Une famille américaine passe le week-end dans la propriété de rêve d'une charmante famille britannique rencontrée en vacances. Mais ce séjour qui s’annonçait idyllique se transforme rapidement en atroce cauchemar.
Étiquette : subtile
[CRITIQUE] Forte, de Katia Lewkowicz
Le pitch : L’important, c’est d’être soi-même. Mais pour Nour, 20 kilos en trop et un bonnet en guise de coupe de cheveux, c’est compliqué ! Elle ne semble être une option pour aucun mec… Bien déterminée à enfin séduire, elle a trouvé la solution imparable : la Pole Dance. Avec l’aide d’une prof un peu particulière et de ses deux meilleurs amis tout aussi paumés qu’elle, Nour va surtout essayer d'apprendre à s’accepter. Réalisé par Katia Lewkowicz Disponible en exclusivité sur Prime Vidéo Avec Melha Bedia, Valérie Lemercier, Alison Wheeler, Jonathan Cohen, Bastien Ughetto...
[CRITIQUE] After – Chapitre 1, de Jenny Gage
Depuis son plus jeune âge, Tessa était promise à un avenir tout tracé : une vie rangée, une brillante carrière, un mariage tranquille avec son fiancé de toujours. Jusqu’à sa rencontre avec Hardin à son arrivée à l’université. Grossier, provocateur, cruel, c’est le garçon le plus détestable qu’elle ait jamais croisé. Et pourtant, ce bad boy tatoué pourrait bien lui faire perdre tout contrôle…
[CRITIQUE] Roma, de Alfonso Cuarón
Contemplatif et poétique, le nouveau film d'Alfonso Cuarón vient sublimer le quotidien d'une cellule familiale dans un format très simple et tout en subtilité. Entre amours naissantes, déçues ou déchirée, Roma propose une ronde de personnages accessibles, à travers laquelle la narration linéaire devient captivante grâce à la superbe réalisation d'Alfonso Cuarón qui profite de ce projet pour oser...
[CRITIQUE] Call Me By Your Name, de Luca Guadagnino
Baignant dans la chaleur estivale italienne et une dolce vita nonchalante, Call Me By Your Name séduit par son caractère ensoleillé avant d'imploser dans la sensualité d'une romance interdite, touchante et bouleversante tout en délicatesse et subtilité. Intime et agréable, le film de Luca Guadagnino oscille entre la légèreté de ses personnages et la profondeur des sentiments qui frémissent en surface, évitant habilement les sujets qui fâchent pour laisser la pureté et le naturel d'une histoire enivrante colorer l'ensemble.
[COUP DE CŒUR] Phantom Thread, de Paul Thomas Anderson
Paul Thomas Anderson est de retour avec un film à taille humaine, une romance ambiguë entre un grand créature et sa muse. Élégant et troublant, Phantom Thread tisse un drame complexe autour de la relation de ses personnages, entre jeux de pouvoir et dépendance. Souvent trop pompeux, cette fois Paul Thomas Anderson s'attache bien plus à la psychologie retorse de ses personnages, tout en conservant son talent de mise en scène et de direction d'acteurs pour concocter des scènes d'une intensité rare et palpable, en laissant les émotions éclore en surface. Mélange captivant de modernité et de sobriété, Phantom Thread est un bijou subtile et envoûtant.
[CRITIQUE] Oh Lucy!, d’Atsuko Hirayanagi
Conte désenchanté autour de la solitude et du manque d'amour, Oh Lucy! démêle dépression et sentiments dans un drame curieusement cocasse et bouleversant à la fois. Atsuko Hirayanagi propose une héroïne coincée entre la mère accomplie et la jeune femme épanouie, accusant aussi bien le poids de l'âge que les conséquences de ses choix (ou défaites) passés, dans un voyage plein de désillusions et autres réalisations douloureuses. Touchant, drôle et particulier, Oh Lucy! offre un visage loin du Japon kawaii des mangas ou de la culture pop, pour en dévoiler une facette déconcertante mais finalement plus humaine.
[CRITIQUE] Coco, de Lee Unkrich et Adrian Molina
Bercé par la musique et les émotions, le nouveau Disney et Pixar apporte chaleur et d'allégresse dans la grisaille pré-hivernale, à travers une aventure haute en couleurs - visuellement fantastique - au message universel. Lee Unkrich et Adrian Molina célèbrent le Mexique et ses traditions autour de thèmes fédérateurs tels que la famille, son amour et son héritage culturel, tout en distillant beaucoup d'humour et de fraîcheur, aussi bien dans ses personnages que dans son approche. Novateur, Coco émerveille grâce à un univers riche et lumineux, ainsi que par son traitement narratif chargé en émotions autour d'un sujet qui touche en plein cœur, aussi bien les petits que les plus grands. Petit conseil au passage : pensez à prendre quelques mouchoirs... !
[CRITIQUE] La Montagne Entre Nous, d’Hany Abu-Assad
Le pitch : Livrés à eux-mêmes après le crash de leur avion en pleine montagne, deux étrangers doivent compter l’un sur l’autre pour faire face aux conditions extrêmes. Réalisant qu’ils n’ont aucun espoir d’être secourus, ils tentent leur chance à travers des centaines de kilomètres de nature hostile, acceptant que ce n’est qu’ensemble qu’ils pourront trouver le courage de tenter de survivre.
Boyhood : Douze ans d’émotions et de subtilité
Au cours d'une tranche de vie attendrissante et pleine d'émotions, Richard Linklater offre un film touchant et vrai sur l'adolescence et le passage à l'âge adulte. Filmé chaque été pendant douze ans, Boyhood saisit pleinement les questionnements et les incertitudes qui traversent une période de la vie pleine de contradictions et de mini-bouleversements. Façonné, modelé, bousculé par les événements qui traversent le film et les personnages qui l'entoure, Boyhood éclot lentement sous nos yeux, laissant une empreinte nostalgique, un poil mélancolique, sur ces années qui filent à toute allure et qui ont pourtant une si grande importance lorsqu'on devient adulte. Superbe.
