France, 1963. Anne, étudiante prometteuse, tombe enceinte. Elle décide d’avorter, prête à tout pour disposer de son corps et de son avenir. Elle s’engage seule dans une course contre la montre, bravant la loi. Les examens approchent, son ventre s’arrondit.
Étiquette : douloureux
[CRITIQUE] Tout S’est Bien Passé, de François Ozon
Bouleversant, sincère et juste, Tout S'est Bien Passé résonne comme une ode à la vie et éclaire sur un sujet sensible, avec un humour et une légèreté audacieuse et étonnante. François Ozon évite le pathos et livre un film poignant, ainsi qu'une belle réflexion sur le droit de mourir dignement.
[CRITIQUE] X-Men : Dark Phoenix, de Simon Kinberg
Dernier-né de la saga X-Men post-reboot et après quelques décalages, X-Men : Dark Phoenix sort enfin en salles pour proposer un chapitre centré sur une héroïne qui sombre du coté obscure de la force. Producteur hier, Simon Kinberg passe aujourd'hui derrière la caméra pour signer un premier long-métrage ambitieux mais criblé de défauts. Entre une… Lire la suite [CRITIQUE] X-Men : Dark Phoenix, de Simon Kinberg
[CRITIQUE] Boy Erased, de Joel Edgerton
Important et sensible, Joel Edgerton livre un drame à la fois bouleversant et sobre, levant le voile sur ces thérapies de reconversion honteuses qui font légion dans certains communautés religieuses. Boy Erased est le récit d'un combat douloureux vers l'acceptation, entre conditionnements forcés et une famille déchirée. Souvent révoltant mais surtout émouvant, le film parvient à conserver un ton juste sans céder au sensationnel ni au happy-end facile. Cerise sur le gâteau : cela faisait longtemps que Russell Crowe n'avait pas été aussi convaincant.
[COUP DE CŒUR] Mauvaises Herbes, de Kheiron
Waël, un ancien enfant des rues, vit en banlieue parisienne de petites arnaques qu’il commet avec Monique, une femme à la retraite qui tient visiblement beaucoup à lui. Sa vie prend un tournant le jour où un ami de cette dernière, Victor, lui offre, sur insistance de Monique, un petit job bénévole dans son centre d’enfants exclus...
[CRITIQUE] Le Jour De Mon Retour, de James Marsh
J'ai découvert ce film sans même savoir qu'il s'agissait d'une histoire vraie ni connaître le nom de Donald Crowhurst, et ce que je pensais être un simple drame autour d'un marin novice qui s'embarque dans un pari inouï, s'est révélé être un véritable drame tragique et déchirant. Le Jour de Mon Retour met en scène la lente décomposition des rêves et des espoirs de son personnage, sous la houlette d'un James Marsh qui parvient aussi bien à illustrer le conflit intérieur de son héros et la pression de son entourage. Simple...
[RATTRAPAGE 2017] Dalida, de Lisa Azuelos
De sa naissance au Caire en 1933 à son premier Olympia en 1956, de son mariage avec Lucien Morisse, patron de la jeune radio Europe n°1, aux soirées disco, de ses voyages initiatiques en Inde au succès mondial de Gigi l’Amoroso en 1974, le film Dalida est le portrait intime d’une femme absolue, complexe et solaire... Une femme moderne à une époque qui l’était moins ... Malgré son suicide en 1987, Dalida continue de rayonner de sa présence éternelle.
[CRITIQUE] La Villa, de Robert Guédiguian
Nostalgique et simple, le film de Robert Guédiguian propose un constat mélancolique à travers les retrouvailles d'une fratrie. Malgré une vision plutôt nette et linéaire, entre vieilles rancœurs et nouveaux départs, La Villa évolue entre la résignation et le pessimisme obtus de ses personnages, ce qui laisse peu d'ouverture à un public plus jeune large, dans un ensemble prématurément veillissant et éteint. Même le casting, relativement solide, ne semble pas respirer la joie de vivre à travers des dialogues récités à la lettre.
[COUP DE CŒUR] Folles de joie, de Paolo Virzi
Jolie découverte ! Folles de Joie est un road trip à l'italienne drôle, hystérique, parfois épuisant, mais porté par un duo de femmes formidables. J'ai beaucoup aimé l'énergie enivrante du film et son ambiance tragi-comique qui ne manque pas de toucher en plein cœur grâce à des portraits vraiment attachants et une sensibilité émouvante à fleur de peau. Malgré une sacrée exubérance, Paolo Virzi aborde un thème dans lequel on peut facilement se retrouver : le déni pour "oublier" pendant un instant (plus ou moins long) les aléas (plus ou moins graves) de la vie. Petit coup de cœur inattendu !
[CRITIQUE] La Rage Au Ventre, d’Antoine Fuqua
Très attendu, le dernier film d'Antoine Fuqua ne déçoit pas. Tendu et émouvant, La Rage Au Ventre porte pour une fois bien son nom français, mettant en scène un personnage enragé, habité par une volonté proche de la folie, tandis que le film équilibre habilement une trame trop prévisible et un univers violent. Si on est finalement bien en dessous de la puissance d'un Fighter (David O. Russell, 2010) et autre Warrior (Gavin O'Connor, 2011), La Rage Au Ventre prend aux tripes dès qu'on accroche à la performance remarquable d'un Jake Gyllenhaal transformé et impressionnant.
