bien marqué par le "action hero" des années 80. Sous la houlette de Taika Waititi, le film propose une orientation plus rock, décomplexé, plein d’esbroufe et surtout, placé sous le signe de l'humour et de la bromance. Mais à deux films d'Avengers - Infinity War, est-ce vraiment ce que nous attendions du retour du héros Asgardien ? Malgré un opus divertissant et solide...

Drame

[CRITIQUE] Lion, de Garth Davis

Une incroyable histoire vraie : à 5 ans, Saroo se retrouve seul dans un train traversant l’Inde qui l’emmène malgré lui à des milliers de kilomètres de sa famille. Perdu, le petit garçon doit apprendre à survivre seul dans l’immense ville de Calcutta. Après des mois d’errance, il est recueilli dans un orphelinat et adopté par un couple d’Australiens. 25 ans plus tard, Saroo est devenu un véritable Australien, mais il pense toujours à sa famille en Inde. Armé de quelques rares souvenirs et d’une inébranlable détermination, il commence à parcourir des photos satellites sur Google Earth, dans l’espoir de reconnaître son village. Mais peut-on imaginer retrouver une simple famille dans un pays d’un milliard d’habitants ?

Thriller

[CRITIQUE] A Cure For Life, de Gore Verbinski

Tourmenté et envoûtant, A Cure For Life tisse un thriller captivant, à mi-chemin entre la réalité et le cauchemar. Malgré pas mal de faiblesses de rythme, Gore Verbinski tisse une intrigue troublante, portée par une photographie spectrale qui vient asseoir une ambiance à la fois nerveuse, curieuse et étrangement repoussante. Voulez-vous vraiment connaître la vérité derrière la cure ?

Drame

[CRITIQUE] American Honey, d’Andrea Arnold

Solaire, insolent et marginal, Andrea Arnold transforme un road-trip improvisé en une observation à cœur ouvert d'une jeunesse insouciante et parfois indécente, entre amours perturbées et absences de repères. Habité par des personnages à vif, American Honey livre une histoire sans fioriture et porté par une sincérité criarde, parfois dérangeante mais profondément marquée par la férocité de ses émotions, entre envie de liberté et fuite en avant. Un peu long, certes, mais étonnamment lumineux, abouti et captivant.

Drame

[CRITIQUE] Corniche Kennedy, de Dominique Cabrera

Maladroit mais sympathique, le nouveau film de Dominique Cabrera surfe sur les clichés pour illustrer le quotidien désœuvré d'une bande de jeunes Marseillais, oscillant entre la quête du frisson pour exister et l'absence de repère. Entre rêve de liberté et illégalité, Corniche Kennedy livre une histoire assez convenue, mais facile à suivre, à la réalisation assez abrupte et linéaire, proche du téléfilm. Toujours juste rattrapé par une ambition solaire, le film essuie de nombreux défauts qui gâchent son potentiel.

Animation

[CRITIQUE] Tous En Scène, de Garth Jennings

Coloré et entraînant, Tous En scène réussit à combiner le film d'animation et la comédie musicale dans un show à la fois attendu et terriblement conquérant. Garth Jennings s'entoure d'un casting vocal impressionnant pour livrer un film drôle, accessible et qui ne se repose pas sur les précédents succès d'Universal Pictures (Moi, Moche et Méchant). Seul bémol : pour un film pour enfants, c'est un peu long.

Action, Sci-fi

[CRITIQUE] Assassin’s Creed, de Justin Kurzel

Qu'on soit fan du jeu vidéo ou non, Assassin's Creed s'adresse aux amateurs de films d'action musclée. Entre des cascades à couper le souffle et un rythme ahurissant, le film de Justin Kurzel s'inscrit comme une origin story accessible à tous, réussissant à conserver l'identité du jeu tout en maîtrisant son adaptabilité dans un film moderne. Passant de Shakespeare au blockbuster en un seul souffle, Justin Kurzel livre une adaptation dynamique et prometteuse, qui, malgré ses longueurs, assure un show à la fois tangible, divertissant et spectaculaire.

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Don’t Breathe : La Maison des Ténèbres, de Fede Alvarez

Fede Alvarez et Sam Raimi s'associent de nouveau pour proposer un thriller ambitieux estampillé "film d'horreur". Don’t Breathe : La Maison des Ténèbres est un huis-clos intriguant, mais qui, à cause d'un suspens trop light et d'une tension trop souvent défaillante, peine à parvenir à bout de son exercice. Le meilleur film d'horreur de ces 20 dernières années, vraiment ?