Drame

[CRITIQUE] De Grandes Espérances, de Sylvain Desclous

Madeleine, brillante et idéaliste jeune femme issue d'un milieu modeste, prépare l'oral de l'ENA dans la maison de vacances d'Antoine, en Corse. Un matin, sur une petite route déserte, le couple se trouve impliqué dans une altercation qui tourne au drame. Lorsqu'ils intègrent les hautes sphères du pouvoir, le secret qui les lie menace d'être révélé. Et tous les coups deviennent permis.

Animation, Aventure

[CRITIQUE] Le Roi Lion, de Jon Favreau

La Terre des Lions prend vie avec l'adaptation du dessin animé culte Le Roi Lion en prises de vues réelles. Jon Favreau livre un film aussi fidèle à l'histoire que bluffant de réalisme, au point que les animaux - tous numériques - ont l'air plus vrai que nature. Ceci tant dit, autant de réalisme retire une grande partie du charme du dessin animé qui filtrait à travers les émotions des personnages et leurs expressions très humanisées. Si Le Roi Lion est visuellement époustouflant et qu'on retrouve la même histoire ainsi que les mêmes chansons (ou presque), on est loin du bijou intemporel que reste la version animée des Studios Disney.

Action, Sci-fi

[CRITIQUE] The Predator, de Shane Black

Monstre sacré de la fin des années 80 (après Alien), The Predator revient pour une nouvelle partie de chasse à l'homme sous la houlette défaillante d'un Shane Black un peu paumé entre l'hommage un peu foireux et le conceptuel bâclé. Étrangement, l'ensemble n'est pas déplaisant : si on met de coté le film original de John McTiernan, The Predator possède un je-ne-sais-quoi complètement foutraque et en roue libre qui, entre ses personnages qui oscillent du loufoque au succédané moderne de la team Schwarzy et le spectacle graphique et sanglant, parvient à capter l'attention. Globalement, c'est du grand n'importe quoi qui, personnellement, m'a amusée. Comment ça, ce n'était pas le but ?

Action, Comédie

[CRITIQUE] Game Night, de Jonathan Goldstein et John Francis Daley

Entre comédie et action, Game Night propose un divertissement sur les chapeaux de roue et plein de rebondissements. Les réalisateurs Jonathan Goldstein et John Francis Daley osent le mélange de genres déstabilisant et la mise en scène soignée pour se démarquer des comédies estivales. Le résultat reste globalement efficace, même si l'ensemble semble parfois gâcher son propre potentiel comique, au profit d'une émancipation certaine vers un film plus musclé et solide.

Épouvante-horreur

[CRITIQUE] Verónica, de Paco Plaza

Savoureusement estampillé "seul cas d'activité paranormale officiellement reconnu par la police espagnole", Verónica propose de déjouer les codes de l'horreur à travers un traitement plus axé sur l'aspect social et dramatique du film, quitte à mettre l'aspect horrifique au second plan. Associé à la saga [REC], Paco Plaza tente de prouver qu'il peut faire autre chose que du found-footage, à travers des effets de styles référencés, parfois même incongrus mais qui ont finalement le mérite de se démarquer d'un ensemble un peu mou. Original, mais pas suffisant pour coller la frousse.

Action, Comédie, Thriller

[CRITIQUE] Free Fire, de Ben Wheatley

Entre tirs croisés, ambiance rétro et punchlines, Ben Wheatley s'essaye au règlement de comptes déjanté, sur les traces d'une rencontre délirante entre un Snatch de Guy Ritchie et un Reservoir Dogs de Quentin Tarantino. L'exercice de style est intéressant, surtout pour la mise en scène inventive et le casting impeccable (mention spéciale à Armie Hammer, excellent), mais l'ensemble reste finalement vain et peu maîtrisé. Zéro contexte, pas d'intrigue autre que la fusillade, Free Fire est un saut dans le vide sans parachute : frissons garantis au début, puis une chute libre et interminable. 

Western

[CRITIQUE] Les Sept Mercenaires, d’Antoine Fuqua

Halte au western spaghetti ! Si Quentin Tarantino avait ouvert la brèche en 2016 avec Les Huit Salopards, Antoine Fuqua reprend le flambeau avec Les Sept Mercenaires, remake du film de John Sturges (1960). Si le chiffre diminue et que l’ambition n’est pas la même, cette nouvelle version du western modernise les clichés du film… Lire la suite [CRITIQUE] Les Sept Mercenaires, d’Antoine Fuqua

Drame, Thriller

Cold In July : Un thriller nerveux gâché par une trame fragile

Brut et amoral, Cold In July vient boucler cette fin d'année en proposant un thriller noir à la sauce redneck, à l'ensemble recherché malgré un résultat un poil mollasson. Entre quête de vérité et justice mal placée, Jim Mickle livre un film contrasté et étouffant, habité par un casting saisissant. Malheureusement, Cold In July mise bien plus sur le coté bad-ass et bourru de ses personnages, tandis que la trame du film s'essouffle entre manque de rythme et lenteur que même le dernier acte explosif ne parvient pas à relever.

Comédie, Drame, Thriller

[COUP DE CŒUR] Horns : Imparfait mais assumé et captivant

À mi-chemin entre le conte gothique et le fantastique, Horns est le dernier petit bijou offert par Alexandre Aja. Derrière une critique piquante du genre humain se cache un récit captivant où l'humour noir côtoie les sentiments les plus purs dans un mélange de genres certes non maîtrisé, mais toujours assumé. Malgré ses quelques imperfections et une intrigue principale prévisible, Horns séduit grâce à son ton décalé où l'absurde flirte avec une poésie enivrante et une noirceur fascinante. Un cocktail efficace et inattendu qui ne laissera personne indifférent.

Comédie, Romance

Les Recettes Du Bonheur : Simple et savoureux

Frais et authentique, Les Recettes Du Bonheur est une jolie fable optimiste et porteuse d'un message de tolérance sans jamais tomber dans la leçon de morale assommante. Lasse Hallström propose un film gourmand et plein de charme, à l'histoire légère et entraînante. Malgré le manque d'envergure des personnages et un ensemble plutôt prévisible, Les Recettes du Bonheur séduit et émerveille avec la magie des films simples qui permettent de faire passer un bon moment, sans avoir besoin de se poser mille questions. Une recommandation cependant : évitez de le voir le ventre vide !

Tops & Flops

Ces franchises instables mais bankables #0 : Sexy Dance : Retour sur la saga qui fait danser le cinéma

Les films autour de la danse appartiennent à un genre un peu bâtard du cinéma. Faire danser ses acteurs c'est bien joli, mais s'il y a pas une histoire tangible en plus, le film peut rapidement se vautrer. Retour sur une franchise superstar...